LemĂ©decin n'est pas trĂšs optimiste et l'Ă©tat de ma grand-mĂšre nĂ©cessiterait des examens mĂ©dicaux que nous ne voulons pas lui faire subir vu on Ăąge et son Ă©tat (elle n'en souffrirait que d'avantage). Mon oncle a Ă©tĂ© la voir et d'aprĂšs lui, elle ne reconnait pas les gens qui l'entourent. Ăa fait plusieurs mois que je ne l'ai pas vue mais j'hĂ©site Ă aller la voir demain. En
Mortde ma mÚre, ne plus pouvoir pleurer. Anonymous1841775, le 19/07/2015 Bonjour j'ai 16 ans, il y'a 1 mois ma mÚre est décédé d'un cancer du systÚme nerveux. Sa a été
Ă16 ans, elle dĂ©couvre sa mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e sur le sol de sa cuisine. Un choc. Mais en dĂ©calage avec son entourage, elle a vĂ©cu son deuil Ă sa façon.
MamÚre est morte y a 5 ans et je pleure toujours. Cancer(s) ma mÚre est morte d'un cancer et mon pÚre refuse de continuer à vivre. Cancer(s) sa va faire un mois ke maman et morte et depuis?? L. lic35sm. 03/01/2005 à 18:27. patrice je suis avec toi dans ses moments pénibles recois toute ma sympathie jeanine&philippe . 0. Répondre. J. joy20jy. 03/01/2005
DĂ©couvredes vidĂ©os courtes en rapport avec ma mamie est morte pleure sur TikTok. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants : Eagle Way(@eagleway4), Ishaqđ(@izaack691), Pastel(@nirvana_et_willi), Yannilindor(@yannilindor), đđđŽ đđ»đž đ”đ
đŽđđ đ
(@icemya), samajestebalogoun1(@samajestebalogoun1), 1minute2rap(@1minute2rap),
Pourquoices longs soupirs que je ne comprends pas ? Pourquoi ces pleurs ardents sur ta joue enflammĂ©e ? Oh ! tu seras toujours ma mĂšre bien-aimĂ©e. Mais, je tâen prie encor, ne pleure pas ainsi. Si je te vois souffrir, hĂ©las ! je souffre aussi. Jâai mal, et la douleur assoupit ma paupiĂšre. Adieu. Lâange mâembrasse. Adieu, ma pauvre
lesmĂ©decins ne savent pas si ils lui reste plusieurs annĂ©es, plusieurs mois ou plusieurs semaines mais c'est peu ça c'est sĂ»r elle est a l'hosto ou chez moi oĂč je lui ai fait
gUYdo. Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Elle ne sait plus oĂč il est Le cherche pendant des heures Est-il bleu, rouge, jaune Exploration sans surprise Une pince Ă Ă©piler les souvenirs Une brosse Ă cheveux blancs Un crayon pour Ă©crire les oublis Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Plus de larme Inutile de le trouver Il se perdra dans les limbes La mĂ©moire sâen est allĂ©e Ailleurs Dans un pays oĂč lâon ne partage pas ses souvenirs Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Mais plus loin, la mĂ©moire demeure Dans lâenfance Dans cette forĂȘt oĂč elle ramasse du bois Des fagots de mĂ©moire Dans la douleur Sous une pile de draps Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Elle a la mĂ©moire dans le ventre La guerre, la faim La mort des ĂȘtres chers PĂšre, mĂšre, sĆur, Victimes des guerres La mĂ©moire dâune dĂ©chirure Dâune messe dâenterrement Dâun cadeau Ă noĂ«l Le goĂ»t dâun fruit Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Mais par une grĂące inattendue Le visage de sa mĂšre apparaĂźt Les yeux perdus dans le sĂ©piaĂ moins que ce ne soit le visage de sa fille De sa sĆur Toutes trois aimĂ©es SuperposĂ©es MĂȘlĂ©es Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Quel visage voit-elle ? Sa mĂ©moire ne lui dit rien Quel est cet homme sur la photo ? Ce jour-lĂ , il souriait LâĂ©tĂ© il repliait son pantalon pour marcher dans la mer Il chantait PrĂšs de lui une femme en maillot de bain de laine Mais ma mĂšre ne reconnait pas la plage Ni cette femme Et ne sait pas que cet homme est mort Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Elle mâa pourtant appris Ă nouer mes lacets Appris Ă ne pas oublier de dire merci Elle ne dit plus bonjourĂ qui Pourquoi Ma mĂšre nâa plus une mĂ©moire Elle a plein de mĂ©moires Celle du matin Ă midi Celle de lâaprĂšs-midi au goĂ»ter Celle du soir avant le coucher Ses souvenirs dentelĂ©s Pleins de fils qui se croisent Pleins de courants dâair Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Les princesses ne meurent pas LâĂ©tĂ© commence en fĂ©vrier Plus de jour de la semaine Les mois ne servent plus Les annĂ©es sâaffolent Les monarchies nâont plus de roi Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Moi non plus Inutile pour lâaimer Laissez tomber les civilitĂ©s Le temps est absent Câest un thĂ©orĂšme Ma mĂšre ne sourit plus Parle de moins en moins Cherche ses mots dans un dĂ©sert Se perd dans des dunes vides de sens Pas dâoasis Des angoisses Des caravanes oubliĂ©es qui ne transportent rien Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Ses enfants hurlent dans sa mĂ©moire Pleurent dans ses Ă©motions Peut-on faire le deuil dâun ĂȘtre vivant ? Mâa-t-on demandĂ© un avis ? Ai-je peur ? De ce regard qui vous cherche sans vous voir Et ces virevoltes sur un pied pour chercher la vie Et perdre lâĂ©quilibre en dĂ©couvrant des signes invisibles sur les murs Ma mĂšre ne fait plus de nĆud Ă son mouchoir Et je ne pleure pas encore Elle nâest pas morte.
