Conduireun vĂ©hicule est une nĂ©cessitĂ© pour la plupart des gens, pour qui, se priver de ce privilĂšge les rend incapables de se rendre au travail, suivre un traitement, ou prendre rendez-vous chez le mĂ©decin traitant. Donc, aprĂšs une blessure ou aprĂšs une intervention chirurgicale, quand est-il sĂ»r de retourner Ă  la conduite ? LatoxicitĂ© de l’alcool sur le foie peut s’exprimer Ă  partir de doses qui peuvent apparaĂźtre peu Ă©levĂ©es. Le seuil de consommation au-delĂ  duquel le risque pour la santĂ© devient important est de 20 Ă  40 grammes d’alcool par jour - 2 Ă  4 verres - chez la femme et de 40 Ă  60 grammes d’alcool - 4 Ă  6 verres- par jour chez l’homme. Abonnezvous. « Il est possible, sans risque et sans perte d'efficacitĂ©, de diffĂ©rer la 2e injection du vaccin » de Pfizer-BioNTech contre le Combiende temps durent ces procĂ©dures et la rĂ©cupĂ©ration Un traitement endoveineux des veines dure entre 1 et 2 heures. Elle est rĂ©alisĂ©e en ambulatoire, au cabinet. Comme la jambe entiĂšre n'est pas anesthĂ©siĂ©e, vous pouvez remarcher immĂ©diatement aprĂšs l'intervention. Nous vous demandons de faire une courte promenade l'aprĂšs-midi aprĂšs l'intervention. Vous pouvez Lesdouleurs post opĂ©ratoires sont normales mais environ 10 jours aprĂšs l'intervention, des douleurs importantes se sont manifestĂ©es sur le mĂȘme mollet mais du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  la veine traitĂ©e ainsi qu'au tendon d'Achille et dans le creux poplite. Sensation de brĂ»lures, coups de couteau et marche devenue difficile. Positiondebout prolongĂ©e, voyage en avion, troubles de la circulation sanguine, pathologies veineuses DĂ©couvrez dans quels cas il est recommandĂ© de1 . Position debout prolongĂ©e, voyage en Lamarche est recommandĂ©e. La voiture est dĂ©conseillĂ©e pendant 3 semaines. Il n’y a pas besoin de porter de corset. La rééducation peut ĂȘtre intĂ©ressante mais n’est pas systĂ©matique. La reprise d’un travail moyennement physique est possible Ă  environ 1 Ă  2 mois aprĂšs l’opĂ©ration. Ce dĂ©lai varie beaucoup en fonction du type Jx5vo. DerniĂšre rĂ©vision Le sport est bon pour limiter l’insuffisance veineuse mais mieux connaĂźtre les causes permet de limiter la survenue de varices. Pas trĂšs jolies visuellement, les varices sont facilement identifiables par des veines visibles Ă  la surface de la peau. Quel spĂ©cialiste consulter pour les varices ? La maladie veineuse est une spĂ©cialisation des angiologues qui soignent donc les maladies des artĂšres, des veines et des lymphatiques. La phlĂ©bologie est une spĂ©cialitĂ© mĂ©dicale qui concerne essentiellement les maladies des veines. Les cardiologues sont des spĂ©cialistes du cƓur et des vaisseaux. Les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes peuvent avoir une compĂ©tence complĂ©mentaire permettant de rĂ©pondre Ă  vos prĂ©occupations. Angiologie vient du mot grec aggeiologia recherche sur les vaisseaux ». La circulation sanguine Source Les artĂšres en rouge apportent le sang artĂ©riel aux muscles pour les nourrir et les veines en bleu ramĂšnent le sang chargĂ© de dĂ©chets vers le cƓur puis les poumons cf. schĂ©ma. Quand nous sommes debout ou assis le poids du sang dilate les veines d’autant plus que l’effort augmente le dĂ©bit cardiaque et le volume circulant. Les veines souffrent et peuvent se dilater naturellement ou pathologiquement en formant des varices. RĂŽle des pompes pour lutter contre les jambes lourdes ou les varices Le systĂšme respiratoire avec le diaphragme qui aspire le sang veineux vers le cƓur. Le systĂšme musculaire des mollets et membres infĂ©rieurs qui propulsent le sang vers le cƓur. La maladie veineuse au quotidien La stase veineuse sans varices visibles ou cachĂ©es est due Ă  une mauvaise circulation en lien avec le travail, le sport, l’obĂ©sitĂ© ou une insuffisance naturelle. Le plus souvent l’expression clinique est la lourdeur des jambes. La maladie veineuse qui devient une symptomatologie chronique entraĂźne des complications et doit ĂȘtre prise en charge par un mĂ©decin. Le saviez-vous ? La visibilitĂ© des veines qui sont apparentes mais saines et sans problĂšme est retrouvĂ©e chez 85% des sportives ifs et les 15% restant qui souffrent d’insuffisance veineuse avec ou sans douleur correspondent au mĂȘme pourcentage que la population non sportive. Les facteurs de risque Travail assis prolongĂ©, Poste de travail immobile sur place, DĂ©placements longs assis, Sport Ă  prĂ©dominance statique, Avec chocs rĂ©pĂ©tĂ©s aux membres infĂ©rieurs, Sport avec micro choc en lien avec le sol dur, DĂ©shydratation Prise de la pilule, Etc. Les sports conseillĂ©s La natation l’eau a un effet massant. Par ailleurs, la tempĂ©rature de l’eau moins Ă©levĂ©e que celle du corps tonifie les membres infĂ©rieurs. L’aquagym L’eau et la gym douce. Le vĂ©lo chaque mouvement amorce le retour veineux mais attention aux blocs pieds et pĂ©daliers mal adaptĂ©s. L’aquabike le vĂ©lo dans l’eau en piscine ou en baignoire adaptĂ©e. La marche avec de bonnes chaussures et semelles antichocs en Viscoheel. La gym au sol, le Yoga, les Ă©tirements. Astuce du pro mettre pour le sport des chaussettes de compression. Varices et complications mĂ©dicales UlcĂšre variqueux C’est une perte de substance de la peau avec formation d’une cavitĂ© douloureuse laissant le derme Ă  nu avec saignement. C’est une plaie de jambe. On distinguera les moyens de compression suivants accord professionnel Les bandes peu Ă©lastiques, Ă  Ă©tirement court, infĂ©rieur Ă  120 % de la taille initiale. Elles exercent une pression basse au repos, qui augmente lors de l’activitĂ© musculaire. Cet effet est souvent dĂ©nommĂ© dans la littĂ©rature française sous le terme de contention. Elles sont bien tolĂ©rĂ©es la nuit. Les bandes Ă©lastiques, Ă  Ă©tirement long, supĂ©rieur Ă  120 % de la taille initiale. Elles exercent une pression au repos et lors de l’activitĂ© musculaire. Cet effet est souvent dĂ©nommĂ© dans la littĂ©rature française sous le terme de compression. Elles sont difficilement tolĂ©rĂ©es la nuit. Les bandages multicouches qui utilisent une superposition de plusieurs bandes de mĂȘme nature ou de nature diffĂ©rente. Les bas Ă©lastiques de compression qui peuvent Ă©galement ĂȘtre superposĂ©s. En accord avec la littĂ©rature internationale, seul le terme de compression » est utilisĂ© dans ces recommandations. Il recouvre les deux