Unparvenu, un chien savant, même sottise. DEPUIS 2016, TROIS ADRESSES : MPCTCFD.FREE.FR - PROSMPC.FREE.FR - MPCTCFP.FREE.FR 150 VISITES/JOUR, PLUS DE 200 LES DIMANCHES AVANT LE 23/07/2012. Lesnuméros se succèdent, équilibre, illusionnisme, contorsionniste, chien savant un zeste de poésie et une bonne dose d'humour avec David le clown. Des numéros classiques mais très bien exécutés. Du travail de professionnel. Le clou de la soirée était la « boîte magique », datant de 1821, appartenant à un des ancêtres de Tony. Dans une boîte en bois sur une plaque de verre Josy naïve, oui, c'est vrai, et sa petite Polka. Ah, on parle de danse, maintenant ? Et Pochtrof et son fidèle chien - presque - savant ! Ah oui ? Dans un univers décalé et drolatique, au milieu de personnages qui cherchent à retrouver le cap dans un monde sans dessus dessous, découvrez une irrésistible satire du cirque traditionnel, à la croisée de disciplines du spectacle vivant Sixclowns entreront sur la piste aux étoiles, pour de purs moments de folie. Le Cirque de Noël s’installe à Idron pour 15 représentations, du samedi 7 Aucirque, il y a souvent un chien savant. mot savant nm (appellation scientifique de [qch]) clever word n : scholarly term n : scientific term n: savant fou nm (scientifique sans morale) mad scientist n: savant mélange nm (mélange complexe) perfect blend : savant mélange de [qch] nm (mélange élaboré de) perfect blend of [sth] n : Sa sauce est un savant mélange d'herbes et Lemystère du chien savant . Taratata ! Les trompettes sonnent. La cavalcade du cirque Galliano traverse la ville. Ce soir, représentation de gala. La troupe vient de s'enrichir de nouveaux pensionnaires : des tigres et des ours. Pour le jeune Jimmy, qui a la passion des animaux, c'est merveilleux ! Ce serait le bonheur parfait si Gamin, le Aucirque Auvidis (2000) chansons Mon chien savant Jean Dauby / César Geoffray "Livre de chant des tout-petits, n utilise des automates et des personnages miniatures pour un spectacle de cirque dont la piste mesure moins d'un mètre de large. C'est un cirque pour petit public. En 1961, Carlos Vilardebo a tourné un court métrage de 30 minutes, nommé "Le cirque de 4xAUtP. Service Unavailable Guru Meditation XID 910946307 Varnish cache server L’article ci-dessous avait été publié dans le n° 930 de la Revue du Touring Club de France en décembre 1980. Il avait été repris dans des publications suisses et belges, parce que traitant pour l’une des premières fois d’un sujet délaissé. Malgré son caractère quasi historique, il est hélas encore d’actualité, et méritait d’être rappelé au moment où se manifestent enfin des oppositions aux numéros d’animaux sauvages dans les cirques. Il naît un mouvement universel de compassion à l’égard des animaux, comme d’intérêt philosophique et scientifique comme jamais il ne s’en est manifesté un. Chaque forme d’utilisation de l’animal est remise en question. Le spectacle du cirque n’y échappe pas aux critiques qui leur sont faites, les gens du cirque répondent tradition, dressage en douceur et culture sic. C’est vrai, la tradition du cirque remonte à des temps immémoriaux. C’est vrai, le cirque est un spectacle qui peut être passionnant et esthétique. C’est vrai, au moment où ni la photographie ni le film n’existaient, le cirque comme le zoo permettaient d’approcher l’animal sauvage. Mais toutes les traditions sont appelées à s’éteindre, la culture n’a rien à voir avec les belluaires, et le spectacle ne doit pas faire oublier les coulisses. Notre propos ne sera pas de rejeter le cirque, mais il s’efforcera de démontrer que les numéros d’animaux sont désormais inadmissibles. Allons droit au fait l’animal de cirque est un esclave, au sens exact du terme il est vendu, dressé, et condamné à travailler jusqu’à la mort. Les paillettes, la musique, les lumières ne doivent pas faire oublier la vérité. Il suffit d’ouvrir les yeux. Voici les numéros d’animaux. Aux ours chaussés de patins à glace, aux fauves traversant de cercles de feu, aux éléphants dressés sur une patte, le public applaudit. La troupe des manchots qui font trois petits tours, et l’otarie qui joue au ballon déclenchent les rires. Mais le public sait-il que les manchots, l’otarie ont été arrachés à leur milieu, volés à la Nature ? Après leur