Pourles articles homonymes, voir CDD . En France, en droit du travail, un contrat à durée déterminée ( CDD) de droit privé (pour la fonction publique les CDD sont de droit public) est un contrat de travail pour lequel un employeur ( société, entreprise) peut recruter directement un salarié pour une durée déterminée, car la cause de
4 remplacement d'un chef d'entreprise artisanale, industrielle ou commerciale, d'une personne exerçant une profession libérale, de son conjoint participant effectivement à l'activité de l'entreprise à titre professionnel et habituel ou d'un associé non salarié d'une société civile professionnelle, d'une société civile de moyens d'une
Codedu travail. DerniÚre mise à jour des données de ce code : 01 août 2022 Section 3 : Période d'essai. (Articles L1242-10 à L1242-11) Article L1242-10 ; Article L1242-11 ; Section 4 : Forme, contenu et transmission du contrat. (Articles L1242-12 à L1242-13) Article L1242-12 ; Article L1242-13 ; Section 5 : Conditions d'exécution du contrat. (Articles L1242
ArticleL1242-10 du Code du travail. DisplayCustomHeader. DisplayLogo. Publications Office of the European Union. MainSearch. MainSearch. Select. More Advanced search Browse by subject Expert Search. Language Selector . BasketSummary. 0. X. Basket x items X; This item has been added. Qty: x ⏠x. Subtotal
ArticleL1242-3 du Code du travail : consulter gratuitement tous les Articles du Code du travail. Le Code du travail regroupe les lois relatives au droit du travail français. Gratuit : Retrouvez l'intégralité du Code du travail ci-dessous : Article L1242-3. Entrée en vigueur 2020-12-27. Outre les cas prévus à l'article L. 1242-2, un contrat de travail à durée déterminée peut
UnCDD abusif, câest dâabord un CDD qui ne doit pas ĂȘtre utilisĂ© Ă la place dâun CDI. â Article L1242-1 du Code du travail: Un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă lâactivitĂ© normale et permanente de lâentreprise.
MINISTĂREDU TRAVAIL . Direction rĂ©gionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) UnitĂ© DĂ©partementale de lâAube- - 2 rue Fernand Giroux- 10025 Troyes cedex Grand Est UnitĂ© dĂ©partementale de lâAube JUIN 2018 EMPLOI DES ADOLESCENTS DE 14 ET 15 ANS
zQQa. En vigueur Le contrat de travail à durée déterminée peut comporter une période d'essai. Sauf si des usages ou des stipulations conventionnelles prévoient des durées moindres, cette période d'essai ne peut excéder une durée calculée à raison d'un jour par semaine, dans la limite de deux semaines lorsque la durée initialement prévue au contrat est au plus égale à six mois et d'un mois dans les autres cas. Lorsque le contrat ne comporte pas de terme précis, la période d'essai est calculée par rapport à la durée minimale du contrat.
Moins dangereuse que la prise dâacte de la rupture du contrat de travail par le salariĂ©, la rĂ©siliation judiciaire est opportune et salvatrice pour le salariĂ© prisonnier dâune situation dĂ©lĂ©tĂšre et confrontĂ© Ă des manquements graves de la part de son employeur. Point sur une action efficace qui a fait ses preuves devant le conseil de prudâhommes. Une action tirĂ©e du droit civil. La rĂ©siliation judiciaire tient son fondement dans le droit civil aux articles 1217, 1224 et 1227 Ă 1230 du code civil Article 1217 La partie envers laquelle lâengagement nâa pas Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©, ou lâa Ă©tĂ© imparfaitement peut ⊠â provoquer la rĂ©solution du contrat ⊠» ; Article 1224 La rĂ©solution rĂ©sulte soit ⊠ou dâune dĂ©cision de justice » ; Article 1227 La rĂ©solution peut, en toute hypothĂšse, ĂȘtre demandĂ©e en justice » ; Article 1228 Le juge peut, selon les circonstances, constater ou prononcer la rĂ©solution ou ordonner lâexĂ©cution du contrat ⊠». Ces rĂšgles sont applicables aux relations entre un salariĂ© et son employeur. Ainsi, la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail est une procĂ©dure en vertu de laquelle le juge prudâhomal va pouvoir rompre le contrat de travail liant un salariĂ© et son employeur, sur demande dâune