Organiserune soirĂ©e pyjama superbe 1 Soyez poli (e) quand vos invitĂ©s arrivent. Ils viendront probablement avec leurs parents, donc soyez aimable avec eux et montrez-leur que vous ĂȘtes sympathique et avez une jolie maison. Dites Ă vos amis oĂč accrocher leur manteau, oĂč mettre leurs chaussures et oĂč mettre leurs affaires pour dormir.
Ily a quelques jours, Britney Spears annonçait sur Instagram la sortie d'un nouveau single en duo avec une chanteuse américaine qui monte, Tinashe.Si le titre Slumber Party (ou "soirée pyjama
Doncjâai cousu en gros : 5 pantalons Tamagotshi breton en flanelle Ă©paisse, teinte Ă lâavocat. Pour lâinstant, je nâai quâun seul tshirt Besame Mucho pour aller avec, mais je vais y remĂ©dier. Celui-ci a Ă©tĂ© taillĂ© dans un coupon de jersey velours Petit Bateau, achetĂ© lors de la naissance de ma niĂšce pour lui faire des pyj
1 Montre-leur que tu es responsable. Il faudra prĂ©parer un peu le terrain avant d'aborder le sujet de la soirĂ©e pyjama avec tes parents. Parfois, il est plus efficace de leur montrer des choses que de les leur dire. Essaie de passer quelques jours Ă montrer Ă
Ep 20 - SoirĂ©e Pyjama (2e partie) Ep. 21 - SoirĂ©e Pyjama (3e partie) Ep. 22 - Tu as Appris la Nouvelle ? Ep. 23 - Frederick et Laverne Ep. 24 - La Nouvelle Visite des Princes Tartan Ep. 25 - Confrontation Ep. 26 - Le Parc dâAttractions (1e partie) Ep. 27 - Le Parc dâAttractions (2e partie) Ep. 28 - Gardons notre calme (1e partie)
Enpassant un miroir dans le hall il remarquait que le top de son pyjama couvrait presque tout Ă fait le short, donnant lâimpression quâil ne portait rien quâune chemise de nuit. Il se sentait embarrassĂ©e mais il Ă©tait trop tard pour faire marche arriĂšre, et quand il rentrait Ă la cuisine il y trouvait Juliette qui souriait quand elle le voyait mais ne faisait aucun commentaire
Quandnotre enfant vient nous voir, grands yeux de chien battu Ă lâappui, pour quĂ©mander une soirĂ©e avec ses meilleures copines Ă la maison, pourtant, difficile de dire non. Alors pour prĂ©voir au mieux ces moments de convivialitĂ© rĂ©clamĂ©s par votre fille, et mĂȘme pour organiser votre propre soirĂ©e pyjama avec vos amies dâenfance, par exemple, voici une petite check-list Ă
lDseJ. Action Reloaded into the Other World WM / CHOCHO
Les codes en matiĂšre d'invitation L'invitation, au sens littĂ©ral du terme, est le fait de proposer Ă une personne de se joindre Ă un Ă©vĂ©nement particulier et dont les usages sont codifiĂ©s par des rĂšgles de politesse noms des invitĂ©s, prĂ©sence des enfants, dĂ©lai de prĂ©venance, etc. Elle peut prendre la forme d'une lettre, d'un faire-part ou d'un carton. L'invitation doit prĂ©ciser l'objet ou le contexte de l'Ă©vĂ©nement fĂȘte d'anniversaire, mariage, rĂ©ception, pendaison de crĂ©maillĂšre, Ă©vĂ©nement culturel ou sportif, inauguration, etc et bien sĂ»r le lieu, la date et l'adresse. Accessoirement, elle peut Ă©galement prĂ©ciser un code vestimentaire ou dress code, un plan d'accĂšs, des dispositions particuliĂšres et les modalitĂ©s de rĂ©ponse. Evidement, au sens large, l'invitation peut ĂȘtre beaucoup moins formelle et se faire oralement, pas SMS, sur les rĂ©seaux sociaux ou par email par exemple. Mais dans tous les cas, lorsqu'une personne reçoit une invitation, la moindre des politesses est de rĂ©pondre Ă l'organisateur ou Ă l'expĂ©diteur dĂšs que possible. Comment dĂ©cliner une invitation avec tact et politesse ? Lorsque l'invitation prĂ©cise une date de rĂ©ponse, souvent abrĂ©gĂ© "RSVP avant le [date], pour "RĂ©pondez S'il Vous PlaĂźt", il est courtois de respecter cette date pour faire connaitre sa rĂ©ponse, et en l'absence de prĂ©cision, il faut le faire dĂšs qu'on est en mesure de confirmer sa prĂ©sence, de prĂ©venir de son absence ou de la dĂ©cliner poliment. Ci-aprĂšs nous vous proposons des modĂšles de texte pour faire une rĂ©ponse dĂ©favorable Ă une invitation selon diffĂ©rents contextes rĂ©ception formelle, pendaison de crĂ©maillĂšre, fĂȘte entre amis et diffĂ©rents motifs absence pour raison personnelle ou motif professionnel que vous pourrez facilement adapter Ă votre situation. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il n'est pas utile d'en faire de trop du moment que la rĂ©ponse est claire et respectueuse. †Retrouvez Ă©galement notre exemple de texte pour confirmer sa prĂ©sence Ă une soirĂ©e
Florence nâavait jamais jugĂ© particuliĂšrement attirants les soldats du feu, jusquâau jour oĂč elle a la chance » dâen voir 18 en action. Par La RĂ©daction Je gardais une petite chatte que ma niĂšce venait dâavoir » Je nâavais jamais eu le fantasme du pompier. Ni nâavais jamais Ă©prouvĂ© le moindre amour pour les animaux de compagnie. Mais lâun et lâautre me sont venus dâun coup, le jour oĂč un pompier est sorti de ma cheminĂ©e avec un chaton dans les bras ! Tout avait commencĂ© seize heures plus tĂŽt. Je gardais une petite chatte que ma niĂšce venait dâavoir pour NoĂ«l, pendant que cette derniĂšre dĂ©valait les pistes avec ses parents. Colombine » â câest son nom â Ă©tait adorable. A peine arrivĂ©e, elle sâest jetĂ©e sur mon piano, puis sâest lancĂ©e dans les airs Ă lâassaut de mon plafonnier, sây balançant avec un regard vainqueur â bien quâun peu stressĂ©e â que Tarzan nâaurait pas reniĂ©. Bien sĂ»r, elle avait pourvu mon canapĂ©, mes rideaux et mon dessus-de lit de franges asymĂ©triques et de petits trous dignes dâun musĂ©e du crochet. Mais jâen Ă©tais folle. Le soir, rentrer et voir ces deux yeux farouches me guetter de sous le canapĂ©, trahis par une patte blanche impatiente, ou, le matin, me rĂ©veiller sous les petits coups de ses coussinets sur mon Ćil Ă©tait un bonheur. Je perçois des miaulements... dans mon faux plafond ! »Jâavais presque envie de partager mon appartement avec quelquâun â voire carrĂ©ment avec un homme â Ă nouveau. Au bout de trois jours, jâavais dâailleurs un rancard. Je rentre donc chez moi me changer et embrasser mon mini-tigre, le cĆur battant de joie en ouvrant la porte, mais... plus de chat ! On mâa dit que ces choses-lĂ se cachaient partout je cherche. Retourne mon canapĂ©. Une demi-heure plus tard, je suis en plein Bagdad, mais sans chat. Câest lĂ que je perçois des miaulements... dans mon faux plafond ! Mon rancard sonne Ă la porte, mais je refuse de le suivre. Tu comprends, lui dis-je, un ĂȘtre vivant est en train de souffrir lĂ -haut, on ne peut pas le laisser comme ça, câest un mammifĂšre comme toi et moi ! » Car, oui, nous convenons â deux balais Ă la main, en tapant au plafond â que nous nâaurions pas fait preuve de tant de compassion pour un crustacĂ©. AprĂšs deux heures de concert, le chat refuse toujours de sortir. Jâutilise lâappel Ă un ami. Les rĂ©ponses sont claires il faut faire cuire un poulet au four, mettre des olives prĂšs du trou qui a permis Ă la bĂȘte de se glisser dans mon faux plafond, et placer judicieusement du tarama quelque part, sait-on jamais, il prĂ©fĂšre peut-ĂȘtre ça. Je fais tout. Deux petits yeux brillants luisent au fond du trou noir »A 2 heures du matin, mon rancard et moi sommes affalĂ©s sur le canapĂ©, une bouteille de blanc devant nous, bue pour accompagner le tarama, les olives et le poulet. Il sâen va sans quâon ait mĂȘme pensĂ© Ă sâembrasser et, pour oublier un temps les miaulements dĂ©sespĂ©rĂ©s du pauvre chaton, je prends un quart de somnifĂšre. A 6 heures 30 pile, lâeffet est passĂ©. Jâouvre les yeux. De nouveau, jâentends ses appels au secours â de plus en plus faibles. Colombine va mal. Mon sang ne fait quâun tour je saisis une hache, monte sur le