ThierryBeccaro livre un témoignage bouleversant sur son enfance maltraitée "La moindre petite faute est prétexte à une rafale de coups qui s’abattent sur moi sans que j’en comprenne la Livrerson témoignage à la police Solution Cette page vous aidera à trouver toutes les solution de CodyCross à tous les niveaux. À travers les astuces et les solutions que vous Retraitédepuis 2011, Denis Jasek, emblématique flic des stups du commissariat de Strasbourg, dévoile les coulisses de son métier et les méandres du milieu de la drogue. Un livre d’actualité. ConfessionsEtat islamique : un djihadiste français repenti livre son témoignage glaçant. Dès son retour de Syrie en mars 2015, l'homme s'est rendu dans un commissariat où il a raconté aux Témoignagessur le concours police, la formation et leur métier de gardien de police municipale, différents acteurs de la Police Municipale témoignent . Suivez-nous . JE M'IDENTIFIE CONCOURS FONCTION PUBLIQUE ZOOM CONCOURS ATSEM; Adjoint administratif; Commissaire des armées; Rédacteur territorial; POLICE MUNICIPALE Ellea accepté de livrer son témoignage à La Dépêche. Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of La Dépêche Hautes-Pyrénées on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of La Dépêche Hautes-Pyrénées on Facebook . Log Ellea accepté de livrer son témoignage à La Dépêche. Voir plus de contenu de La Dépêche du Midi sur Facebook LxfPGX. Quatrième de couvertureÀ Evry puis de la Police Judiciaire d'Ajaccio à Versailles, de Bordeaux à Alger, l'apprentissage des bases de l'enquête aux affaires de terrorisme, braquages et assassinats jusqu'aux stups et son univers impitoyable, le Commandant de Police Cassiau-Haurie, toujours en activité a également exercé pour le compte du GIR de SARKO et la ZSP de Valls avant de diriger plusieurs brigades bordelaises auto, violences, crime et économie Officier propose son témoignage, reflétant la lente agonie d'un certain esprit de conquête, d'un volontarisme et d'une ardeur aux antipodes de ce que ressemble et rassemble les enquêtes policières actuelles de la Sécurité carrière irréprochable et riche, saluée par tous ses Directeurs s'est fracassée contre le mur de l'indignité ces trois dernières années, fruit d'un mariage de la bêtise et de la jalousie crasse d'une hiérarchie détestable. Elle le conduira jusqu'à une placardisation en bonne et due forme, résumé caricatural de ce qu'il dénonce sur le territoire en général et sur Bordeaux en d'alerte, il décrit et informe de l'évolution néfaste d'une police d'investigation sur le recul et de plus en plus inefficace face à la moyenne délinquance l'administration, par l'intermédiaire de ses représentants, met au rebut les fonctionnaires de plus de 50 ans qui travaillent sans compter, s'investissent dans leurs missions et réussissent, il convient d'en parler et de le dénoncer, particulièrement par ces temps troubles et cogne, fort, très fort même et c'est légitime. L'obligation de réserve est bafouée, mais l'affranchir est justifié et argumenté, exemples concrets à l' vous comprendrez la vraie police de l'intérieur. Pas celle qui réclame des hausses de salaire, des moyens ou du pouvoir, mais celle qui recherche du sens. Quand l’école devient un champs de mine. Pour GAEL, une victime, une repentie et une maman inquiète pansent leurs plaies et montrent à quel point une situation de harcèlement peut marquer des vies. À jamais. Nathalie nous livre son témoignage. À 54 ans, elle revient sur le parcours scolaire de son fils témoignage de Nathalie, 54 ans “Je sentais que quelque chose n’allait pas. Bram était nerveux avant d’aller à l’école. Ses points n’étaient plus aussi bons. Une fois, c’était son sac de sport qui avait disparu. Le lendemain, on retrouvait sa boîte à tartines cassée pour la énième fois. Quand vous réunissez toutes les pièces du puzzle, vous réalisez que votre fils est victime d’intimidation. Et, forcément, ça vous met en colère. Je n’ai jamais douté de l’histoire de Bram ni minimisé ce qu’il était en train de vivre. Dans un premier temps, je lui ai toutefois dit d’être plus fort et de se défendre. Je n’ai jamais été victime de ce type d’intimidation moi-même. Je ne connaissais donc pas le sentiment qu’on ressent lorsqu’on est harcelé par les mêmes personnes jour après jour.