mĂ©canismes d’action contention et compression. La compression Ă  haut niveau de pression est dĂ©finie comme exerçant une pression supĂ©rieure Ă  30 mmHg Ă  la cheville lors de la pose accord professionnel. Elle peut ĂȘtre obtenue par l’utilisation de bas ou de bandes Ă  haut niveau de pression ou par la superposition de bas ou de bandes Ă  faible niveau de pression. Cette pression ne peut pas ĂȘtre mesurĂ©e sur le patient et il est recommandĂ© de se rĂ©fĂ©rer Ă  la notice des fabricants pour obtenir, autant que possible, la pression souhaitĂ©e. Source HAS. ParaphlĂ©bite ou phlĂ©bite Trouble de la circulation avec formation d’un caillot sanguin. La phlĂ©bite est plus ou moins grave mais si le caillot se forme dans une veine profonde, de gros calibre, un traitement doit ĂȘtre prodiguĂ© de toute urgence. TĂ©langiectasies ou varicositĂ©s Dilatation des veines de couleur bleu avec un aspect disgracieux. Les traitements pour les varices Les soins varient selon la gravitĂ© des signes ressentis et l’aspect esthĂ©tique des varices. La Compression +++ Les chaussettes, bas ou collants de compression Ă©lastique servent Ă  soulager les jambes lourdes, les varices existantes et Ă  prĂ©venir l’apparition de nouvelles varices. Leur degrĂ© de compression est variable de grade 1 Ă  3 selon les besoins et les situations. Une compression supĂ©rieure Ă  20 mm hg nĂ©cessite une prescription d’un mĂ©decin. Les veinotoniques Ils Ă©taient utilisĂ©s dans le traitement de l’insuffisance veineuse mais depuis le dĂ©remboursement on encourage des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques et physiques. On propose d’éviter la consommation d’alcool et de plats trop Ă©picĂ©s. Ils sont pour la plupart issus de la famille des flavonoĂŻdes. Ces mĂ©dicaments peuvent avoir une origine synthĂ©tique ou naturelle telle que le ginkgo ou l’extrait de vigne rouge. La douche par un jet d’eau fraĂźche du bas vers le haut du corps le soir aprĂšs le travail ou en rĂ©cupĂ©ration aprĂšs le sport apporte un confort vasculaire. La SclĂ©rothĂ©rapie Le mĂ©decin injecte une solution irritante dans les veines en plusieurs sĂ©ances avec soins complĂ©mentaires si besoin. La Chirurgie Selon la gravitĂ© des atteintes de la veinotomie ambulatoire Ă  la chirurgie au laser jusqu’à la chirurgie hĂ©modynamique de l’insuffisance veineuse en ambulatoire en fonction des indications et des coĂ»ts supportable car tout n’est pas remboursĂ© par l’assurance maladie. Le stripping est l’opĂ©ration de base des varices. C’est une opĂ©ration chirurgicale simple sous anesthĂ©sie locale qui consiste notamment Ă  enlever les veines malades en l’agrippant avec un petit crochet chirurgical. Pour assainir et redynamiser le rĂ©seau veineux entier, on enlĂšvera toutes les veines atteintes. La technique CHIVA, Chirurgie hĂ©modynamique de l’insuffisance veineuse en ambulatoire, est un traitement qui consiste Ă  dĂ©tourner le sang vers les veines profondes. Les veines superficielles sont ligaturĂ©es. L’intervention s’effectue sous anesthĂ©sie locale dans la grande majoritĂ© des cas et ne nĂ©cessite pas d’hospitalisation. © IRBMS - Droits de reproduction â–ș Recevoir notre Newsletter Partagez cet article Les informations donnĂ©es sur ce site ne peuvent en aucun cas servir de prescription mĂ©dicale. Ici & ailleurs Exercices Ă  faire aprĂšs l’ intervention du pied AprĂšs l’opĂ©ration, Ă  la suite de la pĂ©riode de repos de 6 semaines prĂ©conisĂ©e, pendant laquelle le pied a peu fonctionnĂ©, les muscles sont atrophiĂ©s. Cette absence de muscle explique une certaine difficultĂ© Ă  retrouver une marche normale, et une fatigabilitĂ© rapide du pied aprĂšs quelques mĂštres de dĂ©ambulation. AprĂšs l’opĂ©ration, les orteils restent surĂ©levĂ©s et prĂ©sentent de la difficultĂ© Ă  appuyer au sol ; la cause en est d’une part la prĂ©sence d’un gonflement rĂ©siduel du pied qui soulĂšve les orteils, mais aussi d’autre part, l’absence de force des muscles flĂ©chisseurs qui ont pour fonction de les abaisser. Il est donc trĂšs important de rĂ©cupĂ©rer la force de ces muscles. Pour cela, il est nĂ©cessaire de pratiquer quelques exercices afin de rĂ©veiller ce pied qui a subi le traumatisme de l’intervention En position debout ou assise, c’est-Ă -dire Ă  l’arrĂȘt, il faut abaisser les orteils, et sentir le contact de l’extrĂ©mitĂ© de ces orteils avec le sol, sans soulever les talons. Ce contact avec le sol doit ĂȘtre maintenu le plus possible, comme pour Ă©craser quelque chose avec les orteils, ou leur faire traverser le sol. En position debout, se placer devant un meuble, une table ou une chaise, et y prendre appui avec les mains, pour diminuer le poids du corps. Puis abaisser les orteils comme prĂ©cĂ©demment, et dĂ©placer le poids du corps en avant, sur l’extrĂ©mitĂ© des orteils appuyĂ©s au sol, en soulevant lĂ©gĂšrement les talons pas plus d’1 cm. Puis, faire des petits mouvements de bas en haut et de haut en bas afin de sentir que ce sont les orteils qui soulĂšvent et freinent en descente le poids du corps ; ce sont les extrĂ©mitĂ©s des orteils qui font exclusivement le travail, et non les tĂȘtes mĂ©tatarsiennes ; pour cela il est inutile de soulever trop haut les talons. Cet exercice sera fait plusieurs fois par jour, pendant environ 1 minute chaque fois. Dans un premier temps, les premiers jours, cet exercice sera pratiquĂ© avec l’aide des mains afin de le rendre plus facile en diminuant le poids du corps. Dans un deuxiĂšme temps, quelques jours aprĂšs, en ayant retrouvĂ© un peu de force, il sera pratiquĂ© sans l’aide des mains, Puis, dans un troisiĂšme temps, aprĂšs encore quelques jours, il faudra essayer de faire quelques pas sur l’extrĂ©mitĂ© des orteils et surtout du gros orteil. Le but est d’arriver Ă  reposer tout le poids du corps sur l’extrĂ©mitĂ© du gros orteil seul, en soulevant la jambe opposĂ©e. RĂ©apprendre Ă  dĂ©rouler le pas Au moment de finir le pas, quand le pied de derriĂšre passe devant pour amorcer un nouveau pas, il ne faut plus l’utiliser de maniĂšre rigide. Il faut au contraire non seulement plier les orteils, mais aussi donner une poussĂ©e avec le gros orteil avant de passer le pied en avant, et de finir le mouvement du pas. Il faut avoir la sensation que le pied opĂ©rĂ© fait le mĂȘme mouvement que l’autre. Tous ces exercices demandent donc au dĂ©but un effort de concentration, et il s’agit plus d’un travail du cerveau que du