des parties en principe le salariĂ© qui invoque des manquements contractuels graves de son cocontractant. Lâaction en rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail relĂšve de la compĂ©tence du Conseil de prudâhommes. Cass. soc., 13 mai 2003, n° Cass. soc., 30 mai 2013, n° Une action en rĂ©siliation du contrat de travail par principe rĂ©servĂ©e au salariĂ©. Par principe, seul le salariĂ© peut saisir le Conseil de prudâhommes afin de solliciter la rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail. A lâinverse, lâemployeur est par principe irrecevable Ă demander la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail dâun salariĂ©. Cass. Soc. 20 janvier 1998, n°95-43350 De mĂȘme, dans le cadre dâune action en rĂ©siliation judiciaire intentĂ©e par le salariĂ©, lâemployeur ne peut pas former une demande reconventionnelle visant Ă faire prononcer la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail aux torts du salariĂ©. Cass. Soc. 29 juin 2005, n°03-41966 Cette irrecevabilitĂ© se justifie par le fait que lâemployeur dispose dâun pouvoir disciplinaire sur le salariĂ© qui lui permet de le sanctionner sâil estime que ce dernier a manquĂ© Ă ses obligations contractuelles. Ainsi, si lâemployeur considĂšre que le salariĂ© a manquĂ© de façon si grave Ă ses obligations que le contrat de travail doit ĂȘtre rompu, il doit licencier ce dernier en respectant la procĂ©dure lĂ©gale ou conventionnelle de licenciement. Lâeffet pervers de lâouverture de la rĂ©siliation judiciaire Ă lâemployeur serait que cette action devienne un substitut de licenciement utilisĂ© pour Ă©viter la procĂ©dure de licenciement. Si malgrĂ© tout lâemployeur demande la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail de son salariĂ©, cette action sâanalysera en un licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. Cass. soc., 5 juillet 2005, n° Cass. soc., 17 mars 2010, n° Il existe une seule et unique exception Ă cette rĂšgle dans le cas trĂšs prĂ©cis Ă©noncĂ© Ă lâarticle L6222-18 du code du travail rupture anticipĂ©e dâun contrat dâapprentissage. Lâaction en rĂ©siliation judiciaire entraĂźne-t-elle la rupture du contrat de travail ? Non ! A la diffĂ©rence de la prise dâacte qui a pour effet de rompre immĂ©diatement le contrat de travail, lâaction en rĂ©siliation judiciaire nâa pas pour effet de rompre le contrat de travail. La simple saisine du Conseil de prudâhommes nâa aucun impact et le contrat de travail continue de se poursuivre au cours de lâinstance, selon les conditions de travail habituelles. Une action fondĂ©e sur des manquements suffisamment graves de lâemployeur. Cette exigence rĂ©sulte de lâarticle 1224 du code civil qui dispose que La rĂ©solution rĂ©sulte soit ⊠soit, en cas dâinexĂ©cution suffisamment grave, dâune notification du crĂ©ancier au dĂ©biteur ou dâune dĂ©cision de justice ». Le salariĂ© doit donc fonder sa demande de rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail sur des manquements contractuels de son employeur. Ces manquements doivent ĂȘtre suffisamment graves », câest-Ă -dire dâune gravitĂ© telle quâils rendent impossible la poursuite du contrat de travail. La charge de la preuve pĂšse sur le salariĂ© il lui appartient de prouver les manquements ainsi que leur gravitĂ©. Cass. soc., 14 septembre 2016, n° Les juges apprĂ©cient souverainement si les manquements de lâemployeur sont dâune gravitĂ© suffisante pour justifier la rĂ©siliation du contrat de travail. Cass. soc., 15 mars 2005, n° A noter que le juge examine la gravitĂ© des manquements invoquĂ©s le jour oĂč il statue et non au jour oĂč ils se sont prĂ©tendument dĂ©roulĂ©s. Les manquements doivent donc toujours ĂȘtre existants au jour oĂč le Conseil statue. Ainsi, lâemployeur peut rĂ©gulariser la situation entre la saisine du Conseil de prudâhommes et le jour oĂč celui-ci statue et si les manquements ont disparu au jour oĂč le Conseil statue, la rĂ©siliation judiciaire nâest plus justifiĂ©e. Cass. soc., 29 janvier 2014, n° Pour apprĂ©cier la gravitĂ© des manquements, les juges