Nous avons recueilli les tĂ©moignages de plusieurs personnes qui ont acceptĂ© de partager leur expĂ©rience face Ă la mort et au MAI 2014 Lecture min. Il n'y a pas une seule façon de vivre la mort et le deuil, mĂȘme si certaines Ă©tapes du processus et les mots qui tentent de raconter le chagrin se ressemblent. Chaque individu est confrontĂ©, tĂŽt ou tard, Ă la perte d'un ĂȘtre cher et va devoir faire face Ă une situation qui, comme un sĂ©isme, dĂ©truit tout sur son passage mais rĂ©veille Ă©galement notre instinct de survie car, mĂȘme avec la plus grande des douleurs, la vie continue. Face Ă la mort, les mots manquent et sont, la plupart du temps, vides de sens. Pourtant, lorsque le temps passe, parler ou Ă©crire sur cette douleur permet souvent d'avancer. Les tĂ©moignages recueillis, pour complĂ©ter notre article "Le deuil le point de vue des psychologues", racontent, chacun Ă leur façon, comment la mort vient Ă©branler nos vies et comment chacun de nous gĂšre l'aprĂšs, lorsque la vie reprend son cours et qu'elle nous oblige Ă revenir, mĂȘme petit Ă petit, Ă la rĂ©alitĂ©. "Les rires ont cessĂ©" - TĂ©moignage de Je me souviens encore du moment oĂč le tĂ©lĂ©phone a sonnĂ©, je riais avec ma soeur et un ami Ă elle, un samedi matin un peu avant NoĂ«l, il y a quelques annĂ©es. Le tĂ©lĂ©phone sonne toujours chez nous, je n'y ai pas fait attention. Je me souviens encore des mots de ma maman entrant dans la piĂšce, dĂ©composĂ©e, "J. est morte". Les rires ont cessĂ©. Je ne pouvais pas y croire, qu'est-ce qu'il s'Ă©tait passĂ© ? Je suppose que j'ai eu les explications de ma maman, mais mes souvenirs de cette matinĂ©e sont incomplets, je me souviens surtout de la lumiĂšre au-dehors. L'Ă©tat est indescriptible, c'est comme si un grand vide s'Ă©tait ouvert en moi, un vide que rien ne pourrait jamais plus combler. VoilĂ , c'est ça, j'Ă©tais vide. Et je voyais que tous les membres de ma famille Ă©taient pareils. Vides, amorphes, incapables de prononcer une parole. Mais quel poids peuvent avoir les mots Ă ce moment-lĂ ? Quand le fait divers touche notre famille Ma cousine, qui avait environ 25 ans, a Ă©tĂ© assassinĂ©e par sa mĂšre. On n'a jamais su ce qu'il s'Ă©tait passĂ© dans sa tĂȘte pour qu'elle fasse ça. On a juste eu des Ă©chos de choses horribles, de lit, de sang, de hache, on n'en sait pas plus. Je ne veux pas le savoir. Chaque deuil comporte son lot de colĂšre et d'incomprĂ©hension. C'Ă©tait d'autant plus fort pour nous, car nous n'avons jamais su ce qu'il s'Ă©tait rĂ©ellement passĂ©, ce qui avait poussĂ© une mĂšre Ă faire ça Ă son enfant. Elle avait d'ailleurs disparu lorsque le corps a Ă©tĂ© dĂ©couvert c'est horrible, non, de parler d'une personne qu'on a chĂ©rie en disant "le corps"?, elle a Ă©tĂ© retrouvĂ©e plusieurs jours aprĂšs. Plus tard, elle est dĂ©cĂ©dĂ©e en prison. Outre la violence de la mort, que, soyons clairs, on ne surmonte pas, jamais, on doit faire face Ă plein de choses. Les articles dans la presse, l'intrusion dans la vie privĂ©e, les scellĂ©s sur la maison, et surtout l'enquĂȘte judiciaire. Toute ma famille a rencontrĂ© la SRPJ la police judiciaire, et mĂȘme le juge pour certains d'entre eux. Pour nĂ©cessaires qu'elles sont, ces formalitĂ©s rendent la mort et le deuil mĂ©caniques. Les agents font leur travail et notre dĂ©tresse, mĂȘme s'ils la comprennent, n'a pas sa place dans le systĂšme. AprĂšs ça, je n'ai plus lu les "faits divers" pendant un moment. Je ne voulais pas me trouver devant ces histoires qui me rappelaient irrĂ©mĂ©diablement celle de ma famille. Je ne voulais pas avoir ce comportement intrusif dans la vie des gens, comme d'autres l'avaient fait avec la nĂŽtre. Prise de conscience et mĂ©canisme de survie C'est Ă la mort de ma cousine que j'ai pris conscience de mon mĂ©canisme de survie j'enfouis l'Ă©vĂšnement douloureux, et tout ce qu'il transporte, jusqu'Ă ĂȘtre guĂ©rie, jusqu'Ă sentir que je peux le ressortir. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de ce moment-lĂ , car je pense que j'ai essayĂ© d'occulter un maximum de choses, de ne plus rien ressentir. J'avais ma Licence Ă passer, et ça m'a donnĂ© un but sur lequel me focaliser, pour ne plus penser au reste. Elle ne le sait pas, mais c'est mon autre cousine qui m'a aidĂ©e Ă m'en sortir, la soeur mĂȘme de celle qui est dĂ©cĂ©dĂ©e. Ă l'enterrement, je l'ai vue si forte, je pleurais toutes les larmes de mon corps devant les photos d'elles deux, et c'est elle qui est venue me consoler. Elle qui a ensuite perdu sa mĂšre lorsqu'elle est dĂ©cĂ©dĂ©e en prison. Sa mĂšre, la meurtriĂšre, mais toujours sa mĂšre. Je me souviens d'en avoir voulu un moment Ă mes amis de l'Ă©poque, qui n'ont pas su me rĂ©conforter, qui embrayaient sur une autre conversation lorsque j'en parlais. Mais qui aurait envie de parler de ça ? Nous avons tous des histoires douloureuses que nous n'avons pas envie de voir ressortir. Se protĂ©ger soi-mĂȘme J'ai sĂ»rement Ă©tĂ© touchĂ©e beaucoup plus que je ne veux bien l'admettre. Pendant longtemps, je me suis protĂ©gĂ©e, involontairement, des Ă©motions fortes. D'autant que, quelques mois aprĂšs cette histoire, j'ai perdu une grand-mĂšre et un grand-pĂšre adorĂ©. Parfois, ça arrive encore que, lorsque je vis une Ă©motion forte, mĂȘme positive, je me verrouille complĂštement. AprĂšs celle-ci, j'ai dĂ» faire face Ă plusieurs autres morts douloureuses dans la famille, et je suis aujourd'hui trĂšs anxieuse Ă propos de la mort, notamment celle de mes parents Ă laquelle, je le sais, je dois me prĂ©parer. Cohabiter avec la douleur On reprend petit Ă petit le quotidien, on vit avec cette blessure. J'ai une famille trĂšs soudĂ©e, on se soutient beaucoup, elle m'aide Ă aller de l'avant, Ă faire des projets. Je ne pense pas avoir surmontĂ© ce dĂ©cĂšs, d'ailleurs en reparler fait remonter des choses enfouies, donc je suppose que non. J'ai appris Ă vivre avec elle, je pense. Ă cohabiter avec elle, plutĂŽt. Je sais que nous avons tous vĂ©cu cela de maniĂšre diffĂ©rente. Par exemple, certains sont allĂ©s voir un psychologue, d'autres non. Nous avons eu en commun la dĂ©tresse, la colĂšre, l'impuissance, la construction dans le manque. Toujours aujourd'hui, c'est une douleur vive que nous avons tous. Je me souviens que nous rigolions souvent des bĂȘtises que faisait ma cousine J. ; quelques mois aprĂšs son dĂ©cĂšs, une autre de mes cousines m'a demandĂ© "mais est-ce qu'on a encore le droit de rigoler de ça?". C'est vrai, est-ce qu'on en avait encore le droit ? Je n'ai pas la rĂ©ponse. Ses yeux, son rire me manquent beaucoup. Sa prĂ©sence invasive lorsqu'elle venait chez nous, elle Ă©talait ses affaires partout. Lorsque je pars en vacances, par exemple, et qu'elle Ă©tait lĂ . Parfois, j'ai encore l'impression de sentir l'odeur de son petit coussin au camphre, qu'elle emmenait partout. Je m'Ă©tais souvent dit que si je me mariais un jour, elle serait mon tĂ©moin. Ce sont aussi des choses dont j'ai dĂ» faire le suite de notre article, ici, avec d'autres tĂ©moignages... Photos Shutterstock Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service.