pied, afin de rĂ©intĂ©grer dans le schĂ©ma corporel ce pied qui a Ă©tĂ© mis de cĂŽtĂ©. Il faut donc penser continuellement Ă  ses orteils, afin de les mobiliser, et de les solliciter le plus possible Une fois les muscles rĂ©cupĂ©rĂ©s, la marche sera plus naturelle, la circulation veineuse sera facilitĂ©e, et le pied dĂ©gonflera plus vite. Il faut comprendre que si les muscles s’atrophient en quelques jours, les rĂ©cupĂ©rer en revanche, nĂ©cessite plusieurs semaines. Quand elle a lĂ©galisĂ© le commerce du sexe, en 2001, l'Allemagne espĂ©rait amĂ©liorer les conditions de travail des prostituĂ©es et freiner le trafic d'ĂȘtres humains. Douze ans plus tard, le bilan est plus que mitigĂ©. Et les femmes qui vendent leurs services sexuels Ă  Berlin, Bonn ou Cologne gagnent de moins en moins cher, pour un travail de plus en plus pĂ©nible. Le modĂšle allemand est-il un exemple Ă  suivre? Question d'actualitĂ©, alors que la Cour suprĂȘme du Canada doit se prononcer, d'ici au printemps, sur ce qu'on appelle le plus vieux mĂ©tier du monde. Mis Ă  jour le 6 oct. 2013 Au dĂ©but, c'Ă©tait un conte de fĂ©es qui a tournĂ© au cauchemar. Puis, un cauchemar qui s'est transformĂ© en conte de fĂ©es. La protagoniste se prĂ©sente sous le faux nom de Kristina. Si elle ne veut pas rĂ©vĂ©ler sa vĂ©ritable identitĂ©, c'est qu'elle a peur pour elle-mĂȘme, mais aussi pour sa famille, lĂ -bas, en Roumanie. C'est dans sa petite ville roumaine que Kristina a un jour croisĂ© un homme bien baraquĂ©, habillĂ© en Hugo Boss et en Calvin Klein». Il avait 31 ans, elle, 19. Il lui a proposĂ© le mariage, des enfants. Mais avant, un boulot Ă  l'Ă©tranger, question de dĂ©marrer leur vie familiale du bon pied. Kristina a dit oui. C'est dans un bordel espagnol qu'elle a compris en quoi consisterait son travail. J'avais seulement 19 ans, j'Ă©tais une enfant.» DeuxiĂšme arrĂȘt, Neunkirchen, en Allemagne, oĂč Kristina atterrit dans une maison close avec une cinquantaine d'autres Roumaines. Les clients paient 50 euros pour une sĂ©ance de 20 minutes. Elle doit en satisfaire plus de 10 par jour. Mais Ă  la fin de la journĂ©e, il lui reste Ă  peine 15 euros. C'est son amoureux, ou loverboy, qui encaisse le reste. Elle aurait aimĂ© choisir ses clients, mais le loverboy veut de plus en plus d'argent. Alors, c'est le dĂ©filĂ© d'hommes soĂ»ls, sales, furieux parce qu'ils ne parviennent pas Ă  leurs fins et qu'ils la tiennent responsable de leur impuissance. AprĂšs six mois, j'Ă©tais dĂ©truite, pas seulement mon corps, mais aussi ma tĂȘte. J'Ă©tais comme un objet, comme cette tasse dans laquelle on boit.» Le conte de fĂ©es s'est prĂ©sentĂ© sous les traits d'un jeune homme venu avec un copain qui cĂ©lĂ©brait son anniversaire au bordel de Kristina. Il est tombĂ© amoureux. Il a convaincu la jeune femme de fuir le bordel. Et, fait rarissime, de poursuivre le loverboy pour exploitation sexuelle. Un mĂ©tier comme un autre? En 2001, l'Allemagne a complĂštement lĂ©galisĂ© la prostitution. L'interdiction qui pesait sur la promotion des services sexuels a Ă©tĂ© levĂ©e. Ce qui reste illĂ©gal, c'est l'exploitation des prostituĂ©es. La rĂ©forme Ă©tait aussi censĂ©e "normaliser" la profession. DorĂ©navant, imaginait-on, les prostituĂ©es signeraient des contrats de travail, paieraient des impĂŽts, bĂ©nĂ©ficieraient d'une assurance mĂ©dicale, et pratiqueraient leur mĂ©tier en toute libertĂ©. Mais comme le montre l'exemple de Kristina, ce scĂ©nario n'a pas eu lieu. Au contraire, cette libĂ©ralisation a attirĂ© vers l'Allemagne de plus en plus de prostituĂ©es, et de plus en plus de clients. Avec l'ouverture des frontiĂšres europĂ©ennes Ă  la Roumanie et Ă  la Bulgarie, une vague de prostituĂ©es venues de l'Est a dĂ©ferlĂ© sur le pays. RĂ©sultat les prix ont baissĂ©. Les prostituĂ©es qui facturaient 50 euros l'heure n'en demandent plus que 20. Et la vaste majoritĂ© n'a ni contrat de travail ni assurance mĂ©dicale. La rĂ©forme a Ă©tĂ© portĂ©e par des mouvements de prostituĂ©es allemandes, qui affirment que leur corps leur appartient et qu'elles sont fiĂšres de leur travail», dit Barbara Filipiak, de l'organisme Aldona, qui vient en aide aux prostituĂ©es de Sarrebruck, dans le sud-ouest de l'Allemagne. C'est lĂ  que nous avons rencontrĂ© Kristina, qui suit aujourd'hui une formation de vendeuse dans un magasin de chaussures. La rĂ©forme a Ă©tĂ© une utopie, tranche Barbara Filipiak. C'Ă©tait conçu pour un groupe trĂšs marginal. Mais l'univers de la prostitution ne fonctionne pas comme les politiciens se l'imaginent.» Travailleuses autonomes? Sarrebruck est une ville de 160 000 habitants, avec une universitĂ©, une riviĂšre, des cafĂ©s, 1000 prostituĂ©es et une centaine de bordels. Au Sex Kino, en plein centre-ville, les filles en sous-vĂȘtements microscopiques attendent l'arrivĂ©e du prochain client. Une lumiĂšre blafarde Ă©mane des Ă©crans oĂč se dĂ©roulent des scĂšnes de fellations. Dans la Nauwieser Strasse, Ă  100 m de l'hĂŽtel de ville, des prostituĂ©es sont penchĂ©es Ă  la fenĂȘtre, elles se font les ongles en racolant les passants. Le site web du Geizstall, bordel du quartier Burbach, promet des expĂ©riences Ă©rotiques et un buffet froid». Au menu 10 filles, 24 heures sur 24, avec biĂšre gratuite, aires de jeu et quelques chambres... Pour 80 euros, tu peux avoir toutes les girls que tu veux», prĂ©cise l'annonce. Le Geizstall, c'est un bordel Ă  tarif unique, une mode qui s'est rĂ©pandue en Allemagne au milieu des annĂ©es 2000. Et qui a contribuĂ© Ă  faire baisser les prix. Thomas est un peu le roi des bordels de Sarrebruck. Il a exploitĂ©, pendant quelque temps, un de ces clubs Ă  tarif fixe. Mais il a dĂ©chantĂ© Ce qui rapportait 250 euros autrefois n'en rapporte plus que 50 aujourd'hui.» Les premiĂšres perdantes sont les femmes. Comme Nicole, qui a dĂ©jĂ  servi des clients pour 3,50 euros la passe avec cette formule. Des hommes stimulĂ©s au Viagra, qui voulaient en avoir pour leur argent. Elle pouvait en passer 30 en une journĂ©e. ThĂ©oriquement, ces femmes sont des travailleuses autonomes. Mais le modĂšle Ă©conomique» des bordels fonctionne comme suit, selon Thomas Une femme fait 150 euros dans une journĂ©e, son "loyer" lui en coĂ»te 70, le Roumain en prend 60, il en reste 20...» On est loin de la femme autonome-maĂźtresse-de-son-corps et de sa vie... Ce modĂšle, c'est quelque chose en quoi les gens voulaient croire, mais ça n'a pas marchĂ©", dit