prennent en compte les circonstances dans lesquelles ces manquements sont intervenus, leurs consĂ©quences et ils sont aussi attentifs Ă leur anciennetĂ©. Ils considĂšrent notamment depuis 2014 que des manquements anciens remontant Ă plusieurs mois ou plusieurs annĂ©es ne justifient pas la rĂ©siliation du contrat dans la mesure oĂč ils nâont pas empĂȘchĂ© la poursuite du contrat de travail. Cass. soc., 26 mars 2014, n° NĂ©anmoins, rĂ©cemment, la Cour de cassation est venue apporter une nuance concernant la prise dâacte qui semble aussi pouvoir sâappliquer Ă la rĂ©siliation judiciaire. Le 15 janvier 2020, la Cour de cassation a validĂ© le raisonnement de la Cour dâappel qui considĂ©rait que lâanciennetĂ© des manquements nâempĂȘchait pas de dĂ©clarer la prise dâacte imputable Ă lâemployeur en raison de la persistance des manquements qui a rendu impossible le maintien du salariĂ© dans lâentreprise et la poursuite du contrat de travail ». Cass. soc., 15 janvier 2020, n° En dâautres termes, la persistance de manquements anciens peut justifier une prise dâacte et, par analogie, pourrait a priori justifier une rĂ©siliation judiciaire. Exemples de manquements jugĂ©s suffisamment graves pour entraĂźner la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail le fait pour un supĂ©rieur hiĂ©rarchique de discrĂ©diter le salariĂ© ; Cass. soc., 15 mars 2000, n° le fait de porter atteinte Ă la dignitĂ© du salariĂ© ; Cass. soc., 7 fĂ©vrier 2012, n° le fait dâavoir modifiĂ© le contrat de travail sans lâaccord du salariĂ© en lâespĂšce passage dâun horaire de jour Ă un horaire de nuit ; Cass. soc., 9 octobre 2013, n° le fait que le salariĂ© soit victime dâun harcĂšlement moral ; Cass. soc., 11 dĂ©cembre 2015, n° le fait pour lâemployeur de manquer Ă son obligation de sĂ©curitĂ© de rĂ©sultat ; Cass. soc., 8 juin 2017, n° le non-respect des temps de repos hebdomadaires ; Cass. soc., 7 octobre 2003, n° A lâinverse, les manquements nâont pas Ă©tĂ© jugĂ©s suffisamment graves dans les hypothĂšses suivantes Mise en Ćuvre tardive dâune visite mĂ©dicale de reprise ; Cass. soc., 21 octobre 2014, n° Non-remboursement des frais professionnels lorsque le salariĂ© nâapportait aucun justificatif desdits frais malgrĂ© les demandes de lâemployeur ; Cass. soc., 13 juin 2012, n° Issues de lâaction en rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail. Lâaction en rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail peut connaĂźtre deux issues 1. Le Conseil de prudâhommes prononce la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail du salariĂ© aux torts de lâemployeur Si le Conseil de prudâhommes estime lâemployeur a commis des manquements si graves quâils empĂȘchent la poursuite du contrat de travail, il prononcera la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail aux torts exclusifs de lâemployeur. Dans ce cas, la rĂ©siliation produit les effets dâun licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. Cass. soc., 20 janvier 1998, n° Cass. soc., 10 dĂ©c. 2003, n° Le salariĂ© peut ainsi prĂ©tendre Au paiement dâune indemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse en fonction du barĂšme Macron prĂ©vu par lâarticle du Code du travail, A lâindemnitĂ© lĂ©gale ou conventionnelle de licenciement, A lâindemnitĂ© lĂ©gale ou conventionnelle de prĂ©avis et lâindemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s sur prĂ©avis, A lâindemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s. La rĂ©siliation judiciaire peut aussi produire les effets dâun licenciement nul si le cas dâespĂšce se trouve dans une des hypothĂšses suivantes Violation dâune libertĂ© fondamentale, Licenciement dâun tĂ©moin ou dâune victime dâun harcĂšlement moral ou sexuel C. trav., art. L1152-3 et L1153-4, Licenciement discriminatoire C. trav., art. L1132-4 et L1134-4, Licenciement dâun salariĂ© protĂ©gĂ© en raison de lâexercice de son mandat, Licenciement dâune femme lors de sa maternitĂ©, Licenciement dâun salariĂ© victime dâun accident du travail ou dâune maladie professionnelle. Dans