Le soleil et le dĂ©but des vacances de la zone C ont contribuĂ© Ă un relĂąchement de la vigilance des Français, pourtant invitĂ©s Ă rester confinĂ©s pendant l'Ă©pidĂ©mie de trois premiĂšres semaines de confinement, les Français se relĂąchent. Selon le JDD, les Français recommenceraient Ă se dĂ©placer malgrĂ© les restrictions de circulation. Et le beau temps de ce week-end n'a pas aidĂ©. Les promeneurs apparaissent de plus en plus dans les rues de Paris mais aussi en zone touristique. Ainsi les Français effectueraient en moyenne 24 dĂ©placements par semaine contre trois fois moins lors de la premiĂšre semaine de relĂąchement qui a choquĂ© Pauline, assistante d'Ă©ducation dans le Doubs et dont la grand-mĂšre est morte du coronavirus seule, dans son Ephad "Câest pas parce quâil y a du soleil quâon a le droit de sortir et de ne pas respecter les mesures sanitaires. Ma grand-mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e toute seule sans ses enfants ni ses petits-enfants. Elle Ă©tait croyante et on nâa mĂȘme pas le droit de faire une cĂ©rĂ©monie", a-t-elle dĂ©plorĂ© ce lundi sur le plateau des "Grandes gueules".Mesures renforcĂ©es"Ma fille pleure parfois Ă la maison parce quâelle est enfermĂ©e mais on respecte le confinement parce quâon ne veut pas mettre en danger les autres ... Moi la premiĂšre jâai envie de sortir. On est tous dans cet Ă©tat dâesprit. Tout le monde nâa pas le mĂȘme confinement, je comprends tout Ă fait, mais il y a une diffĂ©rence entre ça et des rĂ©unions. Jâai vu des gens qui font des barbecues entre amis, je ne comprends pas", a-t-elle ajoutĂ© sur contrĂŽles se sont renforcĂ©s ce week-end, Ă l'occasion du coup d'envoi des vacances scolaires de la zone C, mobilisant plus de policiers et gendarmes. L'amende pour non-respect des mesures de confinement est de 135 euros et peut passer Ă 200 en cas de rĂ©cidive.
ï»żPremier message deces de ma mere et comment reagir 0 PostĂ© le 12 mars 2002 par DCF__2050 Bonjour, j'ai 24 ans et ma mere est decede il y a deux semaines. Apres trois mois d'hopital, et une periode de trois semaines ou tout allais nettement mieux tout a rechute, et puis la fin .... A part au moment de la messe d'enterrement, je n'ai pas eu une larme. Je ne realise pas ce qui c'est passe je crois. Trop de monde autour de moi me derangent, et je n'ai plus envie de sortir etc ... Les reactions aussi que j'ai sont que "j'ai le droit" de ceci ou cela car j'ai vecu cet evenement. Ainsi je suis deja arrive regulierement en retard au boulot, suis parfois desagreable avec des gens sans raisons, ai des reactions que j'avais pas avant etc ... car j'ai bien ce droit non... Ces idees me font peur, et souvent je les refoullent. Il y a t-il des autres personnes qui ont deja eu ces reactions ? Et aussi j'imagine que je vais bien realiser un jour ou l'autre et je fonderais en larmes, mais quand ??? Merci de votre patience pour la lecture, et de vos reactions nombreuses. Messages rĂ©cents Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle 16 PostĂ© le 9 novembre 2014 anonymement En rĂ©ponse Ă Pour HuUuB 14 par DCF__2858 Bonsoir, Je viens de perdre ma MĂšre il y a trois jours. Je pense que chacun Ă une souffrance diffĂ©rente; Pour moi il n'y a pas d'agressivitĂ© mais plutĂŽt une telle dĂ©chirure et donc larmes Ă cette annonce et je me suis plongĂ© dans l'action. Celle de retrouver mon PĂšre Ă lâhĂŽpital oĂč elle est dĂ©cĂ©dĂ©e. Celle de le soutenir par ma prĂ©sence et dans notre souffrance terrible. Celle de se plonger dans les formalitĂ©s funĂ©raires. Celle de me recueillir dans le funĂ©rarium oĂč elle repose encore. Celle de prĂ©parer sous word puis imprimĂ©sla CĂ©lĂ©bration de L'Adieu Ă ma MĂšre. chĂ©rie..., et tout se qui se rattache Ă cet Ă©vĂšnement douloureux! Ma souffrance, votre souffrance sont les mĂȘmes mais pour moi il n'y a pas d'agressivitĂ©, mais je suis d'accord avec votre trĂšs belle phrase en fin de post Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle qu'elle se prĂ©sente. Alors j'ai envie de vous dire soyons fort par hommage nos MĂšre et garder courage. Elles vivent en nous ;- je te comprends huUbb 15 PostĂ© le 10 fĂ©vrier 2004 par DCF__0986 inquiete toi pas moi je nai pas vraiment pleurer au deces de mon pere mais apres jai pleurer comme une folle sa va sortir quand tu va etre prete n est pas peur et force toi sutout pas sa va sortir tout seule Pour HuUuB 14 PostĂ© le 23 janvier 2004 par DCF__2858 On m'a rĂ©pĂ©tĂ© une chose que je ne pouvais plus supporter seul le temps arrangera les choses. J'Ă©tais Ă©coeurĂ©e qu'on me le dise, mais c'Ă©tait vrai. Tu peux lire sur ces discussions ma petite histoire ''dĂ©cĂšs de ma mĂšre''. Je peux te dire pour ma part que ma rĂ©action a Ă©tĂ© semblable Ă la tienne. On est convaincu que ce qu'on vit est si difficile que personne ne peut comprendre, et c'est le cas souvent. Alors la frustration de l'incomprĂ©hension, frustration de voir que la vie continue, que des gens rient et ont du plaisir alors qu'on a si mal... effectivement, ĂȘtre agressif, ne pas se reconnaitre, se trouver un peu bizarre.... tout ca est normal. Et c'est long Ă partir. J'ai Ă©tĂ© ainsi au moins un an. Mais plus le temps passait, plus je me reconnaissais un peu... Et petit Ă petit, je me suis donnĂ©e le droit de pleurer si j'avais de la peine. Et parfois, c'Ă©tait simplement une image banale vue Ă l'Ă©picerie, une pub Ă la tĂ©lĂ©, une chanson, une caresse d'un ami, voir une ambulance passer Ă vive allure.... et quand ma peine venait Ă la surface, je la sortais. Parfois c'Ă©tait long avant de fermer le robinet. Mais je me disais qu'enfin, je redevenais normale, humaine. Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle qu'elle se prĂ©sente. Bonne chance bonjour 13 PostĂ© le 22 janvier 2004 par DCF__3220 j'ai 25 ans ma mĂšre est dĂ©cĂšdĂ© il a une semaine et j'ai un sentiment de vide en moi, un genre de besoin interrieur mais tout comme toi presque pas de larme son se qui me fait le plus peur c'est de rester seul ....avec mes pensĂ©e. Je te dirais que sa va etre mieux tantot mais je ne peux pas le savoir moi meme donc j,te dit reste forte et bien avance dans la vie quand on a eu une mere qui c'est battu pour vivre se qui vaut vraiment la peine c'est de se battre pour continuer. ta rĂ©ponse 12 PostĂ© le 3 novembre 2003 par DCF__7214 Sylvain un grand merci pour m'avoir fait partager ton est sure que l'on va devant les tribunaux, de toute façon, tout est bien prĂ©parer, on a le dossier mĂ©dicale de ma mĂšre et on va avoir l'avis de 3 mĂ©decins amis de mon pĂšre...on a un avocat spĂ©cialiste dans la santĂ©...on ne va rien laisser au hasard, ma mĂšre le mĂ©rite bien !il y a en moi un sentiement de vengeance... et tant qu'il ne sera pas rĂ©glĂ© , mon deuil ne sera pas entiĂšremment fait... Ă bientĂŽt ninif se dĂ©fendre 11 PostĂ© le 3 novembre 2003 par DCF__6306 Bonjour ninif, Ce complĂ©ment a mon message prĂ©cĂ©dent pour te dire de tenir compte d'une Ă©ventuelle action en justice ,il sera important des lors de noter les faits ,les dates,les heures ,Ă©changes entre mĂ©decins ainsi des noms afin de pouvoir etre prĂ©cis s'il y a dĂ©bat juridique. a toi, Sylvain. injuste 10 PostĂ© le 2 novembre 2003 par DCF__6306 Bonjour ninif, C'est bien triste ce qui t'est douleur est tres grande ,colĂšre et chagrin ,je comprends !Brutalement et injustement j'ai perdu aussi perdu ma mĂšre il y a trois ans et pointe la responsabilitĂ© a l'encontre des vie est difficile aujourd'hui tant je voudrais agir,trouver le bon chemin pour le faire , mais suis souvent confrontĂ© a de fortes esprit de vengeance ,de haine et finalement la culpabilitĂ© de ne savoir dĂ©fendre mon opinion placent le frein au bon sens . Que faire?A mes yeux ,nous ne pouvons plus rien changer a la situation ,nous sommes obligĂ©s de l'accepter. Il s'agit de toi de nous en premier lieu ,de notre vie future .Notre mere est en nous ,n'est ce pas la ,le plus bel hĂ©ritage qu'elle nous a donnĂ©! Se protĂ©ger est selon moi tres important !En effet ,ma famille, m'a rejetĂ© et fait de mauvais coups suite a mes raisonements sur les soins apportĂ©s a ma maman . Trouver aujourd'hui les moyens pour nous accĂ©der a la ce qui me concerne ,j'ai choisi d'apprendre plusieurs nouvelles langues,de chercher des domaines reliĂ©s a la crĂ©ativitĂ©. Ce ne sera facile!Personellement je tombe et n'ai plus du tout envie de me relevĂ© . Mais aimerait elle ces sentiments ,ce dĂ©sespoir? A toi,ninif, Sylvain. ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e brutalement et injustement 9 PostĂ© le 29 octobre 2003 par DCF__7214 le 7 octobre dernier mes parents ont Ă©tĂ© victimes d'un accident de la route, encore un jeune fou dans sa voiture trafiquĂ©e de partout qui roulait trop vite sur chaussĂ©e glissante Ă perdu le contrĂŽle de son vĂ©hicule. RĂ©sultat, mes parents sont allĂ©s aux urgences...ma mĂšre Ă©tant dans un Ă©tat plus critique a Ă©tĂ© transportĂ© dans un hĂŽpital diffĂ©rent de celui de mon pĂšre a Ă ce jour, le sternum de Ă ma mĂšre, elle avait un problĂšme au cervicale... et Ă©galement Ă l'estomac sauf que les mĂ©decins n'ont pas vu quelle avait commencĂ© Ă faire une Ă©moragie interne... alors quelle s'en plaignait...AprĂšs tous les examens fait, tout allait bien selon eux...5 heureus aprĂšs elle faisait un arrĂȘt cardiaque suite Ă une double rupture de la rate causĂ©e par cette Ă©moragie.... elle est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă 4h30 du matin le 8 octobre 03 , moi je souhaitais lui parlĂ© le matin. A 8h , je l'ais donc appelĂ©.... personne ne l'a trouvĂ© ... puis aprĂšs 5 minutes d'attente, j'ai enfin eu un mĂ©decin qui m'a expliquĂ© dans son jargon la situation.... ils n'ont pas fait le nĂ©cessaire pour nous joindre... c'est inadmissible.... les hĂŽpitaux reconnaissent avoir faitune double erreur de diagnostic.... que faire quand tout se passe aussi rapidement et aussi injustement.... quand celui qui roulait trop vite n'a rienquand les mĂ©decins qui se sont trompĂ©s excercent toujours comme si ne rien Ă©tait..... et quand je me retrouve Ă cause de tout ces gens sans ma mĂšre... qui me manque??? Maman c dure sens toi 8 PostĂ© le 2 juin 2003 par DCF__1879 le 16avril fu le plus horrible jours de ma vie.. Un ami me telephone pour me demander des nouvelles de ma mere lui qui la voyais tous les jours je lui dit no je trouve pas sa normale je n'est plus eut de nouvelles d'elle depuis preske 2 jours lui aussi ... Alors je lui dit viens ont va se rejoindre la et ont va voir ce qu'il ce passe il me dit d'accord c la que j'arrive a sont appartemant avec mon petit ami tom et qu'il y avais pleins d'amis a moi devant chez elle je dit a keck un de mes amis monte sur le toi voir si elle est pas la va part la balcon et me dit daccord attend je reviens ou va allez voir apres elle nous tracassez entandent sont chien criĂ©e a la mort... C'est la que keck voie ma mere inanimĂ©e dans le fauteuil et me demande s'il doit cassez la vitre pour voir ce qu'il as vu qu'elle ne repondais pas c la que keck a cassez la vitre est entrĂ©e et a ouvert la porte et c la que je suis monter que jai vu ma mere mauve de tous sont corps dans sont fauteuille je l'ai prise dans mes bras et je lui ai dit aurevoir maman puis je ne voulais plus la quittĂ©e mon copain et revenu me chercher et je ne voulais plus partire je hurlai maman maman maman... Si j'explique mon histoire c parsqu'un maman qui decede d'un arret cardiaque et d'une crise d'epilepsie c tres dure surtous kand ont na meme pas 15 comme moi c trops dure elle me manque et j'ai peur de pas arriver a encaisser le shock!!!Aurore et merci de mavoir ecouter.... DĂ©cĂšs de ma mĂšre 7 PostĂ© le 23 dĂ©cembre 2002 par