tour de piste qui est leur seul exercice, l’otarie va retrouver sa baignoire, les fauves leurs cages étroites, l’alligator son baquet, et les éléphants leurs bracelets de fer qui les rivent au sol. En visitant la ménagerie », lamentable annexe des cirques, on peut trouver de tout, lézards, roussettes, serpents, jusqu’à l’hippopotame, aux loups et aux dromadaires, le public songe-t-il à l’inaction, aux douleurs, à l’absence de tout contact avec un congénère, à l’angoisse, à l’ennui mortel ? Peut-on imaginer la vie des animaux du voyage, ballottés de ville en ville, mal nourris, mal soignés, exhibés dans des cages à roulettes où ils ont à peine la place de se retourner ? En applaudissant, en riant, le public oublie la réalité du dressage, qui se fait plus souvent à la trique qu’au susucre. Dompter », dresser », c’est imposer à un animal, par la contrainte, un comportement anormal, artificiel, contraire à sa nature, et parfois nocif. Le dressage est une atteinte directe et grave non seulement à la physiologie de l’animal, mais aussi à sa dignité. Malgré les affirmations des dompteurs », le dressage ne cherche pas à développer les possibilités naturelles de l’animal il cherche à lui faire exécuter ce qu’il ne pourrait jamais faire dans la nature, il cherche à exhiber l’insolite, pour exciter la curiosité pour un spectacle commercial. Il ne faut pas applaudir aux numéros d’animaux, mais les huer ; il ne faut pas rire de l’animal ridiculisé et grotesque, mais le plaindre. L’animal savant est un pantin douloureux, qui doit nous faire honte. Aucun animal ne mérite cet asservissement, cet avilissement, pour le divertissement des hommes et le profit de certains. L’animal est maintenant mieux connu pour devoir subir ce sort. Sa souffrance est comparable à la nôtre, il communique avec ses semblables par des systèmes riches, sa pensée est bien plus complexe qu’on ne sait encore. De quel droit l’homme emprisonne, dresse, contraint, exploite et fait souffrir, sinon du droit du plus fort, c’est-à-dire du plus haïssable des droits ? L’animal mérite le respect, il est issu de 4 milliards d’années d’évolution sur la Terre, et ces 4 milliards sont insultés, bafoués, la Nature est insultée par les ours bicyclistes, les éléphants équilibristes, les tigres écuyers et les singes fumeurs de pipe. Il ne s’agit pas de souhaiter la disparition du spectacle du cirque, mais le monde du cirque doit comprendre que les considérations philosophiques et morales de son comportement à l’égard de l’animal vont aller en s’amplifiant. Ce phénomène marquera les prochaines décennies. Dès lors, si le spectacle du cirque veut survivre, il doit renoncer à des pratiques, traditionnelles peut-être, mais contraires au progrès moral. De la même façon que le cirque a renoncé à présenter en spectacle de malheureux êtres humains affligés de malformations congénitales, il doit, pour des raisons extrêmement voisines, renoncer à l’exhibition de l’animal sauvage, renoncer à sa détention et à son dressage, il doit faire disparaître ces ignobles ménageries d’animaux encagés à vie. Certains établissements l’ont déjà compris ils ont supprimé les numéros d’animaux sauvages de leur programme. D’autres ne font travailler que des animaux domestiques, en rejetant les exercices qui sont contraires à leur anatomie ou à leur physiologie, comme le sont le saut périlleux du chien ou la marche bipède du cheval. C’est là que réside un renouveau du cirque, dans un changement profond des esprits, dans l’abandon des routines, dans la recherche par les gens du cirque d’exercices lui permettant de montrer sa propre force, sa propre adresse, son propre courage. La notion de droits de l’animal s’affirme, droit au respect, droit à la non-souffrance par la faute de l’homme. Cette notion a une force qui s’oppose à l’asservissement de l’animal, et qui sera irrésistible. Si le monde du cirque ne veut pas le comprendre, ou s’il en est incapable, il est inéluctablement destiné à disparaître. Jean-Claude Nouët Pour aller plus loin sur la question des animaux dans les cirques, voir notre page d’information, ainsi qu’une sélection d’articles sur le site de la Fondation Droit animal, Éthique et Sciences LFDA. La LFDA s’engage depuis ses débuts pour mettre un terme à la captivité des animaux