tous ces cas de nullitĂ©, le barĂšme prĂ©vu Ă lâarticle L1235-3 du Code du travail ne sâapplique pas et le juge octroie au salariĂ© une indemnitĂ© qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă 6 mois de salaire selon lâarticle L1235-3-1 du Code du travail. Dans le cas dâun licenciement nul, le salariĂ© a aussi droit aux indemnitĂ©s de fin de contrat indemnitĂ© de licenciement, indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s et indemnitĂ© de prĂ©avis. 2. Le Conseil refuse de prononcer la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail du salariĂ©. Si le juge estime que les manquements reprochĂ©s Ă lâemployeur ne justifient pas la rupture du contrat de travail, il dĂ©boutera le salariĂ©. Dans ce cas, le contrat de travail se poursuit. Cass. soc., 26 sept. 2007, n° Cass. soc., 17 mars 2010, n° Cass. soc., 7 juill. 2010, n° Date de la rupture du contrat de travail en cas de rĂ©siliation judiciaire Si le juge prononce la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail et que le salariĂ© est toujours au service de son employeur Ă ce moment-lĂ il nây a pas eu de rupture du contrat entre la saisine du juge et le jugement, le contrat est rompu au jour du prononcĂ© du jugement. Cass. soc., 11 janv. 2007, n° Cass. soc., 21 sept. 2016, n° Si le contrat a Ă©tĂ© rompu pour un autre motif licenciement⊠entre le moment de la saisine et du jugement et que les juges prononcent la rĂ©siliation judiciaire la rupture remontre Ă la date de rupture du contrat de travail. Cass. soc., 15 mai 2007, n° Si la dĂ©cision du Conseil de prudâhommes fait lâobjet dâun appel et que lâappel confirme la rĂ©siliation judiciaire La rupture reste fixĂ©e au jour du jugement prudâhomal prononçant la rĂ©siliation si le salariĂ© a cessĂ© de travailler pour lâemployeur au moment de ce jugement, La rupture est fixĂ©e au jour de lâarrĂȘt de la Cour dâappel si le salariĂ© a continuĂ© Ă travailler pour son employeur entre le jugement du Conseil de prudâhommes et le jugement de la Cour dâappel. Cass. soc., 21 janv. 2014, n° n° 130 FS - P + B Articulation entre la rĂ©siliation judiciaire et les autres modes de rupture du contrat de travail HypothĂšse 1 le salariĂ© saisi le Conseil de prudâhommes en demandant la rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail puis signe une rupture conventionnelle avec son employeur avant le jugement. Si la rupture conventionnelle est signĂ©e et que sa validitĂ© nâest pas contestĂ©e dans lâannĂ©e qui suit son homologation, la demande de rĂ©siliation judiciaire introduite antĂ©rieurement devient sans objet. Cass. soc., 10 avr. 2013, n° HypothĂšse 2 le salariĂ© demande au Conseil de prudâhommes de prononcer la rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail puis est licenciĂ© par son employeur avant le jugement. Dans ce cas, le Conseil de prudâhommes doit dâabord se prononcer sur la demande de rĂ©siliation judiciaire et ce nâest que sâil la considĂšre injustifiĂ©e quâil statuera sur le bien-fondĂ© du licenciement. Cass. soc., 16 fĂ©vr. 2005, n° Cass. soc., 21 mars 2007, n° Si le Conseil de prudâhommes juge la demande de rĂ©siliation judiciaire comme fondĂ©e, elle sâanalyse en un licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. Cass. soc., 22 mars 2006, n° Dans ce cas, la date de rupture est fixĂ©e Ă la date dâenvoi de la lettre de licenciement. Cass. soc., 15 mai 2007, n° Si le Conseil de prudâhommes juge la demande de rĂ©siliation judiciaire infondĂ©e, il se prononce sur le bien-fondĂ© du licenciement et dans ce cas, il peut juger que le licenciement est fondĂ© ou que le licenciement est sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. Ce nâest pas parce que le Conseil de prudâhommes dĂ©boute le salariĂ© de sa demande de rĂ©siliation judiciaire quâil jugera forcĂ©ment que le licenciement est fondĂ©. HypothĂšse 3 le salariĂ© demande au Conseil de prudâhommes de prononcer la rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail puis dĂ©missionne avant le jugement. Dans ce cas, la dĂ©mission rend la demande de