DCF__2858 Salut Ă toi. J'ai perdu ma mĂšre par un cancer alors que j'avais 16 ans. J'en ai 33 maintenant, et je peux te dire que le deuil se vit au jour le jour. Si tu Ă©tais attachĂ© Ă elle, personne ni rien remplira un jour le vide que sa mort a causĂ©. Je me remets prĂ©sentement d'un burn-out car je me suis dĂ©libĂ©rĂ©ment donnĂ© Ă mon travail. Pour oublier quoi??? Je sais maintenant, aprĂšs thĂ©rapie avec une psychologue que le deuil de ma mĂšre n'Ă©tait pas terminĂ©. Moi aussi j'ai trĂšs peu pleurĂ©, car je me retrouvais seule avec mon pĂšre. Il avait tellement de peine Ă l'Ă©poque que je ne pouvais me permettre de pleurer. Alors je me suis oubliĂ©e et ce, sur divers points. L'oublie de soi-mĂȘme Ă travers le travail est une façon de fuir sa peine. Il y en a qui boit, d'autres deviennent collĂ©riques... chacun sa façon. Alors il faut prendre le temps de pleurer, de parler de sa mĂšre Ă la famille ou Ă de bons amis, parler de notre frustration, l'exprimer, sortir cette colĂšre... Puis finalement se retourner vers soi-mĂȘme qui sommes une continuitĂ© de cette personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Elle sera ainsi Ă©ternelle sur cette terre. Lorsque tu regarderas les flocons de neige, un coucher de soleil, un moment qui te rend heureux, prends ce moment et offre-le Ă ta peine. Deviens une bonne mĂšre pour toi en te soignant, en prenant le temps de vivre avec un sourire. Ainsi tu seras plus heureux, et elle te regardera de lĂ -haut et elle sera heureuse pour toi. Dis toi qu'elle a vĂ©cu pour vivre sa vie qui Ă©tait son tracĂ©. Prend la suite de cette voie et continue-la avec sĂ©rĂ©nitĂ©. Une chose est certaine, elle te manquera toujours. Demande aux personnes qui ont vĂ©cu quelque chose de semblable et elles te rĂ©pondront la mĂȘme chose. C'est la vie qui est ainsi. Bonne chance dĂ©cĂšs de ma mĂšre 6 PostĂ© le 24 octobre 2002 par DCF__2549 Orphelin de pĂšre Ă 8 ans j'ai perdu ma mĂšre cette annĂ©e en mai j'ai 28 ans j'ai versĂ© des larmes remontĂ© la pente, descendu au fond du trou puis remontĂ©. Ma famille a exercĂ© une pression importante pour que je quitte mon amie avec qui j'Ă©tais depuis 2 ans et demi car mamam ne me sentait pas heureuse avec elle. elle avait peut ĂȘtre raison...je suis un peu perdu voir beaucoup. Seul le travail m'arrache Ă ce desespoir fou qui m'envahit . je me dis que la vie est longue et que maman est toujours avec moi oĂč que j'aille. si vous avez vĂ©cu la mĂȘme chose Ă©crivez moi deuil 3 ans aprĂšs 5 PostĂ© le 8 septembre 2002 par DCF__0848 Bonjour,et bien moi aussi je vis un deuil depuis bientĂŽt 3 ans que ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e. Je ne sais pas pourquoi mais il me semble que je vis cette absence de plus en plus mal. Durant les derniers mois de sa vie j'Ă©tais trĂšs forte, puis ensuite je n'ai plus eu aucun courage. Dans ma famille il faut ĂȘtre fort et montrer que c'est la vie qui a le dernier mot. Alors j'ai essayĂ© de suivre le rythme. Je n'en suis pas capable et mon pĂšre s'est tournĂ© vers la meilleure amie de ma mĂšre trĂšs peu de temps aprĂšs son dĂ©cĂšs. Je ne critique pas son choix mais il ne nous a pas laissĂ© le temps de faire notre deuil et depuis je fais des cauchemards Ă presque toutes les nuits. Je ne sais plus ce qui me touche le plus mais je suis de plus en plus perdue. J'ai quittĂ© le pays pour vivre plus sereinement mais rien n'y fait. J'ose espĂ©rer qu'un jour je trouverai le calme car on a toujours besoin de sa mĂšre et j'espĂšre la sentir en moi aussi longtemps que Ă vous tous qui perdez cet ĂȘtre unique qu'est une DECES DE MA MĂRE ET COMMENT RĂAGIR 4 PostĂ© le 5 septembre 2002 par DCF__7076 JE SUIS UNE FEMME DE 46 ANS QUI PERDU SA MĂRE IL Y A 29 ANS. J'AI EU BEAUCOUP DE RĂACTIONMA PREMIERE RĂACTION A ĂTĂ UN MUTISME COMPLET, SANS LARME, COMME MORTE MOI RĂACTION COLĂRE, JE LUI EN VOULAIS DE M'AVOIR QUITTĂE. JE ME SENTAIS RĂACTION PEINE IMMENSE, VIDE, JE CROYAIS LA VIE INUTILE. JE PLEURAIS ABANDONNĂ TOUT CE QUE J'AIMAIS. JE PLEURAIS SUR MOI-MEME RĂACTION UN AN PLUS TARD, LA VIE A REPRIS SON COURS. J'AI MIS UN PEU D'ORDRE DANS MA VIE. J'ĂTAIS TROP JEUNE. JE SENTAIS LA PRĂSENCE DE MA MĂRE DANS MA TĂTE ET DANS MON COEUR ME DISANT DE CONTINUER ET DE VIVRE ET AIMER COMME ELLE M'AVAIT ANS PLUS TARD. ELLE EST TOUJOURS PRĂS DE MOI DANS MON COEUR ET DANS MA TĂTE. ET LORSQUE JE VIS DES MOMENTS DIFFICILES JE ME DEMANDE TOUJOURS COMMENT ELLE RĂAGIRAIT. C'EST EXTREMEMENT DIFFICE A VIVRE SURTOUT LORSQUE NOTRE RELATION ĂTAIT PRIVILĂGIEE. N'ABANDONNE PAS, ELLE AURAIT VOULU QUE TU SOIS HEUREUSE. Deuil est un deuil 3 PostĂ© le 25 mai 2002 par DCF__8811 Bonjour Ă toi! J'ai 26ans et ton message m'a touchĂ©. Je n'ai pas perdu ma mĂšre mais derniĂšrement la vie a fauchĂ©e une amie proche de la famille qui s'avĂšre Ă©galement une collĂšgue de travail . Un accident bĂȘte de moto, mauvais calcul de distance de freinage et hop la vie l'a fauchĂ©e entiĂšrement. Donc je vis un deuil diffĂ©rent mais un deuil et au travail on nous a renseignĂ© sur les Ă©tapes du deuil. Il est normal que tu ne pleures pas tout de suite, certaine personne pleureront d'autres en seront incapables. Le plus jeune fils de mon amie a 19ans selon nous il n'a pas encore pleurĂ© sa mĂšre ni verbalisĂ© tandis que son aĂźnĂ© parle et la pleure et son mari fait somme son fils aĂźnĂ©. Les Ă©tapes du deuils comprennent la nĂ©gation, faire comme si la personne aimĂ©e Ă©tait en vacances. On ne veut pas rĂ©aliser ca fait trop mal en dedans. On ne sait pas quoi faire avec ce surplus d'Ă©motions. Tu dis que tu as pleurĂ© aux funĂ©railles c'est dĂ©jĂ un pas. Tu n'as peut ĂȘtre pas pleurĂ© tout mais dĂ©jĂ une digue s'est ouverte. Certaine personne peuvent prendre des annĂ©es Ă pleurer ceux qu'ils ont perdu. Une consoeur m'a dit avoir pleurĂ© son pĂšre 8ans plus tard. Elle avait une peine sans