Comment utiliser le numérique pour bâtir la ville de demain Celui-ci précise aussi l’importance de la gestion des documents de chantiers et de la gestion des plans : « Avoir une maquette numérique en plan 2D permettrait de mettre l’accent sur des zones ayant des spécificités. » Le numérique doit aussi permettre de faire optimalement communiquer les
Laville de Bordeaux a ajouté une fonction de géoréférencement à un logiciel BIM pour pouvoir l’utiliser dans le cadre de l’espace public. Le site projet sera reflété par le territoire du Belvèdere, première phase de la future ZAC Garonne-Eiffel, dans les communes de Bordeaux et Floirac. Conception de la maquette numérique 3D
Lajournée de rencontre du 15 juin 2018 était l’aboutissement d’un projet départemental inter degré écoles/collège dont le but était de réaliser des maquettes d’une ville du futur dans laquelle roulerait un véhicule autonome : le robot Thymio. Toute l’année les élèves ont travaillé la programmation du robot et le thème très inspirant de la ville de demain.
Cetravail sur « la ville de demain » est au programme de géographie de sixième et fait suite au travail de ma collègue sur les difficultés des villes actuelles. En cours de géographie, nos élèves (cinq classes, 150 élèves) avaient étudié en
Lechapitre sur « la ville de demain» a fait réfléchir les élèves à la façon de vivre en ville aujourd’hui pour inventer le futur. Ils savent déjà qu’en 2050, les villes rassembleront 66% de la population mondiale. Et que pour
Découvrezles étapes de son projet, de la modélisation à la fabrication. Étape 1: L’évaluation du projet par notre bureau d’études. Étape 2: Fabrication de la maquette. Étape 3:
LesCM1 ont réalisé des maquettes en lien avec un projet réalisé par les classes de sixième. Le scénario est le suivant: la montée des eaux entraîne un changement dans l’organisation des villes. Les CM1 ont donc imaginé
WQNBL. Considéré comme une véritable révolution numérique, le BIM Building Information Modeling modifie en profondeur la manière dont sont conçus et construit les bâtiments d’aujourd’hui. Sa déclinaison urbaine, le CIM, pourrait bien quant à elle redéfinir les contours des villes de demain. Alors que les projets de smart cities se multiplient, le City Information Modeling » ouvre en effet de nouvelles perspectives pour l’organisation et la gestion des territoires, notamment en ce qui concerne le développement durable urbain. Urbanisme Le CIM – City Information Modeling – est une maquette numérique à l’échelle d’un quartier ou d’un territoire donné. Là où le BIM permettait de modéliser un ouvrage de construction en 3D, le CIM offre quant à lui la possibilité de modéliser un espace urbain dans son entier, en intégrant toutes les informations qui le composent voiries, eau, énergies, télécommunications, éclairages, bâtiments, végétaux, mobilier, gestion des déchets, trames vertes et bleues, données de l’INSEE… Il permet d’avoir une meilleure compréhension des projets d’urbanisme en facilitant leur visualisation et en simulant leur performance, aussi bien durant les phases de conception et de construction que pendant la phase d’exploitation. En d’autres termes, le CIM, aussi appelé City-BIM ou BIM multi-échelle, permet de réunir l’ensemble des données nécessaires au bon déroulement d’un projet urbain, en tenant compte des caractéristiques et des contraintes inhérentes à chaque métier impliqué et représenté. De ce fait, il contribue à simplifier grandement la prise de décision, la collaboration et la communication entre acteurs architectes, paysagistes, ingénieurs, maîtres d’ouvrage… et utilisateurs riverains, habitants…, notamment durant l’étape cruciale de concertation publique. En association avec l’Internet des objets Internet of Things – IoT, le CIM peut incontestablement modifier en profondeur la vie urbaine et apporter des éléments de réponse intéressants aux enjeux majeurs que représentent la concentration de la population dans les grandes villes et la maîtrise de la consommation énergétique. Alors que le concept de smart city – ou ville intelligente – a le vent en poupe, le CIM apparaît comme une solution solide pour participer à son essor. Le CIM, modalité de fabrication de la ville de demain » ? De nombreuses attentes pèsent sur le CIM, tant le potentiel de cet outil est grand. Déployer les projets en CIM » fait d’ailleurs partie des pistes d’actions suggérées par Réana Tahéraly dans son rapport intitulé Pour une stratégie d’innovation urbaine de Grand Paris Aménagement – la ville de demain, maintenant ou jamais ? », remis au directeur général de GPA, Thierry Lajoie, le 23 janvier 2019. La cheffe de cabinet, rappelant que le CIM peut être un réel outil de concertation avec les habitants d’un quartier, souligne l’importance de prendre des engagements à 5 ans qui toucheront les modalités de la fabrication, les usages et le modèle de l’aménageur de la ville de demain ». Des démarches qui se multiplient Plusieurs démarches de CIM sont actuellement en cours de déploiement en France. Le projet de renouvellement