Cordula Meyer, journaliste Ă  l'hebdomadaire Spiegel, qui a publiĂ© une grande enquĂȘte sur l'impact de la lĂ©galisation. Justice impuissante ThĂ©oriquement, l'exploitation des prostituĂ©es et le trafic humain restent illĂ©gaux. Mais comment les prouver? Les filles disent qu'elles paient pour le loyer, la nourriture», dit Bernhard Busch, inspecteur de la police criminelle de Sarrebruck. À peine deux ou trois proxĂ©nĂštes sont traduits devant la justice Ă  Sarrebruck, chaque annĂ©e. Pourtant, il y en a des centaines.» Fait rarissime, le loverboy de Kristina a fini par ĂȘtre condamnĂ©, Ă  la suite du tĂ©moignage de deux de ses "ex". Il doit sortir de prison en janvier. C'est pour ça que Kristina a peur. Appel Ă  l'aide Mais il n'y a pas que les bordels. La prostitution de rue a explosĂ©, elle aussi, dans cette ville frontaliĂšre situĂ©e Ă  moins de deux heures de train de Paris. La mairesse de Sarrebruck, Charlotte Britz, n'en peut plus. Vous traversez la ville, et la premiĂšre chose que vous voyez, ce sont des prostituĂ©es. C'est mauvais pour l'Ă©conomie, et pour notre image.» La prostitution rapporte des sous un demi-million d'euros par an, selon la ville. Mais les effets nĂ©gatifs dĂ©passent ces recettes fiscales, selon Mme Britz. La ville vient d'ailleurs d'Ă©crire au gouvernement rĂ©gional du Saarland pour le supplier de l'autoriser Ă  restreindre la prostitution Ă  certaines rues. De rendre la pratique du mĂ©tier plus difficile. Pour l'instant, elle attend toujours la rĂ©ponse... TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Les activitĂ©s simples de la vie quotidienne deviennent trĂšs vite un vĂ©ritable calvaire aprĂšs une opĂ©ration chirurgicale. Le fait de prendre un bain ou une douche ne fait pas exception. Toute incision chirurgicale doit ĂȘtre gardĂ©e au sec. Il est donc important que vous suiviez les instructions de votre mĂ©decin pour prendre une douche. Celui-ci vous demandera peut-ĂȘtre d'attendre une certaine pĂ©riode de temps avant de vous doucher. Ou bien, il vous dira de recouvrir l'incision avant de vous mettre sous l'eau. Il est mĂȘme possible que vous deviez faire ces deux choses. Selon le type d'intervention chirurgicale que vous avez subie, il est possible que votre capacitĂ© de mouvement soit limitĂ©e et que vos gestes d'hygiĂšne quotidiens soient maladroits. De plus, l'espace rĂ©duit de la douche peut compliquer les choses et provoquer un accident. Évitez tout risque d'infection ou de blessure en sachant comment vous baigner ou vous doucher en toute sĂ©curitĂ©. 1 Suivez toujours les instructions de votre chirurgien relatif Ă  la douche ou au bain. Celui-ci connait l'Ă©tendue de votre opĂ©ration et la meilleure façon de vous aider Ă  rĂ©cupĂ©rer. Chaque mĂ©decin vous demandera de suivre des instructions claires les premiers jours suivant l'opĂ©ration. Celles-ci incluront le moment Ă  partir duquel vous pourrez vous doucher ou vous baigner. Elles dĂ©pendront du genre de chirurgie que vous avez subi et de la façon dont l'incision a Ă©tĂ© suturĂ©e. Les instructions relatives au bain et Ă  la douche vous ont Ă©tĂ© donnĂ©es lorsque vous ĂȘtes sorti de l'hĂŽpital. Contactez immĂ©diatement votre mĂ©decin si vous les avez perdues. Cela vous permettra de prĂ©venir les infections et d'Ă©viter de vous blesser. Ainsi vous rĂ©cupĂšrerez plus vite. 2 Comment votre incision a-t-elle Ă©tĂ© fermĂ©e ? Le fait de connaitre la mĂ©thode utilisĂ©e pour fermer l'incision pourrait vous aider Ă  Ă©viter de vous blesser ou de vous faire infecter [1] . Il existe quatre façons courantes de suturer une incision chirurgicale avec des points de suture, avec des agrafes, avec des pansements de suture papillon ou des pansements Steri-Strip et avec de la colle chirurgicale [2] . Beaucoup de chirurgiens appliquent un pansement impermĂ©able sur la plaie pour vous permettre de vous doucher dĂšs que vous en avez la force [3] . Dans la plupart des cas, il est possible de rincer doucement une plaie fermĂ©e avec de la colle chirurgicale dans les 24 heures suivant l'opĂ©ration [4] . Il existe deux types de points de suture ceux qu'il faut enlever une fois les tissus en voie de guĂ©rison et ceux qui sont rĂ©sorbables. Ces derniers ne nĂ©cessitent pas d'ĂȘtre enlevĂ©s manuellement, car ils se dissolvent tous seuls dans la peau [5] . Les points de suture nĂ©cessitant qu'on les enlĂšve manuellement sont ceux effectuĂ©s par le moyen d'agrafes, de pansements papillon ou de pansements Steri-Strip. Il faudra peut-ĂȘtre garder au sec ce genre de points de suture plus longtemps que les autres. Pour cela, vous devrez continuer de vous baigner Ă  l'aide d'une Ă©ponge de bain ou recouvrir la zone opĂ©rĂ©e au moment de la douche [6] . 3 Lavez doucement la zone. Si l'incision ne nĂ©cessite pas que vous la recouvriez, prenez bien soin de ne pas la frotter ou la frictionner avec votre gant de toilette [7] . Nettoyez la zone avec un savon doux et de l'eau. Faites attention Ă  ce que le savon ou d'autres produits pour le bain ne pĂ©nĂštrent pas dans l'incision. Laissez l'eau glisser doucement sur la zone opĂ©rĂ©e [8] . La plupart des chirurgiens recommandent d'utiliser le savon et les produits pour les cheveux dont vous servez habituellement. 4 SĂ©chez doucement l'incision. AprĂšs la douche, enlevez la couche protectrice que vous avez mise sur la plaie qu'il s'agisse d'un morceau de gaze ou d'un pansement. Attention ne retirez pas les pansements Steri-Strip ou tout autre accessoire fermant la plaie. VĂ©rifiez que la zone de l'incision est sĂšche. Tapotez doucement la zone Ă  l'aide d'une serviette propre ou d'une compresse de gaze [9] . Ne frottez pas vigoureusement la zone. Ne retirez aucun des points de suture visibles, aucune agrafe ou tout autre pansement utilisĂ© pour refermer la plaie. N'essayez pas de gratter les croutes sur l'incision. Laissez-les plutĂŽt se dĂ©tacher et tomber d'elles-mĂȘmes, car celles-ci empĂȘchent la plaie de saigner [10] . 5 Appliquez seulement les pommades ou les crĂšmes prescrites par votre mĂ©decin. N'utilisez pas de produits Ă  application locale sur la zone opĂ©rĂ©e Ă  moins que votre chirurgien ne vous le demande [11] . Vous devrez peut-ĂȘtre utiliser un produit Ă  application locale lorsque vous changerez le pansement. Cela dĂ©pendra des instructions donnĂ©es par votre docteur. Il recommandera peut-ĂȘtre l'application d'une crĂšme ou d'une pommade antibiotique sur l'incision au moment de changer le pansement. Cependant, n'utilisez aucun produit Ă  application locale si vous n'avez pas reçu d'instructions prĂ©cises Ă  ce sujet [12] . 