rĂ©siliation judiciaire sans objet. HypothĂšse 4 le salariĂ© demande au Conseil de prudâhommes de prononcer la rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail en raison des manquements graves de son employeur puis prend acte de la rupture de son contrat en raison des mĂȘmes manquements. Il est possible pour le salariĂ© de prendre acte de la rupture de son contrat en raison des mĂȘmes manquements de lâemployeur qui ont justifiĂ© sa demande de rĂ©siliation judiciaire. Cass. soc., 15 mars 2006, n° Dans ce cas, les juges se prononceront uniquement sur la prise dâacte la prise dâacte de la rupture par le salariĂ© en raison de faits quâil reproche Ă lâemployeur entraĂźne la cessation immĂ©diate du contrat de travail en sorte quâil nây a plus lieu de statuer sur la demande de rĂ©siliation judiciaire introduite auparavant ». Cass. soc., 31 oct. 2006, n° Cass. soc., 31 oct. 2006, n° Cass. soc., 31 oct. 2006, n° Distinction entre rĂ©siliation judiciaire et prise dâacte de la rupture du contrat de travail Dans lâesprit de nombreuses personnes, rĂ©siliation judiciaire et prise dâacte de la rupture du contrat de travail se confondent. Pourtant, il a Ă©tĂ© jugĂ© que ces deux modes de rupture ne se confondaient pas. Cass. soc., 21 mars 2007, n° Cass. soc., 19 nov. 2014, n° En effet, ces deux modes de rupture sont distincts sur de nombreux points La procĂ©dure nâest pas la mĂȘme - Le salariĂ© saisit le Conseil de prudâhommes dâune demande de rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail, - Concernant la prise dâacte, le salariĂ© doit dâabord informer son employeur quâil prend acte de la rupture de son contrat de travail en raison des manquements graves de son employeur, puis dans un second temps il saisit le Conseil de prudâhommes afin que ce dernier requalifie la prise dâacte en licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse ou licenciement nul le cas Ă©chĂ©ant. Les effets sur le contrat de travail ne sont pas les mĂȘmes - La demande de rĂ©siliation judiciaire ne rompt pas le contrat de travail et le salariĂ© continue Ă travailler dans lâentreprise jusquâau prononcĂ© de la rĂ©siliation judiciaire du contrat de travail par le Conseil de prudâhommes si rĂ©siliation il y a, - A lâinverse, la prise dâacte de la rupture du contrat de travail par le salariĂ© rompt immĂ©diatement le contrat de travail. Les effets de lâĂ©chec de lâaction ne sont pas les mĂȘmes - Si les juges considĂšrent que la rĂ©siliation judiciaire est infondĂ©e, le contrat de travail se poursuit, - Si les juges considĂšrent que la prise dâacte est infondĂ©e, ils feront produire Ă cette prise dâacte les effets dâune dĂ©mission et le salariĂ© nâaura pas droit aux indemnitĂ©s de fin de contrat indemnitĂ© de licenciement, indemnitĂ© de prĂ©avis et aux indemnitĂ©s de chĂŽmage. Surtout si la prise dâacte produit les effets dâune dĂ©mission, le salariĂ© peut ĂȘtre condamnĂ© Ă payer Ă son employeur lâindemnitĂ© correspondant au prĂ©avis quâil nâa pas exĂ©cutĂ© Cass. soc., 23 janv. 2019, n° La prise dâacte est donc beaucoup plus risquĂ©e que la demande de rĂ©siliation judiciaire. Les rĂšgles sont diffĂ©rentes concernant la rĂ©traction - Lâaction en rĂ©siliation judiciaire peut ĂȘtre rĂ©tractĂ©e Ă tout moment, le salariĂ© peut se dĂ©sister de son action librement, - La prise dâacte entraĂźne une rupture immĂ©diate du contrat de travail et ne peut donc ĂȘtre rĂ©tractĂ©e Cass. soc., 23 juin 2015, n°
La pĂ©riode dâessai est prolongĂ©e en cas dâarrĂȘt maladie. La date de fin de la pĂ©riode dâessai est repoussĂ©e de la durĂ©e exacte de lâabsence pour maladie, dans la limite de la durĂ©e de lâessai restant Ă courir non exĂ©cutĂ©e. DĂ©finition de la pĂ©riode dâessai La pĂ©riode dâessai permet Ă lâemployeur dâĂ©valuer les compĂ©tences du salariĂ© dans son travail, notamment au regard de son expĂ©rience, et au salariĂ© dâapprĂ©cier si les fonctions occupĂ©es lui conviennent article L 1221-20 du Code du travail. Pendant cette pĂ©riode, le contrat de travail peut ĂȘtre rompu par lâemployeur ou le salariĂ©, sans