Charenton-Bercy vise à créer un quartier alliant qualité de vie et rayonnement urbain. L’opération Les Horizons à Courcouronnes a quant à elle une ambition claire dessiner un quartier au service du territoire et des usagers tout en étant exemplaire en termes de développement durable. On peut citer également le Triangle de l’Échat à Créteil – une ZAC créée en juillet 2017 où Grand Paris Aménagement réalise une opération dans le cadre du plan de mobilisation pour le logement – ou encore le futur écoquartier Les Fabriques » à Marseille qui s’inscrit dans le cadre de l’Opération d’Intérêt National OIN portée par Euroméditerranée. Les Fabriques – Marseille Enfin, il apparaît indispensable de mentionner le cas d’un aménagement en BIM-CIM à Paris La Défense. Grâce à un partenariat R&D avec le CSTB Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, le confort des usagers a pu être restitué et scénarisé virtuellement dans une approche globale et la performance de l’aménagement a pu être simulée selon plusieurs critères aéraulique, acoustique, éclairage public, environnement, reflet solaire, éblouissement. Si l’intérêt du CIM dans les nouveaux projets d’aménagement urbain apparaît incontestable, les regards commencent déjà à se tourner vers le TIM Town Information Modeling. Cette maquette numérique, dont le rôle est de mettre en réseau différents CIM, pourrait en effet permettre l’accès à une dimension supplémentaire en matière d’innovation urbaine…
Le 4 novembre 2029, 18 heures un descendant de Monsieur Arpel, l'un des personnages du film Mon Oncle » de Jacques Tati, rentre chez lui. Il pianote sur son smartphone pour réchauffer sa belle maison aux murs courbés et en béton recyclé… Voilà à quoi pourrait ressembler l'habitat du futur. Pour l'inventer, les entreprises de construction, cabinets d'architectes et start-up commencent dès aujourd'hui à se doter de nouvelles BIM manageurLe BIM Building Information Modeling, c'est une maquette numérique en 3D et de nouvelles méthodes de travail. Avec les logiciels BIM, la structure, les matériaux, les équipements du futur bâtiment sont conçus et assemblés virtuellement. Ainsi, avant même la mise en chantier, le bureau d'études est à même de détecter les problèmes une poutre qui interfère avec une canalisation par exemple et de les corriger. Ces logiciels assemblent également de nombreuses données de la réalisation du projet normes, coût, et même prévisions météo pour planifier le travail sur les chantiers. Ils les centralisent sur une même plate-forme pour que tous les acteurs aient accès aux mêmes informations. Le BIM manageur s'assure que toutes les données sont bien collectées, mises à jour et partagées. Il faut des compétences en modélisation, en gestion des données et savoir aussi comment on construit un immeuble. Nos étudiants sont principalement des architectes et des ingénieurs », explique Olivier Celnik, directeur associé de Z. Studio Architectes et directeur du master spécialisé BIM à l'École des Ponts manageurIl a un profil technicien licence professionnelle gestionnaire de l'efficacité énergétique ou performance énergétique et environnementale des bâtiments. Son rôle réduire la consommation d'un immeuble sans rogner sur le confort des occupants. Il est sollicité dès la phase de conception et donne ses recommandations sur l'orientation du bâtiment, l'agencement de l'espace… Il préconise les capteurs à mettre en place et leur emplacement pour mesurer en temps réel la consommation énergétique du bâtiment. L'immeuble construit, il poursuit sa mission en analysant les sources de déperdition énergétique et en proposant des R & D Entre 40 et 50 milliards de tonnes de sable sont extraites par an sur la planète. Comment pourrions-nous construire demain des immeubles en béton si nous n'avons plus de sable ou s'il est trop cher ? » s'interroge Frédéric Fauberteau, enseignant-chercheur et responsable du département nouvelles énergies à l'École supérieure d'ingénieurs Léonard de Vinci. Pour lui, les entreprises vont devoir recruter des ingénieurs recherche et développement R & D capables de faire le lien entre le monde scientifique et les entreprises pour trouver comment recycler du béton sans que ce nouveau matériau ne perde en 3DLa maison Yhnova, dans le quartier de la Bottière à Nantes Loire-Atlantique, a été… imprimée sur place! Elle fait 95 m2, comprend 5 pièces, aux murs arrondis une prouesse pour un maçon. Ce projet a été porté par des architectes, des professionnels de la robotique et des chercheurs en sciences des matériaux. Cette technique apporte plusieurs avantages rapidité dans la construction, liberté des formes, moins de déchets sur le chantier et de pénibilité au travail. D'autres projets de ce type devraient se développer dans l' lire La Ville intelligente pour les nuls », de Lorraine Auffray et Christophe Barge, éditions First, 2017, 384 pages, 22,95 consultez les dernières offres d'emploi