6 Ne retirez pas les pansements de suture papillon ou les pansements Steri-Strip. Une fois que vous avez dĂ©passĂ© la pĂ©riode de temps pendant laquelle vous devez garder l'incision au sec, vous pouvez mouiller les pansements de suture. Cependant, ne les dĂ©collez pas avant qu'ils ne tombent d' eux-mĂȘmes [13] . SĂ©chez la zone en la tapotant doucement. Tapotez aussi les pansements de suture s'ils sont toujours en place. PublicitĂ© 1 Gardez la zone au sec si votre docteur vous le demande. Le fait de maintenir l'incision au sec et de ne pas prendre de douche ou de bain dans les 24 Ă  72 h suivant l'opĂ©ration prĂ©viendrait les risques d'infections et favoriserait la guĂ©rison [14] . Suivez les instructions fournies par votre docteur. Chaque opĂ©ration chirurgicale comporte ses propres variables. Vous pouvez Ă©viter de dĂ©velopper une infection ou d'endommager l'incision en suivant les instructions prĂ©cises donnĂ©es par votre mĂ©decin [15] . Gardez des compresses de gaze sous la main. Vous pourrez les utiliser tout au long de la journĂ©e si nĂ©cessaire mĂȘme si vous ne vous trouvez pas prĂšs d'un point d'eau. 2 Recouvrez l'incision. Suivant les instructions claires donnĂ©es par votre mĂ©decin, il vous permettra peut-ĂȘtre de vous doucher lorsque vous vous en sentirez la force. Cela pourrait ĂȘtre le cas si l'incision se trouve Ă  un endroit que vous pouvez couvrir d'une matiĂšre impermĂ©able. La plupart des chirurgiens vous donneront des instructions claires quant Ă  la façon dont ils veulent que vous recouvriez l'incision au moment de la douche. Servez-vous d'un film plastique transparent, d'un sac-poubelle ou d'un film alimentaire pour recouvrir complĂštement l'incision. Collez les bords de la matiĂšre impermĂ©able avec du sparadrap pour empĂȘcher la pĂ©nĂ©tration de l'eau dans la zone recouverte [16] . Demandez l'aide d'un membre de votre famille ou d'un ami pour dĂ©couper des sacs en plastique ou du film transparent afin de recouvrir les zones difficiles Ă  atteindre et pour maintenir la couche protectrice en place avec du sparadrap. Si l'incision se trouve au niveau de l'Ă©paule ou sur la partie supĂ©rieure de votre dos, placez un sac-poubelle par-dessus la couche protectrice impermĂ©able de façon Ă  former une cape sur celle-ci. Cette technique est trĂšs utile pour empĂȘcher l'eau, le savon ou le shampoing de mouiller l'incision. Si l'incision se situe sur votre torse, attachez le sac-poubelle autour de votre cou de façon Ă  former un genre de bavoir [17] . 3 Utilisez une Ă©ponge de bain. En attendant de pouvoir prendre une douche, vous pouvez vous rafraichir Ă  l'aide d'une Ă©ponge de bain. Cela vous permettra de garder l'incision au sec et de la protĂ©ger [18] . Lavez-vous avec une Ă©ponge de bain ou avec un gant de toilette que vous tremperez dans de l'eau lĂ©gĂšrement savonnĂ©e avec un savon doux. SĂ©chez-vous avec une serviette propre. 4 Évitez de prendre un bain. Une fois la pĂ©riode du maintien au sec obligatoire Ă©coulĂ©e, la plupart des chirurgiens recommandent de prendre une douche lorsque vous en avez la force [19] . Ne faites pas tremper la zone opĂ©rĂ©e, ne prenez pas de bain dans une baignoire remplie d'eau, n'allez pas dans un jacuzzi et n'allez pas nager dans les trois semaines suivant l'opĂ©ration minimum ou jusqu'Ă  ce que votre docteur vous donne l'autorisation de le faire [20] . 5Prenez des douches rapides. La plupart des chirurgiens recommandent que vous preniez des douches de cinq minutes maximum jusqu'Ă  ce que vous vous sentiez plus fort et jusqu'Ă  ce que l'incision commence Ă  guĂ©rir [21] . 6 Faites attention Ă  votre Ă©quilibre. Demandez Ă  quelqu'un de rester prĂšs de vous les premiĂšres fois que vous prenez une douche tout seul [22] . Suivant le type d'opĂ©ration chirurgicale que vous avez subie, vous voudrez peut-ĂȘtre utiliser un tabouret ou une chaise de douche ou des barres d'appui pour ne pas perdre l'Ă©quilibre et ne pas tomber [23] . Les opĂ©rations des genoux, des jambes, des chevilles ou des pieds peuvent vous empĂȘcher d'avoir un bon Ă©quilibre surtout lorsque vous ĂȘtes dans un espace aussi rĂ©duit que celui de la douche. L'utilisation d'un tabouret, d'une chaise ou de barres d'appui peut vous apporter le soutien supplĂ©mentaire dont vous avez besoin pour garder votre Ă©quilibre. 7 Placez-vous dans la douche de façon Ă  ce que l'incision se retrouve dans la direction contraire au jet d'eau. Évitez de diriger un jet d'eau puissant directement sur l'incision. Ajustez la tempĂ©rature de l'eau avant d'entrer dans la douche pour que celle-ci soit confortable. Ajustez Ă©galement la puissance du jet pour protĂ©ger l'incision. PublicitĂ© 1 Sachez reconnaitre les symptĂŽmes d'une infection. La complication la plus courante aprĂšs une opĂ©ration chirurgicale est l'apparition d'une infection [24] . Contactez immĂ©diatement votre mĂ©decin si vous pensez que votre incision est infectĂ©e [25] . Les symptĂŽmes d'une infection incluent une tempĂ©rature de 38,3 °C ou plus, des nausĂ©es et des vomissements, de fortes douleurs, une rougeur nouvelle au niveau de la zone de l'incision, une sensibilitĂ© de la zone, une sensation de chaleur au niveau de la zone lorsque vous la touchez, un Ă©coulement de liquide dĂ©gageant une odeur ou ayant une couleur verte ou jaune, un nouveau gonflement au niveau de l'incision [26] . Des Ă©tudes indiquent qu'au moins 300 000 personnes par an dĂ©veloppent une infection Ă  la suite d'une opĂ©ration chirurgicale aux États-Unis. Malheureusement, 10 000 d'entre elles en meurent [27] . 2 Êtes-vous plus Ă  risque de dĂ©velopper une infection ? Certaines caractĂ©ristiques et situations entrainent un plus grand risque d'infection ou un risque plus Ă©levĂ© d'une rĂ©ouverture de l'incision. Ces facteurs de risque incluent l'obĂ©sitĂ©, le diabĂšte, un systĂšme immunitaire affaibli, la malnutrition, la prise de mĂ©dicaments corticoĂŻdes ou fumer [28] . 