motif et sans indemnitĂ© article L1231-1 C. trav.. La pĂ©riode dâessai ne se prĂ©sume pas, elle doit donc ĂȘtre expressĂ©ment prĂ©vue par la lettre dâengagement ou le contrat de travail article L1221-23 C. trav.. A dĂ©faut pour lâemployeur dâavoir prĂ©vu cette pĂ©riode dâessai, il ne peut y soumettre le salariĂ©. Lâarticle L1221-19 du Code du travail fixe la durĂ©e maximale de la pĂ©riode dâessai en CDI en fonction des catĂ©gories de salariĂ©s. Lâarticle L1242-10 et L1242-11 du Code du travail fixe la durĂ©e maximale de la pĂ©riode dâessai en CDD 1 jour par semaine, dans la limite de 2 semaines si la durĂ©e du contrat ne dĂ©passe par 6 mois / 1 mois dans les autres cas. La pĂ©riode dâessai dĂ©bute le jour mĂȘme de la conclusion du contrat de travail Cass. soc n°04-44544. Lorsque la pĂ©riode dâessai est exprimĂ©e en jour, le dĂ©compte se fait en jours calendaires pour les CDI et CDD. Et lorsque la pĂ©riode dâessai est exprimĂ©e en semaines ou en mois, le dĂ©compte se fait en semaines civiles ou en mois calendaires, sauf dispositions contractuelles contraires Cass. soc 2011 n°09-72165 pour les CDI et CDD. Le renouvellement de la pĂ©riode dâessai La pĂ©riode dâessai peut ĂȘtre renouvelĂ©e une fois, Ă la double condition que cette possibilitĂ© de renouvellement soit prĂ©vue - par un accord de branche Ă©tendu, ou la convention collective nationale CCN Ă©tendue, applicables Ă l'entreprise, qui en fixe les conditions et les durĂ©es ; - par la lettre dâengagement ou le contrat de travail. Si la possibilitĂ© de renouveler la pĂ©riode dâessai doit ĂȘtre inscrite dans le contrat de travail, le renouvellement doit seulement ĂȘtre envisagĂ©. Celui-ci ne doit en aucun cas ĂȘtre dĂ©cidĂ© dĂšs la conclusion du contrat de travail Cass. soc. 2006, n°05-44806 ; Cass. soc. n°07-44090. Ainsi, un avenant renouvelant la pĂ©riode dâessai le mĂȘme jour que la signature du contrat de travail nâest pas valable Cass. soc. 2005, n°02-47400. Lâaccord du salariĂ© au renouvellement de sa pĂ©riode dâessai est obligatoire. Lâaccord du salariĂ© doit ĂȘtre exprĂšs, rĂ©sulter dâune manifestation de volontĂ© claire et non Ă©quivoque et intervenir au cours de la pĂ©riode initiale Cass. soc. 2009, n°07-44090 ; Cass. soc. n°08-43008. Quand un employeur remet Ă un salariĂ© une lettre lâinformant du renouvellement, il ne peut pas considĂ©rer que celui-ci a donnĂ© son accord parce quâil nâa pas protestĂ© et a continuĂ© Ă travailler Cass. soc. n°86-41102. Lâaccord du salariĂ© nâest pas acquis quand il a signĂ© un document dâĂ©valuation, Ă lâissue de sa pĂ©riode dâessai, dans lequel lâĂ©valuateur conseillait un renouvellement de cette pĂ©riode Cass. soc. n°04-46406. Un e-mail aux termes ambigus ne constitue pas non plus lâaccord exprĂšs requis pour que la pĂ©riode dâessai soit renouvelĂ©e Cass. soc. n°08-43244. La prolongation de la pĂ©riode dâessai Si le contrat de travail venait Ă ĂȘtre suspendu, la pĂ©riode dâessai serait prolongĂ©e pour une durĂ©e Ă©quivalant Ă celle de cette suspension. Durant un arrĂȘt de travail, le salariĂ© nâest pas en mesure de dĂ©montrer ses qualitĂ©s professionnelles, le contrat de travail Ă©tant suspendu. DĂšs lors, les cas de suspension du contrat de travail donnant lieu Ă une prolongation de la pĂ©riode dâessai sont notamment les suivants arrĂȘt de travail pour maladie Cass. soc. n°90-45318, fermeture pour congĂ©s annuels de lâentreprise Ă condition que le salariĂ© cesse son activitĂ© pendant ce laps de temps Cass. soc. n°94-40042 ; Cass. soc. n°96-40344, accidents du travail, congĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiaux, chĂŽmage partiel, congĂ© pour examen, congĂ© sans solde, etc. Ainsi, il est de jurisprudence constante que lâarrĂȘt de travail pour maladie suspend le contrat de travail et rend obligatoire la prolongation de la pĂ©riode dâessai dâune durĂ©e Ă©quivalente Ă lâarrĂȘt. Par Maitre Virginie LANGLET Avocat au Barreau de Paris 57 Bd de Picpus 75012 PARIS TĂ©l Sources Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 15 mars 2006 n°04-44544 