“Je n’ai pas immédiatement compris à quel point il se sentait mal à l’école. Si j’avais eu les connaissances que j’ai maintenant, j’aurais probablement réagi autrement.” Ma première réaction a donc été de lui dire de ne pas se laisser faire. En tant que parent, il n’est pas facile de gérer cette situation. C’est quoi, le harcèlement ? En quoi est-ce différent d’une simple moquerie ? Je n’ai pas immédiatement compris à quel point il se sentait mal à l’école. Si j’avais eu les connaissances que j’ai maintenant, j’aurais probablement réagi autrement. Après un certain temps, comme la situation ne s’arrangeait pas, je suis allée à l’école de Bram sans le lui dire. Bram est un peu spécial, m’a dit son titulaire quand j’ai raconté mon histoire. C’est peut-être un peu de sa faute. » Aucun enfant ne demande à être victime d’intimidation. Or, je sentais que l’école mettait en doute la gravité de la situation. Et donc aussi le ressenti de mon fils. J’ai suggéré que le problème fasse l’objet d’une discussion en classe, mais ma proposition a été rejetée. Je pense que l’école avait peur que sa réputation soit mise en déclic En troisième année, les harceleurs sont allés encore plus loin. Un soir, Bram est rentré à la maison et m’a montré un message qu’il avait reçu sur son téléphone portable. J’ai consciemment oublié le contenu exact de ce SMS, mais c’était à la fois violent et menaçant. Comme je craignais que la direction n’aille une nouvelle fois pas dans mon sens, je suis allée porter plainte à la police. Là, ils ont appelé le numéro. Au bout du fil, c’était un copain d’un des harceleurs de mon fils. Il était bien sûr complètement stupéfait d’avoir affaire à la police. Après avoir porté plainte, j’ai décidé de retourner à l’école. Il fallait qu’elle fasse partie de la solution. Heureusement, cette fois, elle a pris la souffrance de Bram au sérieux. Elle a posé un cadre. Avec l’appel de la police, cela a visiblement provoqué un déclic chez les petits harceleurs.“Il a 24 ans aujourd’hui, mais je réalise qu’il n’a pas complètement encaissé le choc. Face à des situations inédites, il lui arrive de manquer de confiance.” Depuis cet épisode, Bram a repris confiance en lui. Ça s’est fait petit à petit, étape par étape. Il a 24 ans aujourd’hui, mais je réalise qu’il n’a pas complètement encaissé le choc. Face à des situations inédites, il lui arrive de manquer de confiance. Malgré ça, il a beaucoup d’amis et s’est complètement épanoui. Récemment, ma fille, qui est maintenant en cinquième primaire dans la même école, a commencé à parler de deux “ringardes” de sa classe. Face à cette situation, Bram a assez mal réagi. De notre côté, nous ne tolérerons jamais aucune forme de harcèlement chez nous. Si nous remarquions que ma fille s’en prenait à d’autres, je suis convaincue que Bram la remettrait à sa place. Et vite. »+ DE TÉMOIGNAGES Témoignage J’ai tout plaqué pour déménager en Suède » J’ai testé une journée dans la peau d’une bénévole » Témoignages ces patients que les médecins n’oublieront jamais J’ai vaincu ma timidité en vivant comme une extravertie pendant un an » Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme Livrer son témoignage à la police — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Recherche - Solution Recherche - Définition © 2018-2019 Politique des cookies. Faits divers De nouveau sous le feu des projecteurs après l'agression de trois policiers, le quartier de la Guillotière n'est jamais mieux raconté que par ceux qui y habitent. Publié le 29 juillet 2022 à 9h48 Deux policiers en patrouille dans le quartier de la Guillotière, à Lyon. Photo © Bony/SIPA On a beaucoup parlé de l’agression de trois policiers à Lyon Rhône, le 20 juillet dernier. Un fait-divers très médiatisé… mais malheureusement banal dans le quartier de la Guillotière. A tel point, relate Le Figaro, que la scène s’est presque reproduite à l’identique quelques jours plus tard, forçant trois policiers à faire usage d’une grenade de lacrymogène