larmes.... Incapable d'accepter sa mort... De plus je ne sais pas si c'est toi qui doit s'occuper de la succession et des paperasses reliĂ© Ă une mort mais cela doit t'Ă©tourdir et te tenir au rĂ©el. POurquoi es-tu retournĂ© au travail si vite? Avais tu le choix? POurrais tu prendre un repos d'un mois par exemple? Regarde avec ton mĂ©decin Ă©galement les possibilitĂ© d'arrĂȘt de travail car l'assurance chĂŽmage donne une "paie" aprĂšs 7jours d'arrĂȘt consĂ©cutif si l'assurance salaire ne peut s'appliquer au travail... Tu te dois de prendre un temps de repos puisque tu n'as pas la patience de le faire... Te changer les idĂ©es, te promener, ou au contraire mĂ©diter.... De plus n'hĂ©site surtout pas Ă parler Ă ton entourage ils peuvent t'aider ou juste ĂȘtre lĂ sans parler, juste leur prĂ©sence. De plus les professionnels sont lĂ pour tous il ne faut pas hĂ©siter d'en consulter, ton mĂ©decin ou ton clsc peut t'en conseiller ainsi que te refĂ©rer des associations. le remĂšde miracle est bien simple mais long Laisse le temps aller,cela rentrera tranquillement Ă sa place, ne force rien... La mort n'est jamais facile je te jure. Moi mĂȘme j'ai beaucoup de misĂšre en ce moment mais ces trucs m,aide ainsi que l'Ă©criture publique et privĂ©e.... Et retiens une leçon Profite de la vie Ă 100% mord dedans car on ne sait jamais ce qui nous arrivera... Take care of you,N'hĂ©site pas Ă m'Ă©crire si tu le deuil 2 PostĂ© le 25 mai 2002 par DCF__5101 Je viens de tomber sur ton message et je suis loin d'ĂȘtre indiffĂ©rente Ă tes propos notamment en cette veille de fĂȘte des mĂšre. Ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e, il y a bientĂŽt un an et demi. Durant les six mois qui ont succĂ©dĂ©s son dĂ©cĂšs, je suis Ă©galement passĂ©e par des phases douloureuses... Je ne pleurais pas jusqu'au jour oĂč j'ai Ă©clatĂ© en sanglots, je suis allĂ©e criĂ©e sur la cĂŽte, dans la campagne, seule, de maniĂšre Ă Ă©vacuer cette dĂ©tresse. J'ai Ă©galement eu une pĂ©riode oĂč j'avais le sentiment que personne ne pouvait me comprendre, je ne sortais plus , n'avais plus envie de voir mes amis. Cela ressemblait Ă une dĂ©pression, cette Ă©tape fait partie du processus de deuil un jour , on ne sait pas pourquoi, on se rĂ©veille et ça ne va pas...Ce travail de deuil est long et parfois dĂ©chirant, inconsciemment il faut du temps pour accepter la sĂ©paration dĂ©finitive avec sa mĂšre car on perd une partie de soi-mĂȘme. Pour ma part, je me rendais rĂ©guliĂšrement au cimetiĂšre, cela m'Ă©tait un second temps, j'ai eu besoin d'avoir recours Ă un psychothĂ©rapeute, de maniĂšre Ă pouvoir dĂ©verser ma dĂ©tresse sans nuire Ă mes proches, sans les embĂȘter avec ce qui est, somme toute un chemin trĂšs personnel. Une amie s'est quant Ă elle plus tournĂ©e vers des groupes de parole autour du deuil. Il y a un certain nombre d'associations qui oeuvrent dans ce sens et permettent de partager en toute confiance. Je crois qu'il ne faut pas se voiler la face et hĂ©siter Ă demander de l'aide auprĂšs d'assos ou de personnes compĂ©tentes. Mais pour cela , il faut avoir pleine conscience et se laisser aller Ă nos Ă©motions, elles sont lĂ©gitimes et nĂ©cessaires. De mĂȘme qu'il est normal dans les premiers temps de ne pas pleurer car on ne rĂ©alise pas la perte, il est Ă©galement naturel de s'Ă©crouler trois ou quatre mois plus tard... Cela est Ă©galement fonction de la relation que tu avais avec ta maman, des gens qui t'entourent. MĂȘme si tu as le sentiment que les autres ne peuvent rien pour toi, tu as le droit de leur dire que cela ne va pas, de les envoyer ballader. Enfin, le chemin est long, diffĂ©rent pour ma part, je commence de nouveau Ă entrevoir la lumiĂšre de la vie et sa rĂźchesse. J'ai le sentiment de voir les choses autrement maintenant, je discerne mieux ce qui est important de ce qui est secondaire dans la commence mĂȘme Ă envisager de donner de la vie... J'espĂšre que ce tĂ©moignage t'aidera quelque peu. En attendant, prends le temps de te laisser aller, tu n'es pas wonder-women. Bon courage Ă toi, dis toi bien que ta maman restera toujours dans ta mĂ©moire et qu'elle t'a certainement transmis de choses gĂ©niales que tu transmettras Ă ton tour... That's life ! Ces diffile 1 PostĂ© le 13 mars 2002 par DCF__7387 Allo HuVuB, Tu sait, chaque personne vie son deuil Ă sa maniĂšre, moi j'ai encore ma mĂšre heureusement et il m'arrive de pensĂ©e au jour ou je vais la perdre et pour tout t'avouĂ©e, je sais que le deuil va ĂȘtre long car ma mĂšre et moi on a jamais coupĂ© le cordon ombilical, on est proche et on ce cache rien et mĂȘme si je suis dans la trantaine et que j'ai ma famille, je sais que je vais avoir du mal Ă passĂ© au travers. Tu dis dans ton message que tu n'a pas pleurer ta mĂšre encore et tu te demande quand cela va t'arriver et bien craint pas, cela va finir par venir te chercher, prĂ©sentement tu-es peut-ĂȘtre encore sous l'effet du choc et tu ne veux pas y croire sais surement la cause. Pour ton agressivitĂ© auprĂšs des autres et bien cela est normal aussi, on viens de t'enlever un gros morceau lĂ , celle qui t'a donner la vie, qui a pris soin de toi jours et nuits, qui t'a consoler, qui sait souvent privĂ©e pour tout te donner et j'en passe, et belle cette personne qui Ă©tait ta maman t'a quitter et maintenant elle vie dans ton coeur et parmis les souvenir, tu ne peu pas ĂȘtre gentille tout l'temps car au fond de toi tu-as perdu un ĂȘtre chĂšre qui Ă©tait tout Ă tes yeux. Alors l'agressivitĂ© est tout Ă fait normal et pour les pleurs ça aussi sait normal, il en a qui vont pleurer sur le champs et d'autre ça va ce faire dans les jours avenir comme pour certain ça peu prendre 3 mois, 6 mois, en faite, tout dĂ©pend de la personne. Tu va peut-ĂȘtre dire ben voyon crime, elle Ă encore sa mĂšre et elle m'Ă©crit cela, tu va peut-ĂȘtre mĂȘme pensĂ©e