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 28 avril 2011 n°09-72165 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 11 mars 2009 RG n°07-444090 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 2 mars 2005 RG n°02-47400 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 21 dĂ©cembre 2006 RG n°05-44806 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 11 mars 2009 RG n°07-44090 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 25 novembre 2009 RG n°08-43008 Cour de Cassation, chambre sociale, arrĂȘt du 23 mars 1989 RG n°86-41102 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 15 mars 2006 n°04-46406 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 16 juin 2010 n°08-43244 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 26 mai 1994 n°90-45318 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 5 mars 1997 n°94-40042 Cour de Cassation chambre sociale arrĂȘt du 3 juin 1998 n°96-40344
LâinvaliditĂ© est une notion de SĂ©curitĂ© sociale. Sa reconnaissance permet au salariĂ© de percevoir une pension dâinvaliditĂ© venant compenser la perte de salaire entraĂźnĂ©e par lâĂ©tat de santĂ©. En principe, cette reconnaissance dâinvaliditĂ© nâa aucune incidence sur le contrat de travail en cours du salariĂ©. NĂ©anmoins, câest lâaptitude Ă occuper le poste de travail qui peut affecter le contrat de travail. Quâest-ce que lâinvaliditĂ© ? LâinvaliditĂ© est la rĂ©duction de la capacitĂ© de travail dâune personne dâau moins 2/3 suite Ă une maladie ou un accident non professionnel. Autrement dit, il sâagit dâune reconnaissance par la sĂ©curitĂ© sociale de lâincapacitĂ© de travail dâun salariĂ© ayant entraĂźnĂ© une perte de gain dâau moins 66% de la rĂ©munĂ©ration normale des travailleurs de la mĂȘme catĂ©gorie et travaillant dans la mĂȘme rĂ©gion. Le classement en invaliditĂ© du salariĂ© est, de fait, une notion de sĂ©curitĂ© sociale dont lâobjectif est essentiellement indemnitaire. En effet, une pension est attribuĂ©e, au titre de cette invaliditĂ©, ayant pour objet de compenser la perte de salaire entraĂźnĂ©e par lâĂ©tat de santĂ© [1]. Quels sont les niveaux dâinvaliditĂ© ? Il existe trois catĂ©gories dâinvaliditĂ© [2] CatĂ©gorie 1 les invalides en capacitĂ© dâexercer une activitĂ© professionnelle, CatĂ©gorie 2 les invalides dĂ©clarĂ©s incapables dâexercer une quelconque activitĂ© professionnelle sous rĂ©serve dâune dĂ©claration dâinaptitude par le mĂ©decin du travail, CatĂ©gorie 3 les invalides absolument incapables de travailler et qui ont besoin en plus de recourir Ă une tierce personne pour les actes de la vie courante. Quelle est la diffĂ©rence entre invaliditĂ©, incapacitĂ© et inaptitude ? LâinvaliditĂ© est Ă diffĂ©rencier de lâincapacitĂ© qui fait suite Ă un accident du travail ou une maladie professionnelle. LâincapacitĂ© correspond Ă une altĂ©ration des capacitĂ©s physiques et/ou mentales du salariĂ© empĂȘchant temporairement ce dernier de satisfaire ses obligations professionnelles. Elle est constatĂ©e par le mĂ©decin traitant dans le cadre dâun arrĂȘt de travail [3]. Quant Ă lâinaptitude, elle est constatĂ©e par le mĂ©decin du travail lorsque lâĂ©tat de santĂ©, physique et/ou mental du salariĂ© est devenu incompatible avec son poste de travail. Pour que la sĂ©curitĂ© sociale procĂšde Ă une dĂ©claration dâinaptitude, il faut prĂ©alablement un avis du mĂ©decin du travail qui effectuera pour ce faire, une Ă©tude de poste et des conditions de travail du salariĂ© [4]. Un employeur peut-il licencier son salariĂ© pour invaliditĂ© ? Quelle que soit la cause de lâinvaliditĂ©, un employeur nâest pas en droit de licencier un salariĂ© invalide tant que ce dernier nâest pas dĂ©clarĂ© inapte par le mĂ©decin du travail. Le statut dâinvalide ne prĂ©sume aucunement lâinaptitude. Ainsi, un salariĂ© classĂ© en invaliditĂ© peut, si le mĂ©decin du travail ne conclut pas une inaptitude au poste, poursuivre une activitĂ© salariĂ©e Ă temps plein sur la base dâun temps partiel. La Cour de cassation a plusieurs fois jugĂ© que le contrat de travail ne peut ĂȘtre