tabouret du piano, dĂ©fonce mon plafond sur trois mĂštres carrĂ©s. En une heure, câest fait jâhabite Berlin annĂ©e 0. Mais le chat nâest toujours pas lĂ . Jâai beau inspecter avec une torche, rien. Il semble ĂȘtre passĂ© de lâautre cĂŽtĂ© du mur. Jâappelle un voisin ukrainien. Il sâen fiche du chat, mais il mâaime bien, alors il monte sur le toit je vis au dernier Ă©tage, dĂ©fonce la tĂŽle, et, lĂ , miracle nous dĂ©couvrons un conduit de cheminĂ©e abandonnĂ©. Neuf mĂštres plus bas, deux petits yeux brillants luisent au fond du trou noir au-dessus duquel nous nous penchons, la gorge nouĂ©e par lâĂ©motion. On appelle les pompiers. Je suis prĂȘte Ă accueillir toute la caserne »Dâabord, ils furent deux. FiĂ©rots dans leur camionnette rouge, le casque dorĂ© Ă la main. Ils volent le long des cinq Ă©tages qui mĂšnent Ă mon appartement, se promĂšnent sans peur sur mon toit. Câest rien, madame, on va vous le sauver, votâ chat ! » Ils se munissent dâune corde, lui descendent un petit seau rempli de croquettes... Mais Colombine sâen fiche. Elle continue de miauler Ă la mort, assoiffĂ©e, apeurĂ©e, coincĂ©e dans son abominable tombeau. On va appeler notâ chef », disent-ils au bout dâune heure. TrĂšs bien, je suis prĂȘte Ă accueillir toute la caserne, ils peuvent camper quinze jours, je veux revoir ma Colombine ! Le chef arrive donc, lui aussi souple et solide, Ă lâaise dans lâeffort et le danger, le regard droit et vif. Une gueule comme le courage. Trois sous-fifres le regardent avec admiration tandis quâil Ă©value la situation. Câest un cas difficile, dit-il, flottant sur le rebord du toit tel JĂ©sus. Il va falloir faire intervenir la brigade spĂ©cialisĂ©e dans la capture des animaux de compagnie. Ou celle des alpinistes de la tour Eiffel. » Les alpinistes de... ? Je ne savais pas que ces compagnies existaient, mais je suis soudain si fiĂšre de mon pays avoir de telles choses Ă la disposition de ses habitants ! Jâai dix-huit pompiers sur mon toit ! »Une heure plus tard, deux Ă©normes camions de pompiers, avec lance Ă incendie, Ă©chelle, tout rouges et tout pimpants, bloquent ma rue. Et je vois dĂ©barquer, en plus de mes six acolytes, deux spĂ©cialistes des animaux, trois sergents et autres gradĂ©s chargĂ©s de coordonner les Ă©quipes, et sept alpinistes ! Ils sont dix-huit ! Jâai dix-huit pompiers sur mon toit ! Je prĂ©viens mes copines, qui fantasment et demandent des photos. DiscrĂštement, je fais mĂȘme un petit film, immortalise cette collection de casques dâor sur mon canapĂ©. Colombine sâen fiche. La brigade des animaux a bien un lasso, mais il est trop court pour lâattraper... On pourrait remplir la cheminĂ©e dâeau avec notre lance, histoire que le chaton flotte jusquâĂ la surface, mais il faudrait beaucoup dâeau... et puis, on pourrait le noyer ! » Jâaime ces hommes pas du tout mĂ©trosexuels »Lâadjudant est dâaccord avec moi on va plutĂŽt envoyer un homme dans la cheminĂ©e. Les alpinistes installent des poulies. Le plus mince se harnache... Lâinstant est si beau que tout le monde sort son portable pour faire des photos. Ne prenez pas de risques pour un chat... » criĂ©-je Ă mon nouveau hĂ©ros, alors quâil sâapprĂȘte Ă se glisser dans un truc de trente centimĂštres sur cinquante, plein de suie et dâobscuritĂ©... Evidemment que non ! » me rĂ©pond son chef, cordial mais sec. Vous pensez bien que si toute la ville Ă©tait en flammes, on ne sâoccuperait pas de votre chaton ! », me rassure-t-il encore. Je lâaime. Jâaime ses confrĂšres. Jâaime ces hommes pas du tout mĂ©trosexuels, pas du tout partage des tĂąches, mais si courageux. Ils sont lĂ , dix-huit gars, je ne saurais le dire autrement, debout sur mon toit, beaux et intrĂ©pides, venus sauver un pauvre animal... Je me propose de les nourrir »Je me propose de les nourrir sushis pour tout le monde ! Zâauriez pas plutĂŽt des pizzas ? » me disent-ils. Non. Je vais chercher le fascicule du japonais voisin, et, stylo Ă la main, mâapprĂȘte Ă passer la commande pour dix-huit gaillards un banquet dâAstĂ©rix chez les Nippons ! Mais tous, en dignes militaires, me renvoient Ă leur chef, qui me rĂ©pond, toujours aussi professionnel Nous sommes en service, vous nâavez rien Ă nous offrir. Nous prendrons des sandwichs quand nous aurons sauvĂ© votre chat. » Je nâose me prendre un menu B6. Câest lĂ que le pompier de la cheminĂ©e crie Je suis coincĂ© ! » On le remonte. Sans le chat. Que faire ? DĂ©foncer lâimmeuble pierre Ă pierre ? Les spĂ©cialistes des animaux de compagnie mâavouent que la pauvre Colombine peut souffrir une semaine de torture avant de nous quitter... Jâai achetĂ© un calendrier des pompiers »Nous envisageons le pire â un petit coup de pistolet euthanasiant. Soudain, ils ont une idĂ©e de gĂ©nie ! Et mâenvoient acheter du Sheba â parce que ça sent plus fort que les croquettes. Me voici courant vers le supermarchĂ©,encore en pyjama, de la suie plein la tĂȘte, doublant tout le monde Ă la caisse, en criant Câest une question de vie ou de mort ! » Puis, muni dâune simple boĂźte Ă chaussures dĂ©coupĂ©e dans laquelle on a placĂ© la pĂątĂ©e, un alpiniste descend tĂȘte la premiĂšre vers Colombine. Jâentends encore sa voix grave murmurer Colombine... Minou... Viens lĂ , bĂ©bĂ© ! » Deux minutes plus tard, les revoici ! Tous les deux Ă lâair libre ! SauvĂ©s ! Depuis, jâai adoptĂ© un chat rien quâĂ moi, et jâai achetĂ© un calendrier des pompiers. Oui, je le dis sans honte je vis avec un chat et jâai le fantasme du pompier !
Depuis quâelle est toute petite, Laure Chatrefou habite avec sa mĂšre et lâamoureuse de sa mĂšre, Isabelle. En termes techniques, elle a donc grandi dans une famille homoparentale ». Mais que recouvre ce mot barbare ? Laure Chatrefou a pris son micro et son enregistreur et fabriquĂ© un charmant documentaire sonore, autobiographique et intime, pour rĂ©pondre Ă quelques-unes des questions suivantes La suite aprĂšs la publicitĂ© A quoi ça ressemble, de dĂ©couvrir que sa mĂšre est lesbienne ? A une comptine Ma mĂšre et Isabelle se sont embrassĂ©esSous un pommierEt moi je suis restĂ©eBouche bĂ©e. » Bouche bĂ©e mais pas traumatisĂ©e la petite Laure babillait Ă qui voulait lâentendre que maman et Isabelle, elles dorment dans le mĂȘme lit ». Quand jâĂ©tais petite, je le disais Ă tout le monde. » A quoi ça ressemble, dâavoir une mĂšre homosexuelle ? A une anecdote Laure trouve la situation tellement normale quâun jour, lors dâune soirĂ©e-pyjama, quand quelquâun demande Vous connaissez des homos, vous ? », elle sâĂ©crie de bonne foi Non ! », en mĂȘme temps que toutes ses copines. Entre la reprĂ©sentation des gays et ma mĂšre, y avait carrĂ©ment... le grand canyon ! » A quoi ça ressemble, le quotidien dâune famille homoparentale ? Au claquement des sĂ©cateurs pour le jardinage, Ă lâhuile qui rissole dans la poĂȘle pour la cuisine, au dĂ©marrage de la voiture pour partir en balade, au piano familial, aux bisous dans les vignes. Bref, Ă la musique dâune vie parfaitement suite aprĂšs la publicitĂ© A qui elle ressemble, la femme de maman ? A quelque chose Ă inventer Isabelle, câest pas ma belle-mĂšre. Je ne lâappelle jamais comme ça. Alors que la femme de mon pĂšre, câest ma belle-mĂšre, ça câest sĂ»r. Isabelle, câest autre chose Ă inventer. Câest ça qui est bien. » A quoi ça ressemble, une fille Ă©levĂ©e par deux femmes ? A une autre comptine Je suis heureuse la plupart du temps,PlutĂŽt Ă©quilibrĂ©e de ce que disent les gens,HĂ©tĂ©ro Ă 100%. » A Ă©couter donc, ce beau documentaire loin des clichĂ©s, qui est aussi une lettre dâamour dâune fille Ă sa ses mĂšres.