que je peu pas savoir comment on peu rĂ©agir Ă la perte d'un parents et bien je n'ai peut-ĂȘtre pas perdu mes parents mais une amie a moi a perdu sa mĂšre l'an passĂ© et Ă ce que j'ai du subir, je vais te dire que tout est normal, tu vis un blocage pour le moments mais un jours ça dĂ©crochĂ©. Mon amie Ă rester enfermĂ© dans sa maison avec les store fermĂ©, le tĂ©lĂ©phone fermĂ© et elle ne voulais pas voir personne n'y mĂȘme allĂ© travaillĂ©, elle Ă manquĂ© plus de 2 mois de travail et tout comme toi elle pleurait pas et elle ce demandait le pourquoi. Finalement je renterai pas dans les dĂ©tail mais un beau jour la crise est venue la frapper et elle garochait tout, elle ces mise Ă genoux et pleurait, criait, elle a pleurer sans cesse comme ça et s'Ă©tait vraiment triste Ă voir. Avec ces amies les plus proche MOI et bien elle m'a envoyer me promenĂ©e souvent, elle Ă©tait agressive et loin d'ĂȘtre du monde, mais elle avait perdu sa mĂšre et je comprenait son mal malgrĂ© tout, Ă force de pleurer, d'Ă©vacuer le trop pleins quel Ă garder pendant si longtemps, elle a fini par passĂ© au travers mais cela lui a pris un ans jour pour jour. Aujourd'hui elle parle de sa mĂšre et elle pleure encore mais ça sait normal aussi, il faut ce donner le temps tout comme toi tu dois te donner le temps, commencĂ© par te rendre compte que ta maman ne sera plus jamais lĂ sauf dans ton coeur et par tes souvenirs, ensuite la pleurer et finalement l'acceptĂ©, ce qui n'est pas chose facile. Alors courage, tu va passĂ© par des Ă©tapes difficile et tu va surement avoir besoin de soutient, sur ça bonne chance et prend soin de toi. Oublie pas, donne toi le temps, s'est encore ressens. Toute mes sympathie HuVuBa + et courage, ta maman est lĂ avec toi, prĂšs de toi, elle est ton ange gardien alors gĂȘne toi pas de lui parler. Bye bye
Certes, c'est encore un livre de Nathalie Rykiel sur sa "mĂšre-veille", comme elle dit l'irrĂ©sistible Sonia. Mais c'est un livre trĂšs spĂ©cial. Un attrape-cĆurs. Presque cinq ans aprĂšs la mort de la crĂ©atrice, sa fille a ouvert les tiroirs dans lesquels elle a depuis toujours enfoui les dessins "d'amour au jour le jour" que sa mĂšre semait "comme des petits cailloux pour [la] garder, pas pour [la] perdre". Cela donne "OĂč es-tu ? Maman" ; "Je ne sais pas oĂč tu es" ; "Viens me voir. I need you. Maman" ; "Je me repose mais dĂ©jĂ je m'ennuie de toi ma fille" ; "Tu dĂ©jeunes avec moi? Maman" ; "Dis-moi des mots d'amour. Maman", et encore et encore et encore. Dans l'introduction, la fille apostrophe la mĂšre "Je passais Ă mon bureau, j'arrivais chez moi, je partais en voyage, j'ouvrais ma valise et tu Ă©tais passĂ©e me voir⊠Tu n'avais pas nĂ©cessairement quelque chose Ă me dire ou Ă me demander, mais tu me cherchais et tu avais laissĂ© une trace. Ta trace." Maman dĂ©vorante. Flamboyante. Aimante. Rykiel a conservĂ© toutes ces "traces". "Comme des talismans", Ă©crit-elle. Aujourd'hui elle ne se contente pas de les partager avec nous ; elle rĂ©pond Ă chaque dessin, en jouant, oui, en jouant, avec les mots, avec l'amour et avec la mort. La force de ce dialogue lui permet de triompher de l'histoire particuliĂšre pour capturer les intonations et autres vibrations universelles de la "langue maternelle"."Il y a des gens qui m'ont dit que si je voulais ĂȘtre Ă©crivain, il fallait que j'Ă©crive un roman. Je trouve ça tellement bĂȘte."On est allĂ©e visiter Nathalie Rykiel "Ă cĂŽtĂ© de la plaque", comme elle le dit dans les derniĂšres pages. La plaque celle de l'hĂŽtel particulier du 60, rue des Saints-PĂšres Ă Paris, sur la façade duquel il est sobrement Ă©crit "Ici vĂ©cut Sonia Rykiel de 1971 Ă 2016". Ici vit encore sa fille. Elle ouvre la porte en boitillant, une vilaine douleur dans la jambe dont les infiltrations ne sont pas venues Ă bout, "il fallait que ce soit maintenant, pour la sortie de ce livre, comme par hasard", elle soupire, puis sourit. Autour d'elle dans ce salon velourĂ© grandement chaleureux, la couleur est partout, mais sur elle l'ancienne dirigeante du groupe Sonia Rykiel ne porte que du noir, exceptĂ© aux pantoufles en velours vert canard rehaussĂ©es d'un rectangle de strass se marient plus que parfaitement avec le camaĂŻeu turquoise de la moquette. Mais attention ce n'est pas parce qu'elle ne laisse rien au hasard, et surtout pas le bon goĂ»t, qu'elle chasse le naturel. "Je veux le naturel", Ă©crit-elle. Elle le dĂ©busque, vous interroge sur l'essentiel, c'estâĂ -dire votre maman, "et aprĂšs j'arrĂȘte de vous poser des questions", promet-elle ; elle ne tient pas cette promesse. "Le truc qui m'intĂ©resse le plus dans la vie, c'est l'Ă©motion", nous dit-elle. Au cas oĂč on n'aurait pas votre sixiĂšme livre sur la question de la transmission, de la famille, de la maternitĂ©. Pensez-vous que ce soit un sujet ÂinĂ©puisable?Pas vous? Il y a des gens qui m'ont dit que si je voulais ĂȘtre Ă©crivain, il fallait que j'Ă©crive un roman. Je trouve ça tellement bĂȘte. Ăa m'a Ă©nervĂ©e. Peut-ĂȘtre que je ferai trente livres sur le sujet de la transmission. Ce qui compte, c'est d'ĂȘtre au cĆur de soi-mĂȘme. Quand il y a dix ans je suis arrivĂ©e dans le milieu de l'Ă©criture avec le statut de femme de mode, les gens ont dit c'est quoi cette femme de mode qui Ă©crit? Et les gens de la mode ont dit c'est qui celle-lĂ qui se prend pour une intello? [Elle rit.]Vous dĂ©diez ce livre Ă toutes les mĂšres et Ă toutes les filles. ÂPourtant, votre mĂšre n'est pas exactement comme toutes les mĂšresâŠElle Ă©tait exceptionnelle. Mais plus on touche Ă l'intime et plus les autres se retrouvent. Au dĂ©but, le livre avait pour titre Langue maternelle. Mais j'avais envie d'un talisman. Je pense que ce livre peut aider. On a besoin de porte-Âbonheur. J'ai mis tout l'amour, toute la complexitĂ©, toutes les ambivalences de la relation mĂšre-fille. Je