rompu pour invaliditĂ© que celle-ci soit de catĂ©gorie 1 ou 2 ; lâemployeur est dans lâobligation dâorganiser une visite mĂ©dicale de reprise mĂȘme si le salariĂ© a Ă©tĂ© placĂ© en catĂ©gorie 2 [5]. LâinvaliditĂ© nâĂ©tant pas un motif de rupture du contrat de travail, mĂȘme une convention collective ne peut prĂ©voir la rĂ©siliation automatique du contrat de travail dâun salariĂ© dĂ©clarĂ© invalide sans constatation prĂ©alable de son inaptitude par le mĂ©decin du travail. Une rupture du contrat de travail survenue dans de telles circonstances sera frappĂ©e de nullitĂ© et donne droit, pour le salariĂ©, au paiement de dommages et intĂ©rĂȘts au moins Ă©gal Ă six mois de salaire. Lâemployeur ne peut licencier un salariĂ© invalide sans dĂ©claration dâinaptitude par le mĂ©decin du travail que si les absences du salariĂ© sont frĂ©quentes et prolongĂ©es de sorte Ă perturber le bon fonctionnement de la sociĂ©tĂ©. Le salariĂ© est-il dans lâobligation dâinformer lâemployeur de son Ă©tat dâinvaliditĂ© ? Aucun texte de loi nâoblige le salariĂ© dâinformer lâemployeur de son classement en invaliditĂ©. Une telle omission nâentraĂźne, dĂšs lors, aucune consĂ©quence pour le salariĂ©. NĂ©anmoins, lâobligation de loyautĂ© devrait le conduire Ă procĂ©der Ă cette information. Un salariĂ© invalide doit-il justifier ses absences ? Oui. Le salariĂ© dĂ©clarĂ© invalide doit veiller Ă justifier son absence par la fourniture dâun certificat dâarrĂȘt de travail. A dĂ©faut de la fourniture dâun justificatif, lâemployeur pourra le mettre en demeure de justifier son absence ou de reprendre le travail. Si le salariĂ© nây fait pas suite sans motif lĂ©gitime, il sâexpose Ă une sanction disciplinaire. Il est tout de mĂȘme conseillĂ© Ă lâemployeur, en cas de doute sur la situation du salariĂ© de lâinviter Ă une visite mĂ©dicale de suivi [6] auprĂšs de la mĂ©decine du travail afin que ce dernier puisse Ă©ventuellement Ă©clairer lâemployeur sur la situation du salariĂ©. Que doit faire lâemployeur lorsquâil est informĂ© de lâinvaliditĂ© du salariĂ© ? Lâemployeur informĂ© du classement en invaliditĂ© de son salariĂ© doit veiller Ă organiser une visite mĂ©dicale auprĂšs de la mĂ©decine du travail [7] afin de se conformer Ă lâobligation de mettre en Ćuvre un suivi mĂ©dical adaptĂ© [8]. Câest Ă lâissue de cette visite que lâinaptitude du salariĂ© sera ou non confirmĂ©e par le mĂ©decin du travail. Si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© inapte, alors, il peut ĂȘtre licenciĂ© et lâindemnitĂ© de licenciement pour inaptitude sera au moins Ă©gale Ă lâindemnitĂ© lĂ©gale de licenciement. Elle est doublĂ©e en cas dâaccident ou de maladie dâorigine professionnelle.
Le Code du travail regroupe les lois relatives au droit du travail français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code du travail ci-dessous Article L1242-3 EntrĂ©e en vigueur 2020-12-27 Outre les cas prĂ©vus Ă l'article L. 1242-2, un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e peut ĂȘtre conclu 1° Au titre de dispositions lĂ©gales destinĂ©es Ă favoriser le recrutement de certaines catĂ©gories de personnes sans emploi ; 2° Lorsque l'employeur s'engage, pour une durĂ©e et dans des conditions dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret, Ă assurer un complĂ©ment de formation professionnelle au salariĂ©. 3° Lorsque l'employeur confie des activitĂ©s de recherche au salariĂ© et participe Ă sa formation Ă la recherche et par la recherche dans les conditions fixĂ©es Ă l'article L. 412-3 du code de la recherche ; 4° Lorsque l'employeur confie au salariĂ©, dans les conditions fixĂ©es Ă l'article L. 431-5 du mĂȘme code, des activitĂ©s de recherche en vue de la rĂ©alisation d'un objet dĂ©fini et qu'il s'engage Ă fournir au salariĂ© une expĂ©rience professionnelle complĂ©mentaire au diplĂŽme de doctorat prĂ©vu Ă l'article L. 612-7 du code de l'Ă©ducation. CitĂ©e par Article L1242-3 Code du travail - art. D1242-2 VD Code du travail - art. D1242-3 VD Code du travail - art. L1233-68 VD
article l1242 10 du code du travail