Expositions Neuf expositions au cœur de l’événement, pensées autour du lien entre terre et villes, ont rythmé la Bap! 2022. Parmi les sujets découverts un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus résilients. Exposition Élément terre » Une compréhension nouvelle, sensible, des sols que nous façonnons et qui façonnent nos vies, nos villes, nos paysages. L’exposition Élément terre » présentait une maquette vivante et grand format de la région Île-de-France, fabriquée en terres franciliennes. À sa surface, poussaient des algues, des mousses et des lichens figurant nos forêts, jardins et zones urbanisées. Une longue coupe géologique du bassin parisien dévoilait ce qui se passe sous nos pieds, accompagnée d’une carte expérimentale et détonante réalisée par la Société d’objets cartographiques. L’exposition donnait à voir des échelles inusitées et des ressources invisibilisées sous des formats spectaculaires et poétiques, sensibles et scientifiques. Exposition portée par L’Institut Paris Region Nous avons grandement besoin d’opérations de re-sensibilisation, de ré-imagination, de repeuplement de l’imagination », écrit la philosophe Isabelle Stengers dans l’ouvrage Un sol commun, paru en 2019. L’exposition Élément terre » entend répondre à cet appel. Elle révélera les liens qui unissent le socle géographique francilien, l’usage des sols et l’utilisation des terres pour mieux comprendre comment nous nous ancrons sur ce territoire. Les matériaux géologiques ont modelé les vallées et les paysages où les implantations humaines se sont déployées. Les qualités des sols ont permis le développement de certaines cultures, forêts, architectures vernaculaires… Ce socle constitue notre assise au quotidien. Mieux le comprendre permettra de mieux l’habiter et vivre avec lui. Cécile Diguet Directrice du département Urbanisme, Aménagement et Territoires de l’Institut Paris Region, commissaire de l’exposition Exposition Visible, invisible » L’invention de nouveaux terroirs par une approche matérielle et énergétique des milieux. Face à l’urgence écologique, de nouvelles approches de l’architecture sont en train d’émerger, considérant plus que jamais les ressources physiques comme point de départ de la conception spatiale. La biennale a proposé un espace de découvertes, d’échanges et de partage autour des mécanismes de transformation du terroir, des matières et des énergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bâtir. Déployée à travers l’école d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Ecurie, l’exposition se structurait en trois temps une monumenta » des ressources matérielles et énergétiques constituant le terroir de ces inventions pierre, terre, bois, eau, soleil, vent… ; un témoignage des pratiques ambitieuses à l’œuvre en Île-de-France et ailleurs ; une plateforme de partage et d’expérimentations pour poursuivre ensemble ces recherches. Exposition portée par l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Versailles La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham définit l’architecture comme une stratégie double liée à un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui arriverait au soir dans un campement bien approvisionné en bois ». Pour satisfaire à sa condition homéotherme face à la nuit, le potentiel de ce bois peut être exploité selon deux méthodes construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution énergétique. Un demi-siècle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, nous vous proposons d’explorer cette redécouverte de la rationalité matérielle et énergétique par les architectes pour inventer les formes adaptées de nos lieux de vie. A votre tour aussi de contribuer à l’invention des esthétiques visible et invisible des nouveaux terroirs, riches et conscients de leurs ressources et de leurs milieux. Guillaume Ramillien Architecte, commissaire de l’exposition Nicolas Dorval-Bory Architecte, commissaire de l’exposition Exposition La Préséance du vivant » Au cœur du potager du Roi, une réflexion engagée, à la fois joyeuse et profonde, sur nos rapports actuels à la nature. Avec La Préséance du vivant », le public a exploré la production contemporaine du paysage, là où les écosystèmes sont au centre des projets. Cette exposition-jardin proposait une rencontre, un tissage, entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poétique de nos relations aux autres. Elle mettait en lumière la diversité de nos rapports au vivant et la richesse des êtres qui habitent ensemble cette planète. Ces réflexions ont été reprises dans un numéro des Carnets du paysage et le public a participé au Potager du Roi à la plantation d’un jardin collaboratif Le Potager des autres ». Le public a également pu se mettre dans la peau d'un étudiant en paysage qui découvre comment "prendre soin du sol" dans les projets de paysage avec l'exposition "ProjetsTerres", qui présentait les réalisations des étudiants de l'école. Ce fut ainsi une véritable invitation à articuler les enjeux du jardin aux enjeux planétaires de protection des écosystèmes. Proposition portée par L’École nationale supérieure de paysage Cette exposition vous fera découvrir les projets de paysage les plus à