pour se dégager. Moins de quinze minutes plus tard, une autre interpellation dégénère à quelques centaines de mètres de là menacée par plusieurs dizaines d’individus alors qu’elle tentait d’arrêter un voleur de carte bleue, une patrouille est obligée de tirer une grenade de LIRE Lyon un groupe antifasciste dénonce l’occupation coloniale » de la Guillotière par la police La violence a atteint son paroxysme », ne peut que constater Hervé Redon, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. Le policier, en poste dans le quartier depuis des dizaines d’années, évoque une situation qui s’est très largement détériorée. Dans les années 80, raconte-t-il, la délinquance était déjà un vrai sujet à la Guillotière. Mais lorsque la police intervenait, tout le monde ne se retournait pas contre nous », se souvient le vieux policier, qui prendra sa retraite dans trois ans. Il y avait un respect de l’institution. Aujourd’hui la police dérange. » D’électeurs de gauche à sous-marin du RN » Cette aggravation de la situation, Nathalie et Fred peuvent en attester. Le couple s’est installé dans le quartier à l’été 1992. Electeurs de gauche, ils se réjouissent de poser leurs valises dans un quartier populaire. C’était un joyeux bordel sic, un quartier mixte avec une vie locale riche », raconte Nathalie au Figaro. Depuis, tous deux ont cependant déchanté. Ce qui n’était qu’un léger désordre est devenu un enfer trafic de drogue, violence omniprésente, agressions, vols, insalubrité, etc. Leur fils, devenu sapeur-pompier, est un jour la cible d’une agression. Écœuré, il décide de quitter la LIRE La maire écologiste du 7e arrondissement de Lyon nie l’insécurité à la Guillotière En 2019, le couple décide de créer le collectif la Guillotière en colère » 400 familles y adhèrent, preuve de l’unanimité qui règne autour de la place Gabriel-Péri. Une décision prise dans la foulée de la finale de la Coupe d’Afrique des nations effarés, Fred et Nathalie assistent aux affrontements ultra-violents entre supporters sénégalais et algériens. C’est là qu’on a compris que quelque chose n’allait pas. Le mélange était en train de disparaître », expliquent-ils au Figaro. Hélas, même si de nombreux riverains les soutiennent, le couple de gauche est désormais souvent traité de sous-marin du RN » ou de polémiste facho ». De guerre lasse et face à l’inaction des pouvoirs publics, Fred et Nathalie mettent fin à leur collectif en juillet 2022. Quelques jours, à peine, avant l’agression des policiers…A LIRE [Vidéo] Lyon des policiers tabassés à coups de barres de fer par des racailles à la Guillotière, deux blessés La police très mobilisée Pourtant, souligne Le Figaro, on ne peut pas dire que la police ménage ses efforts. La police municipale et les CRS patrouillent tous les jours. En février dernier, une brigade sécurisée de terrain BST a même spécifiquement été créée pour la Guillotière forte de 31 hommes expérimentés, elle participe aux activités de maintien de l’ordre. Le bilan statistique n’en est que plus impressionnant en une journée, les forces de l’ordre procèdent à 120 contrôles et 25 interpellations – six pour trafic ou usage de stupéfiants, sept pour violences et une grosse dizaine pour présence illégale sur le territoire national. Que Dieu vous bénisse, comme ça le quartier sera tranquille ! », déclare même une habitante voilée aux policiers qu’elle croise dans la rue. Pour accéder aux espoirs de cette riveraine, la mobilisation de la police semble malheureusement insuffisante. Selon Le Figaro, la plupart des acteurs s’accordent à pointer du doigt les défaillances de la mairie écologiste – même s’il n’a pas fallu attendre 2020 pour s’inquiéter, loin s’en faut. Reste qu’avec Grégory Doucet à sa tête, la mairie semble déterminée à ne proposer que des solutions risibles », sinon parfaitement caricaturales des urinoirs répandant une odeur nauséabonde dans tout le quartier, des bacs de composts inutiles, un réseau de chuteurs » censé éviter le tapage nocturne mais parfaitement inefficace, des espaces piétons pour familles squattés par des fumeurs de joint, etc. Dernière innovation en date une