Par une personne ayant Ă©tĂ© psychiatrisĂ©e dans le sud de la France. 1. L'internement sous contrainte est relativement facileLâinternement sans consentement qui est une hospitalisation forcĂ©e, effectuĂ©e gĂ©nĂ©ralement par une tierce personne, reste relativement facile Ă opĂ©rer, une personne seule et nâimporte quel mĂ©decin dressant un certificat mĂ©dical suffisent. Et si jamais la personne en question a des antĂ©cĂ©dents psychiatriques, lâopĂ©ration est encore plus conviens, la maladie mentale est un vrai traitre mais tous les cas psychiatriques ne sont pas pathologiques. Pour les troubles mentaux avĂ©rĂ©s, certains se rendent dâeux-mĂȘmes vers des structures psychiatriques, dâautres plus rares, ne dĂ©cident pas de se faire interner nâayant pas conscience de leur Ă©tat. Dans ce cas, ce sont les proches du malade Ă ĂȘtre les premiers alertĂ©s et il en va de leur responsabilitĂ© dâintervenir et dâenfermer la personne en milieu confinĂ© et isolĂ©, soi-disant pour son Qui est le plus tranquille aprĂšs une mesure dâinternement ?RĂ©ponse A mon avis, câest la personne qui a envoyĂ© lâautre dans lâunivers de la psychiatrie. La personne dilemme a Ă©tĂ© placĂ©e, elle est tenue Ă lâĂ©cart de la sociĂ©tĂ© car elle dĂ©range et est potentiellement dangereuse pour elle-mĂȘme et/ou pour autrui. Enfin on va prendre soin dâelle⊠et commentâŠDe nos jours, le terme hospitalisation psychiatrique a Ă©tĂ© remplacĂ© par soins ».Vraiment ? Les hĂŽpitaux psychiatriques publics se fichent de lâhumain, câest la politique du chiffre qui prime, comme partout ailleurs. Câest vraiment lâusine et les partenaires sont ce que jâai envie de souligner, câest la privation de libertĂ© sous couvert de la loi en vigueur. Comment est-ce possible de ne pas sentir ses droits bafouĂ©s quand une escorte de pompiers et de policiers sâimmisce dans votre domicile et vous embarque de force devant le regard des voisins avares de petits potins et quâon vous oblige Ă monter dans lâambulance oĂč lâon vous attache ? Comment ne pas sentir lâinjustice monter couplĂ©e Ă lâhumiliation publique ?Alors une fois dans les filets dâun institut psychiatrique, il faut sâaccrocher psychologiquement, Ă©motionnellement et physiquement pour deux mois en moyenne, se remettre de la violence de cette rafle oĂč lâon est extirpĂ© de son environnement naturel, une main devant, une main derriĂšre et sâaccommoder Ă cette situation de marginalisation le monde souffre, surtout la personne concernĂ©e. Lâimpact et les consĂ©quences marquent aussi les proches et laisse des sĂ©quelles invisibles qui parfois ne guĂ©rissent pas et dĂ©truisent les bien que la plupart du temps, en raison dâun manque de prise en charge adĂ©quate, la maladie mentale se traduit Ă long terme, par une dĂ©sinsertion sociale, familiale et professionnelle. Ce type dâexpĂ©rience peut laisser dâimportantes blessures, des fissures le retard ou les erreurs de diagnostique rendent lâalliance thĂ©rapeutique difficile voire La prise en charge et le traitement du patientCe qui me dĂ©range, câest que la pseudo prise en charge du patient se rĂ©sume Ă Ă©radiquer uniquement les symptĂŽmes du trouble psychique en dĂ©compensant lâĂ©tat de crise par voie mĂ©dicamenteuse, sans remonter Ă lâorigine du malaise psychologique et sans accompagner la personne dans cette situation de vie extrĂȘmement serait intĂ©ressant de sâinterroger sur le mĂ©tier de psychiatre⊠Tabler sur lâexpĂ©rience plutĂŽt que sur le diplĂŽme et surtout se focaliser sur la rĂ©mission et les bĂ©nĂ©fices attendus du cĂŽtĂ© du patient. Car je le rappelle, ĂȘtre thĂ©rapeute, câest avoir choisi un chemin dâaccompagnement, dâĂ©coute et dâhumilitĂ©. Les praticiens sont lourdement mis Ă lâĂ©preuve de leurs compĂ©tences Ă ce mon parcours, un seul professionnel dans le privĂ© a su se dĂ©marquer par ses qualitĂ©s, pour dire que les bons Ă©lĂ©ments sont trĂšs rares. Ce psychiatre que jâestime encore bien que je ne le consulte plus, a su mâaccompagner dans les moments les plus cruciaux. Sans lui, je ne serai probablement pas lĂ Ă Ă©crire ces peut-ĂȘtre quâil est temps dâouvrir la voie Ă la mĂ©decine holistique qui propose une approche globale de lâindividu au cas par cas, prenant en considĂ©ration lâĂ©tat de santĂ© ou de dĂ©ficience dâune personne en fonction de ses facteurs Ă©motionnels, physiques, psychologiques et spirituels. Partant du principe que chaque dĂ©sordre, quâil soit psychique, physique ou spirituel dĂ©livre un message spĂ©cifique quâil sâagit de dĂ©coder, dâaccepter, de comprendre et de mettre Ă profit pour notre contribution en ce pensez-vous quâĂȘtre soignĂ© en hĂŽpital psychiatrique se limite Ă ingurgiter un surdosage de mĂ©dicaments sous contrainte et sous menace de piqĂ»re le cas Ă©chĂ©ant cf. article 181 du Code PĂ©nal rĂ©primant la contrainte ? Ătre convoquĂ© par le psychiatre du service, Ă sa guise une fois par semaine ou pas du tout ? GoĂ»ter Ă la malbouffe, des plats prĂ©parĂ©s dĂ©gueulasses sans aucun apport Ă©nergĂ©tique ? Partager sa chambre Ă deux ou trois, sans jamais avoir dâintimitĂ© ? Se doucher et faire ses besoins dans des parties vĂ©tustes et sales ? Et enfin, lâisolement est-il une pratique vĂ©ritablement bĂ©nĂ©fique ?Pour moi, ce fĂ»t un rĂ©el cauchemar, hĂ©las Ă est trĂšs difficile dâadhĂ©rer Ă un programme de soin » quand on le dĂ©sapprouve et que le systĂšme qui le maintien est violent, menaçant et vous donner une idĂ©e de la vie vĂ©cue de lâintĂ©rieur, voici une journĂ©e type en hĂŽpital psychiatrique 7h00 â RĂ©veil obligatoire effectuĂ© porte Ă porte par lâinfirmier de service, qui comme il est usĂ© par son travail, emploie un ton inhospitalier dĂ©jĂ de bon matin. Debout, on se rĂ©veille ! ». Allez vite, on change les draps et on file sous la douche â Distribution des mĂ©dicaments en file indienne, shoot du matin. Tout le monde y passe, autrement les portes extĂ©rieures pour la premiĂšre cigarette ne sâouvrent pas. La guerre des nerfs est de ce fait quotidienne et dĂ©marre Ă la premiĂšre â Petit dĂ©jeuner un cafĂ© trĂšs light, un morceau de pain, un beurre, une confiture.9h00/11h30 â MĂ©nage dans les chambres, les patients se retrouvent dans le fumoir ou dans lâespace de cours intĂ©rieure fermĂ©e et grillagĂ©e ou devant les clips musicaux de la partie salon commun ».11h30 â Distribution des mĂ©dicaments, shoot du â â Temps libre de visites pour celles et ceux qui en â Distribution des mĂ©dicaments, shoot du â Repas du â â Extinction des feux et distribution de somnifĂšres un soir un infirmier mâa rĂ©veillĂ© pour me proposer un somnifĂšre, je lui ai rappelĂ© que je dormais dĂ©jĂ sans celaâŠ.Si la patience nâest pas une de vos vertus, elle le devient avec ces mĂ©thodes de confinement entre quatre murs. En effet, pour toute demande prendre rdv avec le psychiatre du service, passer un appel Ă un proche, etc., mieux vaut sâarmer de patience et de diplomatie car le patient, comme la qualification lâindique, attend du matin au soir, telle est la activitĂ©s sont prĂ©vues au programme tel que le sport, lâart thĂ©rapie, lâinformatique ⊠mais encore faut-il y avoir droit ou y ĂȘtre Ă©ligible. Le plein pouvoir dĂ©cisionnaire est entre les mains du psychiatre du service qui juge ce qui est bon ou pas pour vous, comme pour ce qui est de lâadministration