3 Prenez des prĂ©cautions d'hygiĂšne de base. Vous pouvez prendre des mesures chez vous pour prĂ©venir un risque d'infection. Celles-ci incluent de bien vous laver les mains et de le faire frĂ©quemment. De plus, utilisez toujours des fournitures propres lorsque vous changez votre pansement et lorsque vous sĂ©chez la zone opĂ©rĂ©e aprĂšs vous ĂȘtre douchĂ© [29] . Lavez-vous toujours les mains aprĂšs ĂȘtre allĂ© aux toilettes, aprĂšs avoir touchĂ© la poubelle ou vos animaux domestiques, aprĂšs avoir manipulĂ© du linge sale, aprĂšs avoir touchĂ© quoi que ce soit Ă  l'extĂ©rieur de chez vous et aprĂšs avoir maniĂ© des pansements sales [30] . Avertissez les membres de la famille et tout visiteur de se laver les mains avant de toucher la personne opĂ©rĂ©e [31] . Si possible, arrĂȘtez de fumer au moins deux semaines avant l'opĂ©ration. Cependant, il est prĂ©fĂ©rable d'arrĂȘter 4 Ă  6 semaines avant l'intervention. Le fait de fumer ralentit le processus de guĂ©rison [32] , car cela prive d'oxygĂšne les tissus en phase de guĂ©rison et peut mĂȘme engendrer une infection [33] . PublicitĂ© 1 Appelez votre mĂ©decin si vous avez de la fiĂšvre. Les petites fiĂšvres sont courantes aprĂšs une opĂ©ration chirurgicale sĂ©rieuse. Cependant, une fiĂšvre qui monte Ă  38,3 °C ou plus pourrait indiquer une infection [34] . D'autres signes d'une infection possible incluent la prĂ©sence d'une rougeur nouvelle autour de la zone de l'incision, un suintement de pus provenant de la plaie, un Ă©coulement dĂ©gageant une mauvaise odeur ou dĂ©colorĂ©, une sensibilitĂ© de la rĂ©gion opĂ©rĂ©e, une zone opĂ©rĂ©e chaude au toucher ou l'apparition d'un nouveau gonflement prĂšs de l'incision. Dans n'importe laquelle des situations dĂ©crites ci-dessus, il est important que vous contactiez votre mĂ©decin [35] . 2 Appelez votre mĂ©decin si l'incision se met Ă  saigner. Lavez-vous soigneusement les mains et appuyez doucement sur la plaie avec une gaze ou une serviette propre. Contactez immĂ©diatement votre mĂ©decin [36] . Ne pressez pas fermement l'incision. Appuyez doucement dessus et enveloppez la zone avec une gaze propre et sĂšche jusqu'Ă  ce que vous puissiez vous rendre chez votre mĂ©decin ou tout autre institut mĂ©dical proche de chez vous [37] . 3 Consultez un professionnel de la santĂ© pour toute apparition de symptĂŽmes inhabituels. Dans le cas d'une apparition soudaine de douleurs abdominales, de nausĂ©es, de vomissements ou d'une jaunisse, c'est-Ă -dire d'un jaunissement de la peau ou des yeux, consultez un mĂ©decin dĂšs que possible [38] . Faites de mĂȘme si vous prĂ©sentez les symptĂŽmes d'un caillot de sang pĂąleur, extrĂ©mitĂ©s froides, douleurs thoraciques, souffle court ou gonflement inhabituel d'un bras ou d'une jambe [39] . PublicitĂ© Avertissements Cet article contient des informations mĂ©dicales ou des conseils pouvant affecter votre santĂ©. wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi prĂ©cis que possible, mais ne peut en aucun cas ĂȘtre responsable du rĂ©sultat de l'application liste non exhaustive des traitement, des techniques, des mĂ©dicaments des dosages et/ou mĂ©thodes proposĂ©es dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine les symptĂŽmes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santĂ©. Lui seul est apte Ă  vous fournir un avis mĂ©dical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pĂ©diatre sans numĂ©ro des urgences mĂ©dicales europĂ©en est le 112 Vous retrouverez les autres numĂ©ros des urgences mĂ©dicales pour de nombreux pays en cliquant ici. PublicitĂ© RĂ©fĂ©rences À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 88 666 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Abonnez-vous pour recevoir la newsletter de wikiHow! S'abonner Objectifs pĂ©dagogiques ConnaĂźtre la prise en charge de la rupture des varices ConnaĂźtre les prĂ©ventions primaire et secondaire de rupture ConnaĂźtre la place du TIPS en cas de rupture de varices Testez-vousNous vous invitons Ă  tester vos connaissances sur l’ensemble des QCU tirĂ©s des exposĂ©s des diffĂ©rents POST'U. Les textes, diaporamas ainsi que les rĂ©ponses aux QCM seront mis en ligne Ă  l’issue des prochaines journĂ©es vos connaissances sur le sujet. Les 5 points forts En cas de rupture de VO, aprĂšs traitement mĂ©dical et/ou endoscopique, le TIPS prĂ©coce amĂ©liore le pronostic chez les patients Child C 10 Ă  13. L’indication du TIPS de sauvetage doit ĂȘtre discutĂ©e chez les patients les plus sĂ©vĂšres. Les malades les plus sĂ©vĂšres doivent ĂȘtre rapidement orientĂ©s vers un centre de transplantation hĂ©patique. La prophylaxie secondaire est indispensable Elle associe les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs et les ligatures itĂ©ratives. Lorsque les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs sont contre-indiquĂ©s, il faut impĂ©rativement discuter de la pose d’un TIPS en prophylaxie secondaire. Les ligatures seules ne sont pas recommandĂ©es. Introduction La rupture de varices Ɠsophagiennes RVO est la principale cause d’hĂ©morragie digestive haute liĂ©e Ă  l’hypertension portale chez les patients atteints de cirrhose. C’est l’une des principales causes de mortalitĂ© chez ces malades [1]. La mortalitĂ© du premier Ă©pisode hĂ©morragique est d’environ 15 Ă  20 % [2]. Le traitement de la rupture de varices Ɠsophagiennes est bien codifiĂ© et dĂ©taillĂ© dans les recommandations amĂ©ricaines et de Baveno VI [3]. Des mesures non spĂ©cifiques doivent ĂȘtre mises en place en urgence. Le traitement spĂ©cifique de la RVO associe un traitement vaso-actif, un traitement endoscopique par ligature de varices Ɠsophagiennes LVO et une antibiothĂ©rapie prophylactique. De plus, depuis 2010, les patients les plus Ă  risque de rĂ©cidive hĂ©morragique doivent bĂ©nĂ©ficier d’un TIPS transjugular portosystemic intrahepatic shunt prĂ©coce. Chez tous les patients atteints de cirrhose, le dĂ©pistage des VO doit avoir lieu. S’il existe des VO de grande taille, une prophylaxie primaire doit ĂȘtre dĂ©butĂ©e elle comporte soit des bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs, soit du carvedilol, soit des LVO. La prophylaxie secondaire est double elle associe des bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs et des LVO. Un TIPS doit impĂ©rativement ĂȘtre discutĂ© en prophylaxie secondaire chez les patients qui ont une contre-indication aux bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs. Prise en charge de la rupture de VO Ă  la phase aiguĂ« Mesures non spĂ©cifiques PrĂ©paration de l’estomac La prĂ©paration de l’estomac Ă  l’endoscopie est un temps essentiel de la prise en charge des RVO car la qualitĂ© de la prĂ©paration facilite beaucoup la visibilitĂ© des