sauvages dans les cirques. Vous avez la possibilité de l’aider ici. Article publié dans le numéro 91 de la revue Droit Animal, Éthique & Sciences Le jardin d’Acclimatation célèbre mardi gras avec un carnaval costumé autour du thème des animaux. Ambiance festive assurée ! C’est une joyeuse faune qui est attendue mercredi au Jardin d’Acclimatation à Paris. Dès 14h entrée gratuite pour les enfants déguisés et leurs accompagnants, déguisés également !, les enfants pourront circuler entre les stands pour se faire maquiller par des professionnels, confectionner des animaux en papier mâché ou en origami, ou encore colorier selon leur envie l’affiche de l’événement, illustrée cette année par le dessinateur pour enfant Eric Héliot. Ils pourront également assister à des démonstrations de vol de rapaces et découvrir les numéros de cirque d’un facétieux chien savant. Mais la fête ne saurait être complète sans son traditionnel défilé. Pour cette édition consacrée aux animaux, chameaux, dromadaires, lamas, ânes et poneys de la Petite Ferme défileront au rythme de la batucada brésilienne. Mercredi 10 février, à partir de 14h au Jardin d’Acclimatation. Informations Salon du disque, CD et DVD de collection Musique, Jazz - Blues, CinémaAix-en-Provence 13090Du 27/05/2022 au 21/08/2022Cette animation devrait accueillir des centaines de personnes intéressées par tous les genres de musiques. Plus de 100 000 disques vinyle et affiches, magazines, tout ce qui se rapporte aux artistes, des articles d'une belle diversité et en excellent état, seront proposés par des disquaires professionnels. Les acheteurs trouvent à la fois de la marchandise la plus diverse, et surtout de bonne qualité. Il y en a pour tous les goûts, tous les genres, toutes les époques, des plus connus aux introuvables. Genres musicaux Rock, Jazz, Blues, Country, Soul, Pop, Rap, Funky, etc. Variétés françaises et étrangères, Folklore, documents sonores, affiches, bandes dessinées, musiques de films, etc...Tous les genres, toutes les époques ! Cirque theatre equestre sous chapiteau Création 2020 - 1h10 - Sous chapiteau Synopsis Un homme se retrouve plongé dans une vieille fête foraine poussiéreuse, qui, sous ses yeux, se réanime. Ce manège, c’est sa vie, ses doutes, ses joies, ses croyances, son histoire. Les chevaux du carrousel se détachent, les personnages de bois reprennent vie et viennent le tourmenter, le bousculer dans ses certitudes. Mélangeant humour, tendresse et force, dans un univers fantasque, où la poésie se vit sans parole, Avant la Nuit d’après tente de répondre à l’emblématique question... Être ou ne pas être ? Les souvenirs s’emmêlent au gré des passages des chevaux. Les acrobates s’en mêlent et ajoutent de la magie à ce tableau baigné de lumière et de fumée c’est fort, puissant et impressionnant. Avec sa dernière création, EquiNote emporte tout. Applaudissements et souvenirs. » Kilian KERBRAT EXTRAIT DE L'UNION - Decembre 2019 LE PROJET Ce nouveau projet de création est initié par Sarah Dreyer et Vincent Welter, porteurs de projet de la Cie EquiNote. Dès les premières phases d’écriture en 2017, ils poursuivent leur collaboration avec Arnault Mougenot metteur en piste de FaceCachée - 2015 et invitent Marie Molliens directrice artistique de la Cie Rasposo. Ils posent ensemble les intentions et la direction artistique de ce nouveau projet. L’envie de croiser des disciplines cirque, théâtre, musique, de travailler avec les animaux, de créer des contrastes entre le dialogue corporel avec le dialogue oral, d’affirmer une esthétique singulière, de porter une exigence sur l’écriture et la dramaturgie, forme les bases de cette nouvelle création. Crédit photos Alain Kaiser Scenographie Ce spectacle est joué sous un chapiteau en absides de 22m de diamètre avec une piste circulaire de 13m. Un gradin de 400 places est monté autour de cette piste. Au centre, vestige d’une époque passée, un vieux carrousel, décoré par Sarah Anstett, est arrêté. Dans notre manège, les figurines se réaniment et revivent le cours de leur vie, cherchant en vain à passer dans un après, symbolisé ici par une porte qui reste définitivement close. Si nous écrivons notre histoire dans un carrousel de forain, c’est parce qu’avant tout il est synonyme de fête pour les plus jeunes et porte