excessive de mĂ©dicaments ou du placement en chambre dâisolement attachĂ© ou pas, piqĂ»re ou deux mois dans ces conditions, câest terrible voire traumatisant. Prenons lâactualitĂ© en exemple, le covid 19 a plongĂ© le monde entier dans une situation de confinement total et de distanciation sociale avec des libertĂ©s restreintes au strict minimum donc comprenez bien que la situation est similaire mais nâa cependant rien Ă voir avec un internement en HP. Jâai entendu des professionnels de santĂ© parler des consĂ©quences dâune telle situation sur lâĂ©tat mental des personnes qui dans la majoritĂ© des cas a vĂ©cu ce confinement comme une Ă©preuve, lourde au Si les pratiques en vigueur sont de vĂ©ritables soins bĂ©nĂ©fiques, pourquoi ne pas ouvrir ce genre de cure et de remise en forme Ă tous ?Il est clair que les psychiatres en Institut nâont pas gagnĂ© ma confiance et leurs Ă©quipes nâont pas fait leurs preuves. Les petits chefs et les petits soldats inexpĂ©rimentĂ©s sont des coquilles vides Ă mes yeux, veuillez excuser ma franchise mais il est grand temps que cela une psychiatre du CMP Notre Dame mâa dit Le problĂšme câest vous, vous ne serez jamais guĂ©rie, la seule solution câest la camisole chimique Ă vie » hum, jâai compris que la loi du plus fort avait raison. Ou la fois oĂč Ă lâhĂŽpital Sainte Marie, la psychiatre mâa creusĂ© jusquâaux larmes pour me dire Vous ĂȘtes comme Maryline Monroe, quand vous pleurez, votre maquillage ne coule pas. » Quâajouter à ça ? Que pour mâobliger Ă prendre mon traitement une fois livrĂ©e Ă lâhĂŽpital Pasteur, il est arrivĂ© quâon me jette au sol, plaquĂ©e contre le lit les jambes Ă©cartĂ©es, on mâa immobilisĂ© brutalement en me couvrant la tĂȘte avec pression dâune couverture jusquâĂ ce que je ne montre plus signe de vie avant de me libĂ©rer puis me forcer Ă avaler un traitement pieds et mains attachĂ©s ?Bref, parlons des fameuses chambres dâisolement ou chambres de soins intensifs CSI oĂč avant de rentrer, on vous demande de vous mettre Ă nu pour ensuite revĂȘtir un pyjama de lâhĂŽpital dans lequel vous rentrez au moins deux fois. Des cellules crades dans lesquelles on vous scrute via la camĂ©ra 24h/24, une demi-bouteille dâeau pour la journĂ©e ou la soirĂ©e, un lit fixĂ© au sol, un drap, un WC, rien dâautre. Une fenĂȘtre voilĂ©e oĂč lâon ne perçoit pas lâextĂ©rieur. La porte est verrouillĂ©e et il faut taper fort et longtemps avant quâun aide-soignant intervienne selon son bon vouloir. On y mange seul Ă lâheure des repas portĂ©s sur plateau. Les cigarettes sont rĂ©duites au nombre de 2 ou 3 par jour⊠câest une torture Ă tous les niveaux pour une durĂ©e illimitĂ©e. LâhĂŽpital prison, non. Mais comparĂ© Ă lâunivers carcĂ©ral, lâenfer câest lâhĂŽpital les dĂ©tenus et les patients, cela ne fait aucun un tas de raisons, jâai dĂ©cidĂ© de tĂ©moigner afin que les choses changent, Ă©voluent en faveur des patients. Je ne supporte pas lâidĂ©e que mon dĂ©funt pĂšre ait trouvĂ© refuge dans ce genre dâendroits Ă Paris et que moi, qui ait sĂ©journĂ© loin de chez moi dans de telles structures dĂ©suĂštes et inhumaines, je reste sans rien dire. Aussi les capacitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration dâun Ă©tat considĂ©rĂ© comme normal peuvent ĂȘtre totales et je ne suis pas la seule. Pour cette raison, jâaimerais un peu dĂ©cristalliser, dĂ©stigmatiser le trouble mental car Ă lâheure actuelle oĂč les burn-out se multiplient, mieux vaudrait accepter que de plus en plus de personnes vont ĂȘtre touchĂ©es de prĂšs ou de loin par ce type de bouleversement majeur au cours dâune vie et accueillir cet Ă©vĂ©nement comme un incident rĂ©parable et non une condamnation termine ce volet par trois points rappels Ă mĂ©diter - Pour le Conseil de lâEurope, la maltraitance est tout acte ou omission, qui a pour effet de porter gravement atteinte, que ce soit de maniĂšre volontaire ou involontaire, aux droits fondamentaux, aux libertĂ©s civiles, Ă lâintĂ©gritĂ© corporelle, Ă la dignitĂ© ou au bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral dâune personne vulnĂ©rable. »- Le traitement sous contrainte porte une atteinte grave Ă la libertĂ© personnelle, garantie par la Constitution FĂ©dĂ©rale art. 10 Cst. Le soin contraint doit ĂȘtre compris comme un moyen dâaider une personne qui souffre et non comme celui de la contraindre Ă faire ce que lâon estime bien pour Primum non nocere », expression attribuĂ©e Ă Hippocrate qui signifie en premier, ne pas nuire », principe qui sâapplique Ă©galement au soin psychique car ce nâest pas parce quâil nây a pas dâintervention chirurgicale, quâil y a absence de risques. Les effets secondaires des neuroleptiques sont nombreux et bien connus. Les neuroleptiques rĂ©duisent nettement lâespĂ©rance de vie de ses utilisateurs. Et le pire est que ces substances chimiques influent directement sur le cerveau et coupent la transmission de dopamine qui est lâhormone de la joie et du bonheur. Croyez-en mon expĂ©rience dâun an et demi sous piqĂ»re Ă 400 mg dâAbilify par mois, ce surdosage mâa causĂ© des envies suicidaires multiples. Demandez Ă ma sĆur aĂźnĂ©e, comment câest dâĂ©changer sur fond morbide, obligĂ©e de supporter dâentendre de ma bouche que je ne voulais plus vivre dans ces conditions et que rien ne me retenait vraiment en vie. 3. Mes crises et mon expĂ©rience en cinq ans, ma vie a totalement tout perdu sauf mon estime personnelle et ma dignitĂ© humaine tout simplement parce-que je mâaime et que je perçois ma vie comme une aventure riche de BAC+5 en Ecole de Commerce puis jeune cadre dynamique en plein essor, je me retrouve Ă ce jour, avec un double statut dâinvalide et dâhandicapĂ©e. Dans ces circonstances, qui veut mâembaucher ? Et si je prĂ©sente ma reconnaissance de travailleur handicapĂ© RQTH, câest simplement jouĂ© dâavanceâŠJâai connu quelques relations sentimentales dont la plus longue fĂ»t trĂšs difficile puisque jâavais choisi un pervers narcissique⊠5 ans dâacharnement relationnel avec un avortement Ă la clĂ©. La carte de la folie fĂ»t la meilleure solution qui soit. Mais aprĂšs tout cela, qui veut mâĂ©pouser ?Je ne mâinterroge pas tant sur mon avenir, je prĂ©fĂšre vivre pleinement au un passĂ©, il compte, il me sert de cadre de rĂ©fĂ©rence alors je me donne la peine dâexposer les grandes lignes aux yeux de tous dans la perspective dâun changement vĂ©ritable. Franchement, je nâai que faire de paraĂźtre absurde car incomprise, mon dĂ©sir est dâĂ©veiller les consciences et dâalerter sur un problĂšme sociĂ©tal auquel nous allons tous, plus ou moins, devoir psychiatrie, la vraie question de fond devrait ĂȘtre que vous est-il arrivĂ© ?Alors voici mon rĂ©cit. Câest en 2014 que je suis passĂ©e de lâautre cĂŽtĂ©. Un choc Ă©motionnel de taille pour une femme qui aurait souhaitĂ© une structure familiale solide. Mais si le pĂšre de lâenfant nâen veut pas, seule je ne porte pas ce projet. Heureusement que cet enfant nâest pas venu. A chaque fois que je pense Ă cette Ăąme Ă laquelle je nâai pas donnĂ© naissance, je me conforte dans ma dĂ©cision. Avorter Ă©tait le seul choix pour ne pas reproduire un schĂ©ma de famille dysfonctionnel que je connaissais trop bien. Alors oui, cet acte dâinterruption de grossesse a Ă©tĂ© violent, dramatique, il mâa causĂ© une