lĂ©sions et leur traitement. Nous disposons Ă  ce jour de 2 mĂ©thodes le lavage par la sonde nasogastrique, pĂ©nible pour le patient et consommatrice de temps infirmier et l’érythromycine, provoquant des contractions antrales, contre-indiquĂ©e chez les patients ayant un syndrome de QT long. Il y a peu d’arguments dans la littĂ©rature permettant de trancher entre l’une et l’autre de ces mĂ©thodes. Le dernier travail publiĂ© randomisĂ©, menĂ© dans la population gĂ©nĂ©rale 253 patients avec hĂ©morragie digestive haute dont 84 malades avec cirrhose, n’a pas retrouvĂ© de diffĂ©rence significative entre les 2 mĂ©thodes concernant la durĂ©e de l’endoscopie, le taux de rĂ©cidive hĂ©morragique, le recours Ă  une 2e endoscopie, les besoins transfusionnels, ni la survie [4]. Une mĂ©ta- analyse plus rĂ©cente [5] regroupant 4 essais randomisĂ©s et 355 patients a montrĂ© que l’érythromycine semblait plus efficace que le lavage gastrique pour amĂ©liorer la vacuitĂ© gastrique. Les recommandations de Baveno VI prĂ©conisent dĂ©sormais d’utiliser l’érythromycine en premiĂšre intention et de ne rĂ©server le lavage gastrique qu’aux patients qui ont une contre-indication mĂ©dicale Ă  l’érythromycine telle que le syndrome du QT long [3]. Mesures de rĂ©animation Un des objectifs du traitement hĂ©modynamique doit ĂȘtre de restituer une pression artĂ©rielle moyenne PAM satisfaisante afin de prĂ©server la pression de perfusion tissulaire. Il faut probablement, en premiĂšre intention et chez la plupart des patients, maintenir cette pression artĂ©rielle moyenne autour de 65 mmHg [6]. D’une part, l’hypovolĂ©mie prolongĂ©e favorise la survenue d’une insuffisance rĂ©nale, d’infections bactĂ©riennes et augmente la mortalitĂ©. D’autre part, la pression portale semble reliĂ©e de façon linĂ©aire Ă  la volĂ©mie et son niveau pourrait influencer la sĂ©vĂ©ritĂ© du saignement. L’objectif de PAM Ă  atteindre n’est pas bien connu dans cette population. Par extrapolation des recommandations Ă©tablies au cours du choc hĂ©morragique chez le patient traumatisĂ© ou du choc septique, un niveau de PAM autour de 65 mmHg peut ĂȘtre proposĂ© [6]. Par ailleurs, il faut avoir pour objectif transfusionnel un taux d’hĂ©moglobine de l’ordre de 7 Ă  8 g/ dL. Une politique transfusionnelle restrictive 7 Ă  8 g/ dL est recommandĂ©e dans la situation particuliĂšre de la RVO [7]. Un essai randomisĂ© espagnol a Ă©tĂ© publiĂ© rĂ©cemment dan s le NEJM Dans ce travail, les patients Ă©taient randomisĂ©s en 2 groupes les malades du premier groupe bĂ©nĂ©ficiaient d’une politique transfusionnelle libre et ceux de l’autre groupe avaient un objectif d’hĂ©moglobine entre 7 et 8 g/dL. La mortalitĂ© Ă©tait supĂ©rieure dans le groupe des patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© de la politique transfusionnelle libre. En dehors de comorbiditĂ©s modifiant la politique transfusionnelle antĂ©cĂ©dent d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral, de cardiopathie ischĂ©mique, ou choc, il n’y a aucun intĂ©rĂȘt Ă  sur-transfuser les patients. Concernant l’administration de plasma frais congelĂ©, aucune recommandation ne peut ĂȘtre formulĂ©e. Un risque d’expansion volĂ©mique excessive et d’aggravation de l’hypertension portale liĂ©e Ă  ce type de transfusion a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©. Aucune Ă©tude testant cette question n’a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e jusqu’à ce jour. Enfin, le taux de prothrombine et l’INR ne sont pas de bons indicateurs de l’état de coagulabilitĂ© chez les patients atteints de cirrhose et il n’est donc pas recommandĂ© de chercher Ă  les corriger. Deux essais ont testĂ© l’utilitĂ© de l’administration du facteur VII recombinant chez les malades prĂ©sentant une hĂ©morragie digestive sur cirrhose. Ces 2 Ă©tudes n’ont pas donnĂ© de rĂ©sultats significatifs et cette thĂ©rapeutique n’est pas indiquĂ©e Ă  l’heure actuelle [8,9]. La rĂ©alisation d’une transfusion plaquettaire au cours des hĂ©morragies sĂ©vĂšres est habituellement recommandĂ©e pour un taux plaquettaire 20 mmHg dans les 72 h suivant l’hĂ©morragie avaient un pronostic plus dĂ©favorable [26]. Dans une premiĂšre Ă©tude [27], les malades Ă©taient sĂ©lectionnĂ©s sur des critĂšres hĂ©modynamiques patients avec RVO et gradient de pression porto-sus-hĂ©patique > 20 mmHg. Ces patients Ă©taient randomisĂ©s pour recevoir soit le traitement standard, puis une prophylaxie par bĂȘta-bloquants ou une pose prĂ©coce de TIPS dans les 72 heures. Le contrĂŽle du saignement Ă©tait meilleur dans le groupe TIPS 12 % vs 50 % ainsi que la survie Ă  1 an. Ces rĂ©sultats trĂšs intĂ©ressants semblent toutefois difficiles Ă  appliquer dans la pratique courante. En effet, peu de centres pratiquent la mesure du gradient, Ă  plus forte raison Ă  la phase aiguĂ« hĂ©morragique. Une autre Ă©tude plus rĂ©cente [28] a comparĂ© le traitement standard et la pose prĂ©coce du TIPS chez des malades sĂ©vĂšres, mais sĂ©lectionnĂ©s selon des critĂšres cliniques et endoscopiques malades avec cirrhose Child-Pugh B avec hĂ©morragie active ou Child-Pugh C, sans antĂ©cĂ©dent de RVO. Ce travail publiĂ© en 2010 dans le NEJM a montrĂ© un meilleur contrĂŽle du saignement 97 % vs 50 % et une amĂ©lioration trĂšs significative de la survie Ă  1 an 86 % vs 61 %. Cependant, ces donnĂ©es ont Ă©tĂ© obtenues chez des patients trĂšs sĂ©lectionnĂ©s et sur une petite cohorte de patients 63 malades, recrutĂ©s en 3 ans sur 9 centres. Des travaux de validations externes ont retrouvĂ© les mĂȘmes rĂ©sultats en ce qui concerne le contrĂŽle du saignement, mais pas la survie [29]. Une Ă©tude observationnelle europĂ©enne rĂ©cemment publiĂ©e sur un grand nombre de patients 671 retrouve ce bĂ©nĂ©fice de survie grĂące au TIPS dans le sous-groupe des malades avec cirrhose Child C, mais pas dans le groupe de malades avec cirrhose Child B et saignement actif [30]. Enfin, le plus large travail publiĂ© Ă  ce jour a Ă©tĂ© menĂ© en Chine chez des patients atteints majoritairement d’hĂ©patite B il trouve un gain de survie chez tous ces patients, d’autant plus important que les patients sont sĂ©vĂšres [31]. Les recommandations de Baveno VI ont Ă©tĂ© Ă©mises avant la publication de ces 2 Ă©tudes observationnelles elles prĂ©conisent de discuter du TIPS chez les patients Child C 10-13 et Child B et saignement actif. Le bĂ©nĂ©fice dans le groupe des malades avec cirrhose