l’image, enfouie en chacun de nous, de notre part d’enfance. Notre carrousel est un vrai partenaire de jeu pour les artistes, il est vivant et en perpétuelle transformation, et ses chevaux y ont repris leur liberté. Costumes Les interprètes sont comme des prisonniers dans la piste ; le public, ses sens en éveil, est immergé dans le spectacle. Il n’a plus qu’à se laisser guider, vers la nuit d’après.... Les costumes, signés Solenne Capmas, sont intemporels et mélangent les matières. Ils sont inspirés par l’univers forain, tant pour les artistes que pour les chevaux. Musique La création musicale de ce spectacle est composée et interprétée en live par David Koczij. Elle est le lien entre le public et la piste, jonglant entre chant, percussions, guitare, clavier, basse, accordéon et autres instruments pour emporter le spectateur dans le tourbillon de notre manège. Presse Le cheval sous le chapiteau de la Cie Equinote n’est pas celui dont on joue, simplement celui avec qui on voltige mais il semble révéler la part de vérité de chacun des protagonistes. Autant de situations que la rencontre avec le cheval permet de dénouer, de libérer, d’ouvrir. Festival d'AVIGNONAssociation AF&C "Les souvenirs s'emmêlent au gré des passages des chevaux. Les acrobates s'en mêlent et ajoutent de la magie. C'est fort, puissant impressionnant. EquiNote emporte tout. Applaudissements et souvenirs " Extrait de l'UnionKillian KERBRAT - Decembre 2019 Equinote, c'est d'abord une rencontre entre l'homme et l'animal qui se joue au gré d'une dramaturgie dont le but est de repousser les murs, faire tomber les masques, s'accomplir, s'évader et s'amuser. DNA - AlsaceIuliana SLAZANI CANTOR Au plus près de l’humain et des chevaux, en belle harmonie. Que l’on ne s’y trompe pas sans minimiser le moins du monde le travail acharné des athlètes traditionnellement affiliés à ce genre de pratique, il est à mon sens autrement plus difficile de faire semblant » d’hésiter, de se tromper, d’être perdu et de choisir d’en rire, que d’exposer ses talents, fussent-ils prodigieux AVIGNON - INTERCINETHVeronique Blin Précédent Suivant Videos Teaser du spectacle La bande annonce du spectacle Reportage sur le spectacle L'équipe en parle chevaux Les piliers du spectacle Les chevaux sont les réelles sources de notre expression, compagnons de route, compagnons de jeu et compagnons d’inspiration. Ces êtres vivants symboles de liberté et d’espaces savent manier le dialogue des émotions et des sensibilités, un dialogue qui ne s’entend pas, ne se voit pas mais qui se vit. Ils placent immanquablement leurs partenaires humains dans un appel à la justesse, la clarté, l’intégrité, la confiance et la sincérité tout en vivant le moment rythme quotidien de la compagnie est imposé par celui des chevaux en tenant compte de leur bien-être. Tous nos chevaux ont une discipline dominante pour le spectacle, là où ils sont le plus à l’aise en fonction de leur physique et de leur caractère, nous ne forçons pas le naturel de chacun, au contraire, nous les accompagnons individuellement pour mettre à profit leur prédispositions dans la bienveillance et la patience. Dans Avant la Nuit d’après, chaque cheval a un rôle écrit et adapté à son individualité. Le travail équestre est axé sur deux disciplines le dressage en liberté, dialogue subtil dans l’espace, et la voltige fondée sur le rythme, l’écoute et le contact corporel. EQUIPE Mise en piste MARIE MOLLIENS DISTRIBUTION Séverine Bellini contorsion-mât chinoisSarah Dreyer voltigeuse à chevalAlfred Gilleron mât chinoisDavid Koczij musicien, chanteurDaniel Péan comédien, circassienVincent Welter voltigeur à cheval Avec 6 chevaux et 1 chiens Technicienne plateau – Palfrenière Marguerite DavenpoortParticipation à l’écriture du projet Arnault MougenotCréation lumière Marie MolliensCréation musicale David KoczijRégisseur lumière Nicolas BriolRégisseuse son Léa VuilleminCostumière Solenne CapmasDécors Sarah Anstett – Vincent Welter Chloé Vos Coproduction et residences Coproductions Réseau Grand CIEL, Pôle Spectacle Vivant de la Communauté d’Agglomération de Saint-Dié-des-Vosges, CIRCa pôle national cirque Auch Occitanie, Espace Athic – Obernai, Eclats de Rue – Ville de La Machinerie à Homécourt-Mancieulles, Le Théâtre Firmin Gémier / La Piscine,Pôle