fracture psychique si forte que jâai repoussĂ© tout mon entourage dâun coup. Je ne voulais plus les voir. Personne ne partageait mon dĂ©sarroi, lâacte en lui-mĂȘme nâĂ©tait dĂ©jĂ pas simple et facile alors les avis, commentaires et opinions de chacun, je mâen serais passĂ© apartĂ©, jâai une sĆur artiste peintre qui vit Ă lâĂ©tranger. Nous sommes trĂšs proches. En 2013, nous remontons ensemble dans le temps pour dĂ©voiler une histoire dâinceste familial et câest le dĂ©but de lâincomprĂ©hension dans notre propre clan. Je travaillais dans une grande association en qualitĂ© de DĂ©lĂ©guĂ©e Communication et Marketing et en raison dâun niĂšme harcĂšlement moral professionnel, jâai soldĂ© mon contrat une fois de plus par rupture conventionnelle. En parallĂšle, je dĂ©couvre que mon compagnon me trompe depuis six mois et Ă ce mĂȘme moment je rencontre un Enseignant dâArt Martial dont je tombe sous le charme et qui devient peu Ă peu mon idĂ©al lâavortement, le climat Ă©tant Ă la dĂ©prime et au stress, je peignais et je chantais beaucoup pour ne plus penser. Et un fameux soir de lâĂ©tĂ© 2014, je me suis mise Ă danser. Jâai dansĂ© toute la nuit puis toutes les nuits jusquâĂ entrer en transe. LĂ , je quittais peu Ă peu la rĂ©alitĂ©. Je commençais Ă entendre des voix tel un accĂšs wifi free. Jâavais lâimpression de percevoir les intentions des gens, notamment leurs mauvaises intentions. Je captais beaucoup trop dâinformations qui ont fini par me rendre gaga par manque de discernement. A cette mĂȘme pĂ©riode, jâavais dĂ©cidĂ© soudainement dâarrĂȘter la prise quotidienne du Levothyrox Ă©tant convaincue dâĂȘtre guĂ©rie de mon hypothyroĂŻdie. Des prĂ©monitions me venaient, ma mĂšre serait malade et elle allait mourir, ma grand-mĂšre aussi et mon pĂšre allait suivre. Je ne verrai plus mon neveu et mes niĂšces mais je ne savais pas que tout cela allait se produire dans un laps de temps relativement court. Dans mon dĂ©lire, en plus dâune crise hormonale, mes nerfs lĂąchent peu Ă peu par manque de sommeil et dâalimentation, je sombre de plus belle dans dâautres dimensions. Quâimporte, je suis trĂšs amoureuse et heureuse, je dĂ©pense mon argent excessivement pour mâacheter les plus beaux dessous et les plus belles robes. Je prends mes cafĂ©s en terrasse, je dĂ©jeune au restaurant, je vais au cinĂ©ma, je danse dans la rue et je sautille de joie Ă chaque retour Ă domicile. Je nâai jamais autant pris plaisir Ă me balader dans les rues, Ă faire mes courses, Ă parler Ă des inconnus en les alertant sur lâĂ©tat du monde⊠Je me souviens mâĂȘtre mise Ă nue cinq minutes en position du lotus en pleine Promenade des Anglais avant de plonger dans lâeau habillĂ©e⊠Bref, je faisais un tas de choses inhabituelles et rĂ©apprenais Ă vivre avec Ă©merveillement sans me soucier du tout ce temps, je vivais seule. Jâavais bien entendu quittĂ© mon compagnon. Mais impossible dâĂȘtre tranquille. Il rodait rĂ©guliĂšrement au bas de mon immeuble ou se pointait Ă ma porte pour mâinsulter et me dĂ©nigrer. JusquâĂ ce quâil se trouve une nouvelle proie, fiĂšre de lui, il venait se pavaner avec elle et son gamin dans ma ruelle. Je mâen foutais royalement enfin, câest ce que je pensais. Aussi ma mĂšre et ma plus jeune sĆur tentaient de mâapprocher mais en vain. Je ne changeais pas dâavis. Pire, je les prenais en traĂźtres et je leur adressais un lot de messages agressifs par jour ça aller, la lumiĂšre me sauvait sans doute. En revanche, les nuits devenaient spĂ©ciales avec leur lot de mystĂšres. Il mâarrivait de mâaventurer dehors trĂšs tard ou trĂšs tĂŽt pour Ă©viter la foule. Une fois de retour, je me mettais frĂ©nĂ©tiquement Ă faire du tri dans mes affaires. Je jetais tout ce qui Ă©tait cassĂ© et non rĂ©parable et surtout je bazardais tous mes souvenirs avec mon ex et avec ma famille photos, fringues, sacs Ă main, chaussures, etc. jusquâau moment oĂč jâai fini par dĂ©couper mes vĂȘtements de travail comme si je voulais changer de peau⊠puis jâai fini par casser et descendre mon lit, puis tout mon mobilier et le reste de mes affaires. Je pensais sĂ©rieusement mâen sortir diffĂ©remment mais voilĂ que ma mĂšre et mon beau-frĂšre sont parvenus Ă me faire interner. Ils ont dĂ» sây prendre Ă deux reprises car la premiĂšre fois, lors de la batterie dâexamens Ă lâhĂŽpital Saint Roch, je me suis enfuie pour rentrer chez moi. Mais la seconde fois, jâai Ă©tĂ© violemment sĂ©questrĂ©e chez moi en attendant que les forces de lâordre interviennent et me placent Ă lâhĂŽpital Sainte Marie. A 34 ans, ce fĂ»t ma premiĂšre expĂ©rience de bouffĂ©e dĂ©lirante aigĂŒe » qui a durĂ© cinq mois dont deux dans le pire HP de la rĂ©gion. Alors oui jâavais besoin dâaide de maniĂšre gĂ©nĂ©rale mais pas nâimporte ne garde presque aucun souvenir de cette premiĂšre hospitalisation. JâĂ©tais ultra shootĂ©, je ne voyais pas grand-chose, je bavais beaucoup et je devais mâappuyer sur les murs de lâhĂŽpital pour pouvoir avancer. Personne de ma famille ne mâa vu comme ça, le personnel ayant tenu mes proches Ă lâĂ©cart pendant au moins deux semaines. Ma jeune sĆur a dĂ©cidĂ© au titre de cet Ă©pisode, de me placer sous sauvegarde de mois aprĂšs, en novembre, je sors grĂące Ă un ami qui vient me chercher. Je me retrouve logĂ©e chez ma petite sĆur qui Ă lâissue du weekend change les plans convenus ensemble et me ramĂšne auprĂšs de ma mĂšre⊠Je retourne illico presto chez mon ex qui me rĂ©cupĂšre en me disant quâil ne me forcera jamais Ă prendre ces neuroleptiques par piqĂ»re ni par voie orale. Je me tire dâaffaire comme ça. Mais notre histoire est si moche, que quelques mois plus tard, en fĂ©vrier, il profite dâun de mes passages chez ma mĂšre pour me restituer mes affaires sans que je le sache. Je dĂ©couvre mes sacs de fringues et mes quelques objets dans le hall de lâimmeuble. Ma mĂšre ne me fait plus confiance et moi je ne lui fais plus confiance non plus. Jâhabite une chambre dans son appartement oĂč je fume des pĂ©tards pour me dĂ©tendre le soir venu. Les mois passent et la vie ensemble nâest plus rien, on ne mange plus ensemble, cette fois-ci je ne contribue pas au loyer par manque de moyens financiers et elle mâen veut. Alors elle planque tout, la lessive, le sucre, le cafĂ©, etc. Nos rapports sont dĂ©gradĂ©s et moi jâhallucine de vivre cette situation. Puis ma mĂšre soudainement ne va pas bien. Je le remarque. Le 5 mai 2015, elle dĂ©cĂšde dans mes voilĂ que la fratrie se dispute et se sĂ©pare. Ma plus grande soeur et moi ne comprenons plus notre petite sĆur et elle ne nous comprend plus non plus. MalgrĂ© ce contexte, je continue Ă chercher un emploi et je dĂ©croche un poste dans la business unit dâune Grande Ecole de Commerce fin mai pour dĂ©marrer dĂ©but juin. Ma plus jeune sĆur rend lâappartement de ma mĂšre sans me demander mon avis. Le dĂ©mĂ©nagement a lieu, je suis lĂ et pourtant moi, personne ne mâembarque. Toutes les voitures partent chargĂ©es Ă bloc. Il ne reste que mes affaires. Je suis assise dans le hall et je regarde ma sĆur partir. A la porte, elle se retourne et me dit JâespĂšre quâil va venir te chercher ».Oui il est venu, tard mais il est venu. Je resigne donc pour cette mĂȘme relation toxique par bosse bien mais mon boulot ne me plaĂźt plus du tout. Jâai un compagnon mais ça ne va pas depuis