Child B et saignement actif n’est donc pas tranchĂ© pour plusieurs raisons 1 le diagnostic de saignement actif Ă  l’endoscopie est soumis Ă  une importante variabilitĂ© inter observateur donnĂ©es personnelles ; 2 le saignement actif n’est pas un critĂšre pĂ©joratif chez ces patients [32,33] ; 3 le pronostic est trĂšs bon chez ces patients [33,34]. Le problĂšme restant en suspens est l’accessibilitĂ© au TIPS bien entendu [34]. Dans une Ă©tude multicentrique française publiĂ©e trĂšs rĂ©cemment menĂ©e chez plus de 900 patients hospitalisĂ©s en France pour RVO, 1/3 des patients Ă©taient Ă©ligibles Ă  la pose d’un TIPS prĂ©coce. Cependant, seuls 7 % environ en bĂ©nĂ©ficiaient. Les raisons pour lesquelles les malades n’avaient pas accĂšs au TIPS ont Ă©tĂ© analysĂ©es le dĂ©faut de disponibilitĂ© Ă©tait principalement Ă©voquĂ© et probablement parce que les mĂ©decins en charge du patient ne croyaient pas au bĂ©nĂ©fice apportĂ© par cette thĂ©rapeutique. En rĂ©sumĂ© et en l’état actuel des recommandations, un TIPS prĂ©coce doit ĂȘtre proposĂ© aux malades Child B avec saignement actif et Child C10-13. Il est important de noter que dans ces circonstances, l’hĂ©morragie digestive peut entraĂźner une EH clinique. Celle-ci ne doit pas contre-indiquer la pose du TIPS Ă  la diffĂ©rence d’un TIPS indiquĂ© pour une raison non urgente telle que l’ascite rĂ©fractaire. Prophylaxie primaire de la rupture de VO Les recommandations internationales prĂ©conisent toutes une prophylaxie primaire de l’hĂ©morragie digestive chez les patients ayant des varices de grande taille [35]. Celle-ci diminue le risque d’hĂ©morragie digestive. Elle repose sur l’administration des bĂ©ta-bloquants non cardio sĂ©lectifs, sur le carvedilol ou les ligatures endoscopiques rĂ©pĂ©tĂ©es. Actuellement, aucune thĂ©rapeutique n’est privilĂ©giĂ©e dans lesdites recommandations. Les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs diminuent le dĂ©bit cardiaque et entraĂźnent une vasoconstriction splanchnique par leur inhibition des rĂ©cepteurs bĂ©ta 1 et bĂ©ta 2. Le carvedilol est un alpha/bĂ©ta-bloquant qui diminue Ă©galement la rĂ©sistance vasculaire intra hĂ©patique. Quant aux ligatures, elles permettent l’éradication des varices, mais ces derniĂšres peuvent rĂ©apparaĂźtre. Une mĂ©ta-analyse rĂ©cente [36] comparant bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs et ligatures a inclus 32 essais et plus de 3 000 patients. Elle suggĂšre que les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs diminuent la mortalitĂ© par rapport au placebo et ont moins d’effets indĂ©sirables que les ligatures. Ils pourraient ainsi ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©s aux ligatures rĂ©pĂ©tĂ©es. Dans cette mĂ©ta-analyse, le bĂ©nĂ©fice du carvedilol n’était pas retrouvĂ© sur la mortalitĂ©, alors qu’un essai randomisĂ© rĂ©cent le suggĂ©rait chez des patients avec ascite [37]. Le bĂ©nĂ©fice pourrait ĂȘtre dĂ©montrĂ© dans de plus amples Ă©tudes prospectives. Prophylaxie secondaire de la rupture de VO Les patients qui ont prĂ©sentĂ© un Ă©pisode de RVO ont un risque de rĂ©cidive Ă  1 an de l’ordre de 60 %, avec une mortalitĂ© de 33 % [38]. L’objectif de la prophylaxie secondaire est donc de diminuer le risque de rĂ©cidive hĂ©morragique et d’amĂ©liorer la survie des patients. Elle doit s’appliquer Ă  tous les patients, Ă  l’exception de ceux qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de la pose d’un TIPS Ă  la phase aiguĂ« hĂ©morragique. La thĂ©rapeutique de premiĂšre intention repose sur l’association de bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs Ă  vie et des ligatures itĂ©ratives de VO jusqu’à Ă©radication. Une mĂ©ta-analyse rĂ©cente a montrĂ© que cette association Ă©tait plus efficace que les ligatures seules ou que le traitement par bĂ©ta-bloquants non cardio- sĂ©lectifs seuls [39]. En consĂ©quence, chez les patients qui ne tolĂšrent pas les bĂ©ta-bloquants, il faut envisager la pose d’un TIPS plutĂŽt que de ne faire que les LVO itĂ©ratives. Il est important de souligner que le TIPS sera Ă©galement efficace pour le traitement d’autres complications de l’HTP telles que l’ascite. Concernant l’utilisation des bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs, plusieurs travaux ont suggĂ©rĂ© qu’ils pouvaient avoir un effet dĂ©lĂ©tĂšre chez certains patients ayant une maladie avancĂ©e, avec ascite rĂ©fractaire notamment. Les recommandations de Baveno VI prĂ©conisent ainsi de ne pas utiliser les bĂ©ta- bloquants non cardio-sĂ©lectifs chez les patients ayant une ascite rĂ©fractaire et un des signes suivants insuffisance rĂ©nale aiguĂ«, hypotension artĂ©rielle systolique < 90 mmHg, hyponatrĂ©mie < 130 mmol/L [3]. Concernant le carvedilol, un essai a comparĂ© ce bĂ©ta-bloquant et les ligatures seules ou les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs seuls, mais pas avec la double prophylaxie actuellement recommandĂ©e. Ainsi, les donnĂ©es ne sont pas suffisantes pour recommander le carvedilol seul en prophylaxie secondaire. Un essai multicentrique rĂ©cent a montrĂ© que l’ajout de simvastatine Ă  la dose de 40 mg par jour amĂ©liorait la survie, sans diminuer le risque de rĂ©cidive hĂ©morragique. Cependant, ces donnĂ©es doivent ĂȘtre confirmĂ©es, et l’intĂ©rĂȘt d’un tel traitement n’est pas dĂ©montrĂ© chez les patients ayant une cirrhose Child C [40]. Enfin, le TIPS est le traitement de choix pour les patients qui sont en Ă©chec d’une prophylaxie secondaire bien menĂ©e. Un essai randomisĂ© a montrĂ© que le TIPS couvert permettait d’amĂ©liorer la rĂ©cidive hĂ©morragique par rapport Ă  la double prophylaxie classique, sans amĂ©liorer la survie [41]. En conclusion, la prise en charge des varices Ɠsophagiennes, de leur dĂ©pistage Ă  leur traitement est parfaitement codifiĂ©e par les recommandations de Baveno. Ces recommandations seront susceptibles de changer lors de la prochaine confĂ©rence en 2020. AbrĂ©viations HTP hypertension portale LVO ligatures de varices oesophagiennes RVO rupture de varices oesophagiennes TIPS tranjsugulaire intrahepatique portosystemic shunt PAM pression artĂ©rielle moyenne VO varices oesophagiennes RĂ©fĂ©rences D’Amico G, Garcia-Tsao G, Pagliaro L. Natural history and prognostic indicators of survival in cirrhosis a systematic review of 118 studies. J Hepatol 2006;44217–31. Thabut D, Rudler M, Massard J. 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