maison des projets pensée pour mettre en avant les initiatives locales. En inaugurant le bâtiment, au début du mois de juillet, Grégory Doucet avait pris soin de dénoncer une mise en avant de la délinquance et de la criminalité plutôt que de ce qui fait le quotidien du quartier ». Le sens des priorités. Le reporter évoque notamment, dans son livre paru jeudi, la façon dont il a vu un adolescent roué de coups par un policier. Violences, insultes racistes, sexistes et homophobes, mais aussi manque de moyens des commissariats, suicide et mal-être des agents... Dans Flic, publié jeudi 3 septembre éd. Goutte d'or, le journaliste Valentin Gendrot raconte deux années d'infiltration dans la police parisienne, et notamment dans le commissariat du 19e arrondissement, à Paris, de mars à août 2019. Si le livre a bénéficié d'une forte couverture médiatique, il est aussi controversé. En voici les raisons. L'auteur n'a pas dénoncé une "bavure" à laquelle il dit avoir assisté Ce qu'on lui reproche. De n'avoir pas dénoncé des violences policières qu'il décrit dans son livre. La préfecture de police de Paris a d'ailleurs annoncé, jeudi 3 septembre, avoir signalé au procureur de la République aussi bien ces "faits supposés" que l'absence de signalement. Le parquet de Paris a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête, confiée à l'IGPN, la "police des polices". "Afin d'établir la véracité des faits relatés dans ce livre et relayés par les médias, et à la demande du ministre de l'Intérieur, le préfet de Police, Didier Lallement, les a portés à la connaissance du procureur de la République et a saisi parallèlement à titre administratif l'Inspection générale de la police nationale", écrit-elle dans son communiqué. "L'enquête devra également déterminer les raisons pour lesquelles les faits supposés n'ont pas fait l'objet d'un signalement immédiat au Procureur", poursuit la préfecture de police. Ce que dit l'auteur. Valentin Gendrot assure avoir vu un policier rouer de coups un adolescent, puis établir un "PV mensonger". Il dit également avoir participé à ce "PV mensonger" visant à "absoudre le policier". Ce jour-là, sa patrouille est appelée par un voisin se plaignant de jeunes écoutant de la musique au pied d'un immeuble. Le contrôle dégénère quand l'un des policiers "tapote" la joue d'un adolescent qui, en réponse, provoque le fonctionnaire "Je te prends en un contre un". Le policier met une première "baffe" au jeune homme "puis deux, puis trois, peut-être quatre ou cinq", écrit le reporter. L'agent "se déchaîne" ensuite à "coups de poing" et d'insultes sur l'adolescent, qui est embarqué au commissariat pour une vérification d'identité. Le policier porte alors plainte pour outrage et menaces, l'adolescent pour violences. Un PV "mensonger" est rédigé pour "charger le gamin" , affirme Valentin Gendrot, qui incriminera lui aussi l'adolescent lors d'une enquête interne. "A aucun moment il n'apparaît dans ce texte que le policer a frappé" le jeune homme, explique-t-il au site d'investigation Mediapart. Il précise aussi que le "PV mensonger" auquel il a participé est un "faux en écriture publique", considéré comme "un crime" passible de quinze ans de prison. Témoignage rare. Infiltré dans la police pendant deux ans, le journaliste Valentin Gendrot y a notamment assisté à une bavure policière grave, que les policiers ont caché par la suite. L'interview intégrale — Mediapart Mediapart September 3, 2020 Pourquoi n'a-t-il pas dévoilé la bavure au moment des faits ? L'auteur a expliqué à l'AFP avoir ainsi voulu pouvoir "dénoncer mille autres bavures de ce type", même si "ça a été une décision extrêmement compliquée". Il a fait son enquête sans dévoiler son identité de journaliste Ce qu'on lui reproche. D'avoir fait son enquête sans se signaler comme journaliste. Au sein de la profession, la méthode est dénoncée par certains, à l'instar de l'éditorialiste politique Dominique de Montvalon, comme "peu déontologique". La charte d'éthique professionnelle des journalistes, que l'on trouve sur le site du Syndicat national des journalistes, proscrit ainsi "tout moyen déloyal" pour se procurer