le dĂ©but⊠Heureusement, bonne nouvelle, une convocation de la Magistrate du TGI de Nice sollicite ma jeune sĆur et moi et lĂšve la mesure de sauvegarde de justice en une question Que faites-vous pour votre sĆur ? ». RĂ©ponse Rien » Bon tout rentre Ă peu prĂšs dans lâordre, fin dĂ©cembre 2015 alors quâest-ce que je fais ? Et bien je quitte mon emploi car câest du grand nâimporte quoi. Jâaurais souhaitĂ© quitter mon compagnon avant mais comme il a cassĂ© toute la cuisine Ă coups de poings, jâai dĂ» rĂ©viser ma position. Au bout de trois semaines Ă la maison, en janvier 2016, une nouvelle bouffĂ©e dĂ©lirante se prĂ©sente et me voilĂ internĂ©e une deuxiĂšme fois Ă lâhĂŽpital Sainte Marie par mon compagnon et sa mĂšre qui me font vivre une journĂ©e infernale afin dâavoir une liste de motifs suffisants pour me faire embarquer. EnfermĂ©e, le temps passe et je me dĂ©fends. La Magistrate de la cour dâappel dâAix en Provence prononce un internement abusif. Carte chance, je suis placĂ©e en hospitalisation libre et je peux sortir si ma jeune sĆur veut bien me loger et mâaider Ă prendre un nouveau dĂ©part. A mon grand regret, elle ne le fait pas et insiste pour que je sois de retour en milieu fermĂ©. Ma grand-mĂšre meurt pendant mon hospitalisation et moi, emprisonnĂ©e, je ne peux me rendre Ă son enterrement. Câest ma sĆur aĂźnĂ©e qui fin avril, vient me sauver la mise, elle me prend sous sa coupe, je quitte le territoire français pour deux mois oĂč je nâĂ©tais plus que lâombre de moi-mĂȘme. Ma soeur cuisine de façon trĂšs crĂ©ative, je suis nourrie et entourĂ©e, elle est comme une louve pour moi. A prĂ©sent, quelques forces retrouvĂ©es, je prends la dĂ©cision de rentrer en France oĂč je suis plus Ă lâaise et oĂč jâai une situation Ă rĂ©gler. Je nĂ©gocie avec mon ex un retour au bercail contre finances. Pas de problĂšme pour lui qui passe lâĂ©tĂ© ailleurs. Il a besoin dâargent, je lui prĂȘte 4000 euros. Il ne me les restitue pas, ce sont ces mots je vais te baiser jusquâĂ lâos et aprĂšs moi, il nây aura plus personne ». Sympa, nâest-ce pas ?Entendu, alors en octobre 2016, je me tire, je trouve un appart saisonnier pour six mois. Je suis au chĂŽmage, je nâai plus confiance en moi et lâisolement me joue Ă nouveau des tours. Je pense toujours Ă cet homme charmant comme Ă chaque pĂ©riode de crise et peu Ă peu je me perds de 2017, on mâinforme quâune de mes niĂšces se fait opĂ©rer des poumons, je fonce Ă lâhĂŽpital Lenval. Ma petite chĂ©rie est mal en point, son pĂšre est lĂ . Il la dĂ©branche des appareils de soin pour quâelle puisse faire pipi. Je retourne la voir, son parrain est lĂ . Jây retourne encore et lĂ jâai une altercation verbale avec ma jeune sĆur puis je mâen vais. Je nâai jamais Ă©tĂ© seule avec ma niĂšce et pourtant un scĂ©nario dramatique mâattend. Quelques jours aprĂšs, la police frappe Ă ma porte, ne mâĂ©nonce pas le motif de lâarrestation. En cellule, on me prĂ©sente la plainte, jâaurais portĂ© atteinte Ă la vie de ma niĂšce en dĂ©branchant les cĂąbles de soin. Non je ne reconnais pas les faits. Comment ma sĆur avocate a pu me faire une chose pareille. Moi jâaurais tentĂ© de tuer ma niĂšce chĂ©rie ? Quelle accusation calomnieuse⊠Je passe la nuit en garde Ă vue dans un petit trou noir qui pue la merde. Le lendemain, menottĂ©e, la police mâaccuse par-dessus tout dâavoir chier au sol, au secours ! Je suis placĂ©e en hospitalisation dâoffice pour troubles Ă lâordre public et atteinte Ă la sĂ©curitĂ© des personnes sous autoritĂ© du prĂ©fet, soit en HO, en hospitalisation dâoffice qui est la mesure la plus privative en termes de libertĂ©s. ConsidĂ©rĂ©e comme dangereuse, je nâai pas eu le droit de sortir mĂȘme pas dans le jardin de lâĂ©tablissement. Alors câest vrai, jâavais pris en grippe tous les politiques du local Ă lâinternational, je me foutais de leur gueule ouvertement et je commentais particuliĂšrement lâactualitĂ© sur Facebook. Franchement, câest grave Docteur ? Oui ça lâest. Jâai Ă©tĂ© hospitalisĂ©e trois mois et câest mon premier amour qui mâa sorti de lĂ . Sâen ait suivi une injonction thĂ©rapeutique dâun an et demi sous Abilify injection retard de 400 mg⊠surdosage Ă©vident qui mâa plongĂ© dans une phase dĂ©pressive pendant toute la durĂ©e du traitement jusquâĂ ce que je mâen libĂšre grĂące au recours Ă une avocate qui mâa permis de lever le programme de soin en juin retour en aoĂ»t 2017, la sĆur dâune amie de ma sĆur vivant Ă lâĂ©tranger me propose un studio sur le port Marina Baie des Anges, jâaccepte cette aubaine. Ah, enfin libre, je retrouve peu Ă peu mon Ă©quilibre, je retrouve mon poids idĂ©al de 52 kilos, un cercle relationnel et mes consultations psychiatriques avec le professionnel de mon choix qui mâaccompagne depuis des annĂ©es et que jâestime tout particuliĂšrement. Je rencontre un super mec, je tombe trĂšs amoureuse mais hĂ©las il nâest pas honnĂȘte avec moi et je ne le dĂ©couvrirais que trop tard. Quelques mois plus tard, en fĂ©vrier 2019, je quitte mon 15 mÂČ pour emmĂ©nager dans un appartement de 40mÂČ lumineux avec piscine sur le toit de la RĂ©sidence, câest grandiose. Le hic, câest que je suis en fin de droits pour mes indemnitĂ©s journaliĂšres et que 900⏠câest soudain un peu juste pour vivre. Les angoisses rĂ©apparaissent et mes rapports avec mon amie se dĂ©gradent. On ne se voit plus. Mes seuls contacts sont Ă prĂ©sent mon psy et mon Ăąme sĆur de lâĂ©poque en qui jâavais confiance et qui connaissaient tous deux mon parcours. Ces deux hommes ont posĂ© sur moi un regard diffĂ©rent et ça mâa profondĂ©ment juillet 2019, lâhistoire sentimentale se solde mal. Il a rencontrĂ© quelquâun et moi il ne me reste que mes yeux pour pleurer. Je prends des vacances de tout le monde mais encore, lâisolement me livre Ă moi-mĂȘme et je pars encore dans dâautres sphĂšres. Je dors trĂšs peu et nâai plus suffisamment dâargent pour me nourrir. Je fais appel Ă la Providence et je vis au jour le jour. Plus ça va et moins ça va, je ne reconnais plus mes proches, je les agresse et je mâen prends Ă eux comme Ă tous les gens qui mâont fait du mal et ça sort brut de dĂ©coffrage, comme en 2014, 2016 et 2017. Mais pour une personne comme moi qui a gardĂ© le silence tant dâannĂ©es, rien dâĂ©tonnant Ă tout cela. Câest dĂ©but aoĂ»t que la police et les pompiers interviennent. Mon amie que je nâai pas vu depuis des mois est lĂ , jâai peur dâelle et de tous les autres. La pression est forte dans mon appartement et je sais dâavance comment va ĂȘtre jouĂ©e la partie. Je tente de garder mon calme, je fais de mon mieux pour expliquer mon niveau de sensibilitĂ© Ă lâassemblĂ©e mais aucun argument ne fait le poids. Je pars main dans la main avec mon amie qui mâaccompagne dans lâambulance oĂč lâĂ©quipe ne mâattache pas cette fois. Vu ma nouvelle situation gĂ©ographique, je suis conduite Ă lâhĂŽpital La Fontonne. Jây passe un mois sans aucune sortie Ă lâextĂ©rieur, dans les mĂȘmes conditions quâĂ Sainte Marie. Mon amie et sa sĆur se rendent compte de lâhorreur dans laquelle je suis plongĂ©e et aprĂšs avoir eu Ă©cho de mon placement en chambre dâisolement pendant plusieurs jours, mon amie me transfĂšre avec lâaide dâun psychiatre dans une clinique privĂ©e. Cette fois-ci, grĂące Ă elle et Ă ses mouvements, je nâai pas eu lâobligation