National Cirque d’Île-de-France à Antony, L’Espace 110 Centre culturel de la ville d’Illzach, CIRCa pôle national cirque à Auch Occitanie. YALLAH Création 2021 – 40mn – En plein air Niro Incarnation de la joie de vivre Un grand merci à toutes les personnes qui ont participés à ce merveilleux projet et que nous avons oubliés. Intentions Note d'intention artistique Comment reagir face A la mort ? Cette question est très différente d’une culture à l’autre et conditionne bien souvent notre rapport à la vie, à nos peurs, à nos angoisses. Dans de multiples civilisations, le cheval est symbole de passeurs d’âmes, chargé de conduire les défunts vers de nouveaux horizons. Avant la Nuit d’après invite le spectateur à voyager dans un entre deux mondes, à visiter ce passage, à l’imaginer aux cotés des chevaux qui reprennent leur liberté. Dans un univers fantasmagorique, entre errance, questionnement, jubilation, un autre point de vue est proposé celui où la mort est un passage, une étape avant la suite, une avancée. Les chevaux ne sont pas anodins dans le traitement de ce sujet car ils possèdent une grande intuition aux dialogues de la pensée et de l’esprit. Ils sont aussi sensibles aux corps dans l’espace et engagent l’homme qui les côtoient à se dépasser, à se remettre en question. Avec Avant la Nuit d’après, nous avons décidé de nous intéresser au personnage d’Hamlet de Shakespeare. Nous nous sommes posés la question de ce qu’il lui arriverait s’il y avait cet après ; un après sa dernière scène... Que pourrait-il arriver une fois le rideau tombé ? Est-ce que mort, Hamlet serait enfin apaise, debarrasse de sa folie, et de ses fantomes ? Ou, est-ce qu’au contraire, il serait toujours pris dans sa soif de vengeance ?Hamlet a été une source d’inspiration aux sujets universels la soif de pouvoir, la passion amoureuse, la vengeance, la folie, en témoignent les relations des personnages de cette pièce dont nous avons gardé les traits de caractères et les enjeux. Dans un voile de poussière et de brume, aux couleurs talquées et poudreuses, aux ambiances oubliées de fête foraine, les protagonistes sont invités à un dernier tour de manège en attendant que les portes s’ouvrent. Avec humour et passion les personnages de cette fable trouveront ici des réponses à leurs questions, si toutefois ils se les posent… Mise en sCene Marie MOLLIENS NOTE DE MARIE MOLLIENS À travers ce travail avec la Cie Equinote et ce projet pour un spectacle équestre et familial, je poursuis mon travail autour de l’animal en scène, ce qu’il questionne, ce qu’il renvoie. Sans artifice et sans interprétation, il est simplement juste présence . Là, pour moi, le cheval est une présence absolument charnelle. Mettre en scène du cirque équestre, c’est principalement mettre en présence le corps de l’animal avec le corps de l’acrobate, les faire se correspondre, les mettre en communion, pour que l’un sublime l’autre et inversement. Pour parler du temps et de ses fantômes, je prendrai Hamlet par la fin, là où tout est déjà joué. Il ne s’agit pas de vouloir se confronter à la puissance idéologique de cette matière monstrueuse et gigantesque qu’est cette pièce. C’est l’enjeu surtout d’utiliser sa force, et ses lectures universelles. La piste galopée, serait le terrain d’expression de son Cri celui de lutter corps à corps avec le fracas de vivre, celui de la survie, celui de l’âme et du corps, du temps et de la mort, la volonté de devenir soi, avec le cheval comme passeur, guide ou juge. Ce sera donc la chair, plus que la représentation des idées et des intentions qui sera mise en avant sur la piste. Une chair suffocante d’où le cri va sortir. Un cri tragique ou comique, étrange comme un rire nerveux. une chair comme celle de l’acrobate comprimé dans son costume trop ajusté, qui délivre l’impossible posture par sa prise de risque et son savoir faire extraordinaire. ou une chair puissante et sauvage comme celle du cheval au plus près du spectateur, qui la ressentira comme une force psychique, instinctive ou pulsionnelle. L’esthétique appartiendra aux inspirations foraines et talqués des images de cirque poudreux, comme dans la nuit des forains de Bergman, l’énergie s’inspirera de celle de Gertrude-le cri de Howard Barker. » MARIE

au cirque c est un chien savant