l'ai dĂ©diĂ© aussi Ă ma premiĂšre petite-fille, qui a 7 mois."Ce livre, je ne l'aurais pas fait il y a cinq ans, quand ma mĂšre est morte"Encore une fille! Alors que vous avez trois fillesâŠC'est dĂ©ment, hein? Pourquoi j'ai eu envie de transmettre cette aventure de femmes? C'est peut-ĂȘtre parce que cet enfant est nĂ© et que c'est encore une fille⊠Ce livre, je ne l'aurais pas fait il y a cinq ans, quand ma mĂšre est morte. Ces dessins, je les ai depuis trĂšs longtemps. Pourquoi maintenant? [Elle feuillette le livre, ses yeux se mouillent.]DĂšs les premiĂšres pages, vous ÂĂ©crivez "T'avoir comme mĂšre, c'est la plus grande chose qui me soit arrivĂ©e."Ma mĂšre est la rencontre la plus importante de ma vie. Et je ne suis pas elle, je suis devenue moi. C'est un vrai chemin. On m'a souvent dit "Pourquoi tu ne t'en vas pas?" Ce qui m'intĂ©ressait, c'est de trouver ma place Ă l'intĂ©rieur, pas dans la rupture. ForcĂ©ment, ça a pris beaucoup plus de temps. Ă la fin de sa vie, la maladie terrifiante qu'elle a eue a fait que ma mĂšre est devenue ma fille, elle est devenue mon enfant puis mon bĂ©bĂ©, et ça c'est une expĂ©rience hallucinante. Aujourd'hui, il y a une chose absolument certaine je la porte en moi. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle prenait beaucoup, beaucoup de place. Sur un dessin, elle Âgriffonne "Laisse-moi Âpasser!" Sur un autre "Pense Ă moi. Maman" C'est quand mĂȘme extraordinaire! Jamais je ne dirais ça Ă mes filles!Qu'est-ce qu'elles pensent de ce livre, vos filles?Elles ont Ă©tĂ© incroyablement Ă©mues. Personne n'avait vu ces dessins, pas mĂȘme elles. Pas parce que je les cachais. Juste parce que je ne les ai jamais Ă©crit ce livre pour pouvoir rĂ©pondre Ă votre mĂšre? Et notamment ceci, que vous Ă©crivez "Laisse-moi la place"?J'abuse un peu, je joue avec elle. Il y a un dessin que personne ne peut comprendre, mais j'adore ne pas donner toutes les clĂ©s "Je t'ai apportĂ© le monde. Maman". On se dit que ce n'est pas possible, cette mĂšre qui dit ça. Et moi je m'en sers pour me moquer un peu d'elle en rĂ©pondant "Tu vois grand, maman!" La vĂ©ritĂ©, c'est qu'elle m'avait apportĂ© le journal Le que vous jouez aussi quand elle vous dit, dessin comme toujours Ă l'appui "Ne mets pas ta fourrure, j'ai la mienne. Maman", et que vous rĂ©pondez "Je mettrai ma fourrure si je veux. Tu n'es pas ma meilleure amie, tu es ma mĂšre, non, maman?"Ăa, c'est absolument authentique ! Elle proposait des cours de mystĂšre Ă mes copines pour qu'elles deviennent mystĂ©rieuses comme elle. Faut quand mĂȘme le faire! [Rire.] Ma mĂšre pouvait tout se permettre. C'est en la regardant vivre que j'ai compris que tout Ă©tait possible."La souffrance et la jouissance c'est comme ça qu'on avance"Vous livrez son conseil en matiĂšre de dĂ©marche "Les pieds lĂ©gĂšrement en dehors chĂ©rie, rien de pire qu'en dedans, une femme qui marche en dedans c'est terrible, c'est petit, pas gĂ©nĂ©reux, pas sexy, cul serrĂ©."Le pire, c'est qu'elle avait raison! On ne fait pas que pleurer, dans ce livre ; on rit aussi!Ne trouvez-vous que c'est dur d'ĂȘtre une mĂšre?Oui, mais c'est quand mĂȘme la plus belle chose du monde. J'aime l'histoire de la femme qui va consulter Freud "Docteur, je n'y arrive pas avec mon enfant, est-ce que je dois faire ci, est-ce que je dois faire ça?" Il lui a rĂ©pondu "Faites comme vous voulez, de toute façon ce sera mal." L'autre truc qui m'a beaucoup aidĂ©e et apaisĂ©e en tant que mĂšre, dont je parle dans le livre le concept de "la mĂšre suffisamment bonne" du psychanalyste Donald Winnicott, the good-enough mother. Je pense que ce que les parents doivent Ă leurs enfants, c'est d'essayer de leur donner un sentiment de profonde sĂ©curitĂ© sur l'amour qu'ils leur vous, vous ĂȘtes-vous sentie en sĂ©curitĂ©?Heuuuuuuuuu⊠Ce qui m'a portĂ©, c'est la certitude de l'amour de ma mĂšre. Elle m'a dit que c'Ă©tait moi qu'elle prĂ©fĂ©rait au monde, mĂȘme si elle a dit la mĂȘme chose Ă mon frĂšre ; c'est lĂ oĂč elle Ă©tait extrĂȘmement maligne, ma Ă©prouvĂ© le sentiment d'abandon?Vous y allez fort! Je n'en ai jamais parlé⊠Quand ma mĂšre a quittĂ© mon pĂšre, elle avait un amant, il Ă©tait trĂšs malheureux et il a Ă©tĂ© trĂšs trĂšs dur avec elle, pendant un moment il lui a dit que soit elle renonçait, soit c'est lui qui gardait les enfants. Ăa ne m'a pas Ă©tĂ© dit mais je sais qu'elle a essayĂ©, elle est partie une semaine. Pendant cette semaine-lĂ , j'ai compris qu'elle allait voir si elle pouvait vivre sans nous. Je devais avoir 11 ans. C'Ă©tait une femme qui ne cĂ©dait pas, ma mĂšre, une puissante, donc le chantage ce n'Ă©tait pas pour elle. Elle est revenue trĂšs trĂšs vite. Mais je pense que j'ai senti qu'il y avait un risque qu'elle m'abandonne. En tout cas, je me raconte cette histoire-lĂ . Comme je le dis dans le livre, "la souffrance et la jouissance c'est comme ça qu'on avance". La vie, ce n'est que ça."Ăa", c'est l'intensitĂ©?Oui. J'adore ĂȘtre exaltĂ©e. Je fais en sorte que ma vie soit le plus exaltante possible. Ce qui m'intĂ©resse, c'est de dĂ©crocher la lune. [Sa main caresse la nappe, comme si elle voulait la lisser.] J'ai besoin de me frotter Ă l'autre. C'est pour ça que c'est trĂšs difficile pour moi de ne pas se frotter en ce moment⊠J'ai un trĂšs grand plaisir Ă ĂȘtre sur Instagram. C'est un partage quotidien, crĂ©atif, je sais que c'est dangereux et addictif mais ça me stimule de pouvoir partager avec les gens. Pendant le confinement, je faisais des Instagram live tous les jours Ă 16 heures, je lisais des extraits de mes livres ou des livres des autres qui ont comptĂ© dans ma vie. [Elle nous montre sur son smartphone un extrait oĂč elle lit un passage de La Cuisine de Marguerite oĂč elle singe Marguerite Duras.] J'adore lire Ă voix haute. Pour moi, Ă©crire, c'est une voix.
ma mĂšre est morte et je ne pleure pas