de poursuivre mon traitement par injection, ce qui fait une sacrĂ©e diffĂ©rence. Je prenais tous les cachets prescrits, trois neuroleptiques et un anxiolytique... Ătre hospitalisĂ© en clinique est franchement mieux quâĂȘtre placĂ© en hĂŽpital psychiatrique public, rien que pour les relations positives avec le personnel soignant, les conditions dâhygiĂšne et la qualitĂ© de la nourriture et des espaces ma sortie de clinique, je suis allĂ©e voir mon psychiatre, qui a mentionnĂ© le trouble de bipolaritĂ© alors que les psychiatres en institut ont tablĂ© sur de la schizophrĂ©nie affective. Ah ces mĂ©decins et leurs labels⊠Câest important de savoir de quoi on parle. Les retards ou les erreurs de diagnostique coĂ»tent chers au patients, les loupĂ©s sont parfois irrĂ©versibles, je vous laisse vous renseigner sur le taux de suicide des personnes atteintes de troubles mentaux. On ne prescrit pas le mĂȘme antibiotique pour une angine comme pour une grippe, idem selon la pathologie concernĂ©e et pour aller plus loin, une fois les symptĂŽmes Ă©radiquĂ©s, la maladie et sa prise en charge devraient ĂȘtre suffisants pour regagner le cours dâune vie dite je nâai tellement pas envie de revivre cette expĂ©rience terrible que je ne prendrai pas le risque dâarrĂȘter mon traitement mĂ©dicamenteux sans ĂȘtre bien entourĂ©e, bien comprise et bien La sortie de l'institut psychiatrique et l'absence d'accompagnement socio-professionnelLa sortie de lâhĂŽpital psychiatrique public est toujours un grand Ă©vĂ©nement puisquâil sâagit dâune lâon sort dâun hĂŽpital psychiatrique comme Sainte Marie, il nây a pas dâalternative Ă lâinjection par voie intramusculaire dans la fesse ou lâĂ©paule et cette injonction thĂ©rapeutique est obligatoirement suivie dans un centre mĂ©dico-psychologique CMP oĂč lâon doit se rendre pour consulter un psychiatre cheap » et recevoir son traitement comme Ă lâabattoir. Câest cela le traitement ambulatoire, câest un protocole de soins » sauf que ça ne ressemble en rien Ă ce que lâon appelle care » en jâai demandĂ© lâensemble de mon dossier mĂ©dical, jâai presque ri en lisant les observations mĂ©diocres de que les psychiatres des CMP sont les psychiatres du pauvre qui ne se posent aucune question existentielle. Chaque rendez-vous a uniquement pour finalitĂ© de fixer la prochaine consultation et la date de lâinjection suivante. Celui-lĂ de cadre auquel il manque un cadre et lâinvestissement nĂ©cessaire Ă son bon fonctionnement⊠consĂ©quent et en connaissance de cause, je dĂ©conseille les proches des malades de continuer Ă pousser les personnes vulnĂ©rables et en souffrance dans des instituts de lâEtat qui ne sont que des rĂ©pliques dâune sociĂ©tĂ© qui nâĂ©volue pas avec son personnes souffrant de troubles psychiques qui sortent dâun tel environnement malsain ont droit Ă une double peine. Celle dâĂȘtre malade et celle dâĂȘtre traitĂ© de maniĂšre trĂšs inhumaine. A noter que lâEtat Français ne propose aucune politique par rapport aux lacunes de postes en psychiatrie publique, ses rĂ©actions oscillent entre le dĂ©ni et lâhypocrisie. La profession semble sâĂ©teindre doucement, sans vision claire pour lâavenir. »Merci alors de laisser la place aux experts et de se former Ă lâexigence nouvelle que demande ce mĂ©tier. Et si vous nâaimez pas ce que vous faites, changez de voie sans hĂ©siter, cela donnera la marge de manĆuvre nĂ©cessaire pour rĂ©duire les coĂ»ts tout en obtenant des rĂ©sultats de guĂ©rison. Une fois ces objectifs satisfaits, une rĂ©insertion sociale et professionnelle sera peut-ĂȘtre envisageable. Avant cela, le moindre faux pas sera prĂ©maturĂ© et tout projet dâavenir, le modĂšle innovant de la NorvĂšge, qui a ouvert le premier hĂŽpital sans mĂ©dicaments et qui dessine la voie Ă suivre. Le cadre de la prise en charge est idĂ©al, le patient nâĂ©tant pas lĂ par punition mais pour se soigner dans un environnement suffisamment harmonieux et riche en activitĂ©s pour guĂ©rir et renforcer le mental. LâĂ©thique est fondamentale et semble cruellement faire dĂ©faut aux structures de lâ Un systĂšme bien ficelĂ©Il semblerait que tous les acteurs impliquĂ©s font bloc police, pompiers, Juge des LibertĂ©s et de la DĂ©tention JLD, avocats commis dâoffice, psychiatres et personnel soignant, mutuelles, fonctionnement des hĂŽpitaux psychiatriques publiques est lamentable. On croirait presque que le manque dâinvestissement dans les locaux et dans un personnel soignant qualifiĂ© soit le plus gros problĂšme auquel doivent faire face ses instituts y est coordonnĂ© pour une durĂ©e moyenne de deux mois avec un coĂ»t patient en moyenne de 650 euros par jour pour un adulte, et qui peut sâĂ©lever Ă 916 euros. Câest un rĂ©el business. Mais tout est pourtant cheap et dĂ©gradĂ©, du matĂ©riel au manque de compĂ©tences 7 Ă 15 jours dâhospitalisation, il est possible de rencontrer le JLD pour faire le point mais en gĂ©nĂ©ral, câest uniquement pour officialiser les mesures dâinternement et pour prolonger lâhospitalisation jusquâĂ son le patient nâa pas les moyens de se payer un avocat, il est pris au piĂšge et il nây a rien Ă faire Ă part attendre la durĂ©e Ă©coulĂ©e avant de sortir de cette prison. Car tout le monde le sait, les commis dâoffice nâont pas beaucoup dâexpĂ©rience et en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ne vont pas Ă lâencontre des dĂ©cisions du Des axes d'Ă©volution pour un monde plus humain LâInstitut Montaigne et la Fondation FondaMental ont publiĂ© le rapport en octobre 2014 PrĂ©vention des maladies psychiatriques pour en finir avec ce retard français » et avancent avec des propositions concrĂštes en la maladies psychiatriques schizophrĂ©nie, bipolaritĂ©, borderline, dĂ©pression, autisme et handicap physique et ou mental reprĂ©sentent un enjeu de santĂ© publique puisquâelles touchent une personne sur cinq chaque annĂ©e et une sur trois au cours de sa vie source Organisation Mondiale de la SantĂ© OMS. Mais Ă cause dâune terrible stigmatisation, dâun manque dâinformation et dâinvestissement des pouvoirs publics dans ce domaine, elles restent largement dĂ©laissĂ©e.*- Lutter contre la stigmatisation des maladies psychiatriquesPartant du principe que lâon a peur de ce que lâon ne connaĂźt pas, LâInstitut Montaigne et la Fondation FondaMental invitent lâInstitut national de prĂ©vention et dâĂ©ducation de santĂ© Inpes a dĂ©velopper une plateforme dâinformation sur les pathologies mentales, ainsi que des programmes de sensibilisation Ă ces maladies destinĂ©s Ă des publics ciblĂ©s, en milieu scolaire, universitaire et professionnel. Quelques chiffres 3 Français sur 4 pensent que les personnes atteintes de maladies mentales peuvent reprĂ©senter un danger pour elles-mĂȘmes et/ou pour les Français sur 5 associent les maladies mentales Ă la des Français seraient gĂȘnĂ©s de vivre avec une personne atteinte de maladie des Français seraient gĂȘnĂ©s de travailler dans la mĂȘme des Français seraient gĂȘnĂ©s de partager un repas. - RĂ©organiser les soins en psychiatrieLes Agences rĂ©gionales de santĂ© ARS devraient faciliter les liens de lâensemble des acteurs impliquĂ©s dans la prise en charge des patients et affecter des moyens dĂ©diĂ©s aux personnes atteintes de troubles aux psychiatres, ils sont interpellĂ©s sur le