des informations. Mais elle a été employée par des journalistes de renom comme Florence Aubenas Le Monde qui avait travaillé, sans mentionner son vrai métier, comme femme de ménage en Normandie pour écrire le récit Le Quai de Ouistreham. Plus récemment, rappelle le site Arrêt sur images, plusieurs "livres salués par la profession ont utilisé cette méthode d'enquête", tel "Steak Machine, de Geoffrey Le Guilcher ..., qui relate quarante jours d'infiltration dans un abattoir breton". Certains des anciens "collègues" policiers de Valentin Gendrot, avec qui il avait tissé des liens, lui ont aussi fait savoir qu'ils étaient "choqués" et "abasourdis" de cette dissimulation. Comment l'auteur se justifie. Comme d'autres journalistes ayant recouru à la même méthode, il estime que cette démarche lui a permis d'aller "là où personne ne va jamais". "Infiltrer la police, c'est une démarche lourde, cela permet d'aller là où personne ne va jamais, de montrer au grand public que si la police est la profession la plus contrôlée de France, il existe aussi des zones grises où personne n'a de contrôle sur ce qui se passe. Des zones grises, les interventions sous les radars sans que cela ne soit écrit ou dit sur les ondes police, cela existe et c'est ce que je raconte. Trois ou quatre passages à tabac de migrants sont passés sous les radars", a-t-il expliqué à franceinfo. L'ampleur de ses révélations est contestée Ce qu'on lui reproche. En substance, de dire ce que l'on savait déjà. Critique ainsi portée par cette journaliste sur Twitter. Dans les prochains jours, on va bcp parler du livre "Flic", sur Twitter et dans les médias tradi déjà des contenus sur Médiapart et Konbini. La parole de Valentin Gendrot sera érigée en preuve que les violences policières sont racistes, systémiques... SAUF QU'ON LE SAIT DÉJÀ. — Coline Clavaud-Mégevand colinecm September 3, 2020 Les violences policières ont été effectivement très documentées, notamment, depuis les manifestations des "gilets jaunes", par les enquêtes du journaliste indépendant David Dufresne publiées sur Mediapart. Autre exemple parmi d'autres, fin juillet, le site d'information en ligne Street Press a publié de son côté des révélations sur "des centaines de cas de maltraitance et de racisme dans les cellules du tribunal de Paris". Il n'y aurait donc pas de "scoop" à proprement parler dans le livre de Valentin Gendrot. Ce que répond l'auteur. "La police, dit-il dans une interview télévisée au site LeMediaTV, est un sujet extrêmement clivant. Il y a une partie de la population qui va soutenir la police et axer ses commentaires et ses remarques sur la dénonciation des conditions de travail des forces de l'ordre .... Et il y a une autre partie de la population qui déteste la police et qui va plutôt dénoncer les violences policières. Moi ce qui m'intéressait, c'était d'aborder de plein fouet les deux grands tabous de la police, les violences policières et le mal-être policier". Il s'est attaché aussi, poursuit-il, à décrire "le quotidien d'un policier dans un commissariat parisien". Du coup, son travail au long cours s'intéresse aussi à des aspects moins connus de la police. Le journaliste se montre ainsi très critique sur la formation des policiers. C'est "une formation low-cost", déclare-t-il à franceinfo. "En trois mois, je suis sorti de l'école avec une habilitation pour porter une arme sur la voie publique. Je n'avais jamais touché une arme de ma vie avant". Interrogé par le site d"information et de loisirs Konbini, il précise qu'avant de travailler dans le commissariat du 19e arrondissement où il avait été nommé, il s'était rendu "sur YouTube pour trouver un tuto" expliquant "comment on met en service une arme de policier". "Parce que c'est quelque chose que j'avais complètement oublié depuis 15 mois", complète-t-il. C’est le tout premier journaliste à infiltrer la police. De sa "formation low cost" jusqu’à une "bavure", Valentin Gendrot raconte son enquête inédite pour comprendre les violences policières et le mal-être des agents — Konbini news konbininews September 3, 2020

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