dĂ©veloppement de formations continues dans le domaine des soins somatiques afin de favoriser lâadĂ©quation entre pratiques cliniques et recommandations Investir dans la recherche en psychiatrieSelon les rares estimations disponibles en France, les coĂ»ts associĂ©s aux maladies mentales reprĂ©sentent 109 milliards dâeuros par an dĂ©penses de santĂ© et de soins, perte de qualitĂ© de vie et moindre productivitĂ© des entreprises due Ă une participation Ă lâemploi plus faible, les maladies mentales Ă©tant la premiĂšre cause dâinvaliditĂ© et la deuxiĂšme cause dâarrĂȘts de travail.Les moyens consacrĂ©s Ă la psychiatrie en France sont ridiculement bas. Le rapport Karine Chevreul et al. Public and non profit funding for research on mental disorders in France, the United-Kingdom and the United Statesâ, J Clin Psychiatry 2012 indique quâils reprĂ©sentent 2% du budget de la recherche biomĂ©diacle soit 21 millions dâeuros contre 7% en Grande Bretagne, soit 131 millions dâeuros et 11% aux Etats-Unis, soit 3,9 milliards dâeuros Seule la recherche permettra de comprendre les causes et les mĂ©canismes de ces maladies, de dĂ©velopper des innovations diagnostiques et En rĂ©sumĂ©A lâheure oĂč la prĂ©vention constitue un levier essentiel de rĂ©novation des politiques de santĂ©, il y a urgence Ă inscrire les maladies mentales dans une politique de prĂ©vention globale et Ă repenser les modĂšles de leur prise en charge Ă la lueur des progrĂšs accomplis et des pratiques les plus porteuses dâ ce qui est attendu du monde de la psychiatrie est avant tout un mode de fonctionnement nettement plus humain, qui considĂšre vraiment la personne souffrant de troubles psychiques comme une maladie et pas autrement. Les relations humaines sont ce que nous avons, en principe, de plus riche alors stop Ă la torture et Ă la maltraitance Ă lâabri des regards publics soit en huis La folie, et si c'Ă©tait une rĂ©ponse naturelle Ă la folie du monde Ce nâest pas un signe de bonne santĂ© mentale que dâĂȘtre bien adaptĂ© Ă une sociĂ©tĂ© profondĂ©ment malade. »Jiddu KrishnamurtiNous ĂȘtres humains Ă©voluons dans une sociĂ©tĂ© individualiste, capitaliste. Le stress gĂ©nĂ©rĂ© nous coupe de notre nature profonde. Notre sociĂ©tĂ© est en contradiction constante et nous le sommes aussi. Les cancers et les maladies mentales vont aller crescendo dans les annĂ©es Ă venir et ce ne sont que les indicateurs dâune sociĂ©tĂ© mal en point et dâindividus avons le choix de servir notre propre nature humaine ou de la contredire au service de la sociĂ©tĂ© et de ses egos surdimensionnĂ©s reprĂ©sentĂ©s par une minoritĂ© dite dâĂ©lite intellectuelle» qui nâen sont quâau stade zĂ©ro de lâĂ©veil est reliĂ© Ă la conscience universelle et conduit Ă la vĂ©ritĂ© absolue, donc au bonheur car il ouvre la voie Ă lâamour inconditionnel. Ce nâest pas lâillusion du confort matĂ©riel biens et possessions, plaisirs superficiels, expĂ©riences abrutissantes qui procure le bonheur ni la sĂ©curitĂ©. La quĂȘte du bonheur dans notre sociĂ©tĂ© est peine perdue, personne ne sort grandi dâune vie dâesclavage ou de non-rĂ©alisation personnelle oĂč la matiĂšre a tellement pris le pas sur lâhumain que mĂȘme aimer, on ne sait plus conditionnement, le formatage, le conformisme maintiennent lâindividu dans sa prison. LâĂȘtre humain nâest pas libre mais est soumis aux diktats de la sociĂ©tĂ©. Il vit dans la peur Ă bien des niveaux et baigne dans lâinconscient collectif. LâincapacitĂ© Ă freiner le rythme infernal de la sociĂ©tĂ© est aussi en cause dans le fait que les individus ne sâĂ©panouissent pas. La majoritĂ© vit soit excessivement dans le passĂ© avec regrets et nostalgie ou se projette trop dans lâavenir pensant contrĂŽler son lot dâincertitudes. Comment retrouver le calme nĂ©cessaire pour bien penser ?Tout le monde nâa pas eu la chance que jâaie eue dans mon malheur, celui dâune mĂ©tamorphose spirituelle, psychologique et Ă©motionnelle. Ces cinq derniĂšres annĂ©es mâont permis de devenir adulte et responsable. Je ne me dĂ©finie plus du tout par rapport Ă mon ego ni par mon mental, ni par le regard dâautrui mais par lâesprit et câest une libertĂ© nouvelle. Je suis diffĂ©rente et je lâassume pleinement. Jâai du potentiel et jâen ai parle au nom de tous mes semblables et au nom des personnes qui ne sâen sont pas aussi bien sorties car soumises aux protocoles de soins et Ă lâavis, la pression et le contrĂŽle des proches. La plupart sont grisonnants et absents Ă cause dâune sur-mĂ©dication ou une erreur dâadministration dont les effets secondaires sont multiples prise de poids, sur-salivation, sensation de lourdeur dans tout le corps, impatience dans les jambes, trouble de la vue, gonflement du visage, ralentissement moteurâŠDans une science mĂ©dicale oĂč il nây a pas encore dâĂ©tude au cas par cas, nous sommes dans une dispense de traitements gĂ©nĂ©rale, identique pour tous, criminel ou pas. Comme dans mon mĂ©tier Marketing Communication, quand jâai commencĂ©, nous Ă©tions encore Ă lâheure de lâenvoi massif jusquâĂ ce que nous affinions notre univers client Ă des fins stratĂ©giques pour adresser un message sur mesure Ă la population cible et obtenir un meilleur chiffre dâaffaires. Sans doute que le mĂ©tier de psychiatre perd de sa valeur car il manque dâĂ©volution tant dans le secteur public que privĂ©. Ces professions comme toutes les autres sont pleines de charlatans. La majoritĂ© des psychiatres se contentent de bourrer les gens de mĂ©dicaments anti-dĂ©presseurs, anxiolytiques et neuroleptiques. Il faut bien que quelquâun pointe ce problĂšme catastrophique pour les personnes en demande de vĂ©ritables soins, dâune Ă©coute et dâun soutien tous les cas psychiatriques, je le rĂ©pĂšte, ne sont pas pathologiques, il y a de nombreux internements abusifs et arbitraires voire des internements dont on ne ressort pas en vie. Dans mon cas ce fĂ»t une montĂ©e de Kundalini sauvage qui mâa causĂ© une crise existentielle connue sous le terme de bouffĂ©e psychotique pour le volet mĂ©dical et dâĂ©veil ou dâĂ©mergence spirituel pour les connaisseurs de la vie. Cette montĂ©e Ă©nergĂ©tique sâest rĂ©itĂ©rĂ©e afin de culminer dans mon centre coronal et terminer le travail qui avait Ă©tĂ© interrompu par les hospitalisations successives et les lourds traitements je suis stabilisĂ©e grĂące Ă une faible dose quotidienne dâAbilify que jâai moi-mĂȘme baissĂ©e au minimum dans la perspective dâavoir un traitement de fond sans que ce dernier ne me plombe dans ma vie courante. Optimiste, jâose espĂ©rer quâil nây ait pas de rechute et que je vais pouvoir vivre une vie non ordinaire du mieux possible. Câest cette intention que je porte dans ce rĂ©cit pour moi-mĂȘme et pour mes semblables en plus dâune volontĂ© de changement sociĂ©tal afin que la psychiatrie ne soit plus considĂ©rĂ©e comme tabou et que des mesures soient prises et appliquĂ©es pour stopper ces machines Ă broyer des vies. Pour retrouver cet article sur le site du CRPA, cliquer sur ce lien CRPA - Cercle de RĂ©flexion et de Proposition dâActions sur la psychiatrieAssociation rĂ©gie par la loi du 1er juillet 1901 RĂ©f. n° W751208044PrĂ©sident AndrĂ© Bitton 14, rue des Tapisseries, 75017, ParisPour nous contacter, cliquer sur ce lien
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