la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Au Potager du Roi, vous pourrez également participer à la plantation du Potager des autres ». Ce jardin, qui naîtra du travail de tous ceux qui souhaitent s’y impliquer, est une invitation à l’œuvre. Venez avec vos graines, nous vous fournirons outils, semences et jeunes plants pour exprimer votre créativité à nos côtés et construire ensemble une connaissance commune du vivant. Vous trouverez sur place des plats élaborés à partir des ingrédients récoltés dans le Potager du Roi. Vous remporterez avec vous un peu de la magie collective qui aura donné vie au jardin. Gilles Clément Paysagiste, commissaire de l’exposition Miguel Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Pablo Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Nicolas Bonnenfant Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Exposition Terre! Land in sight! » Trois pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde. Trois lauréats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de Thaïlande, ont conçu trois pavillons grandeur nature, pour répondre à la question cruciale de notre époque comment réinventer notre habitat face à l’urgence climatique et à l’épuisement de nos ressources ? Ces pavillons présentaient chacun une vision de l’architecture fondée sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres à des modes de vie locaux, enracinés dans des milieux culturels uniques méthodes d’auto-développement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisée des biens et économies circulaires. Face à ces défis complexes, les architectes ont dépassé le territoire traditionnel de leur discipline • Rozana Montiel Mexique a affirmé le rôle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation S’insurger pour les mers ! ». • Ammar Khammash Jordanie a plaidé pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation À la recherche de l’horizon ». • Boonserm Premthada Thaïlande a exploré les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation Le théâtre de l’éléphant ». Exposition portée par la Cité de l’architecture et du patrimoine Il y a cent ans, face au surgissement de l’ère industrielle et à l’émergence brutale de la grande ville, les architectes du Bauhaus se donnaient l’ambition extraordinaire de “civiliser le monde moderne, au rythme des sociétés en changement”, selon l’expression de Walter Gropius. Pourquoi les architectes du XXIe siècle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de préserver l’avenir du monde habité, au rythme des écosystèmes en changement ? À la fois démonstratifs et ludiques, ces trois pavillons permettent de mieux comprendre comment l’architecture, elle aussi, fait face aux grandes ruptures écologiques qui nous séparent du XXe siècle. En nous invitant à fabriquer le sens du monde dans lequel nous vivons, ces pavillons réinventent l’idée de progrès et réveillent l’espoir d’une planète habitable pour tous les êtres vivants. Jana Revedin architecte et urbaniste PhD, pprofesseure à l’École Spéciale d’Architecture Paris, commissaire de l’exposition Exposition Le pavillon du Grand Paris Express » Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain mené en Europe. La Société du Grand Paris et Dominique Perrault ont présenté une exposition immersive consacrée au nouveau métro et à son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Cette exposition prenait la forme d’un pavillon à l’intérieur duquel était diffusé un film retraçant cette aventure urbaine l’histoire du métro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains défilaient à 360 degrés. Cette exposition avait été imaginée pour participer au rayonnement du projet du Grand Paris, à la fois vitrine d’un savoir-faire français et européen en matière d’architecture, de mobilité, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes métropoles. Tout autour du pavillon, l’exposition présentait des cartographies historiques du Grand Paris et des quartiers des 68 futurs gares. Elle détaillait les mutations urbaines et les opportunités écologiques engendrées par le métro, comme la valorisation des terres excavées lors du creusement des tunnels, et les projets architecturaux des gares se découvraient à travers une sélection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet. Exposition portée par La Société du Grand Paris À travers cette exposition, c’est le savoir-faire français en matière d’infrastructure, d’architecture et d’urbanisme qui est mis à l’honneur mais c’est aussi, autour de l’ensemble des architectes, ingénieurs, designers et artistes internationaux mobilisés, un hommage à l’Europe dans sa capacité à produire des projets métropolitains de grande échelle, aux ambitions environnementales affirmées. Le voyage immersif, au sein de ce pavillon, offre au visiteur une découverte originale d’un projet en marche, de la construction d’une infrastructure complexe à son influence sur la diversité des territoires qu’elle traverse. Alors que partout dans le monde la mobilité est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir des métropoles, ce projet part à la rencontre de tous les publics, habitants de capitales régionales ou mondiales. Au cœur des enjeux contemporains, je souhaite que l’exposition que nous avons imaginée interroge et donne à voir la synergie des compétences mises au service d’un modèle de développement métropolitain favorisant la construction d’une ville qui donne confiance à sa population, à la fois dense et agréable à vivre, connectée, mixte, attractive et durable. Dominique Perrault Architecte, ur baniste, membre de l’Institut, commissaire et concepteur du pavillon Exposition Territoires en transformation » Le projet du Quartier de Gally une exploration du rôle fondamental que joue la terre dans nos territoires en transformation. La reconversion d’emprises industrielles léguées par le XXe siècle, la requalification des lisières agricoles et péri-urbaines, engagent depuis quelques décennies d’importantes mutations où s’invente l’espace public de demain. Et de nouveaux enjeux s’annoncent déjà avec les abords de nos villes, confrontés au déclin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings … qu’en faire ? Ces transformations sont étroitement liées aux mouvements de terre, à la définition de sols, à la gestion des eaux. Les processus qui les sous-tendent s'appuient sur des phénomènes naturels, mais aussi des pratiques agricoles, et parfois des pratiques de génie civil. De l’échelle du territoire à celle des villes et de ses sols artificialisés, elles établissent pour chacune des cohérences physiques spécifiques où la vie s’installe. Exposition portée par Michel Desvigne et Icade Le paysage est souvent abordé du seul point de vue de sa protection. Le transformer est considéré, à priori, comme suspect. Typiquement, lorsque les architectes paysagistes invoquent la terre » ou la géographie », on pense géographie naturelle alors qu'il s’agit surtout de géographie humaine, puisque notre territoire est largement structuré par l'activité, les pratiques et les relations humaines. L’observation des territoires, des interférences entre phénomènes naturels et artificiels permet justement d’envisager de nouvelles transformations. L’enjeu n’est pas d’embellir un héritage difficile, mais de tirer profit de la particularité des configurations rencontrées pour répondre aux enjeux contemporains. Michel Desvigne Paysagiste, commissaire de l’exposition Exposition district 2024, AU-DELA du village des athlètes » Une immersion du visiteur dans le processus d’élaboration du futur village des athlètes de Paris 2024. Au 1er étage de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition District 2024 au-delà du Village des Athlètes » plongeait le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de quartier réversible, à deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le public a découvert sa genèse, ses retrouvailles avec la Seine mais aussi les fictions et imaginaires développés, les multiples chemins de recherche explorés, nourrissant jour après jour les processus de fabrication de la ville de demain. Sur plus de 500 m2, l’exposition a été pensée comme un grand espace de réflexion mais aussi comme un lieu déchanges et d’information. Organisée autour d’un grand forum, le visiteur était invité à participer aux nombreuses conférences et débats, animés par la quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes. Exposition portée par l’agence Dominique Perrault Architecture L’avenir du Village des Athlètes est au-delà de lui-même. Il s’agit bien sûr de constituer un quartier exemplaire à l’horizon 2025 et à plus long terme en 2050, capable d’offrir temporairement un accueil d’exception aux athlètes et à leurs délégations. Mais c’est avant tout, une réflexion urbaine de long terme ayant pour objectif la constitution d’un nouveau quartier durable, un morceau de ville offert à tous, profondément connecté au grand territoire, théâtre d’une densité de transformations urbaines sans précédents. À travers cette exposition, je souhaite présenter au public cette démarche de conception inédite qui est un processus de révélation de ce qui existe, de ce qui a existé et de ce qui existera. C’est grâce à la mise en place de ce que nous avons appelé des ateliers d’urbanisme », réunissant les équipes de maitrise d’œuvre, les acteurs du territoire et les collectivités, que nous avons réussi à dépasser les limites strictes du périmètre d’opération du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa géographie et de son territoire. Cette inscription dépasse la simple affaire de l’aménagement opérationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumière un héritage possible pour fonder une nouvelle habitabilité de notre planète. Dominique Perrault Architecte, urbaniste, commissaire de l’exposition Exposition Végétal et Architecture » Un mur de pierres, habité par faune et flore Le mur biodiversitaire questionne notre rapport au vivant dans la ville. Conçu dans le cadre d’une recherche menée par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs années, cet ouvrage était à la fois un mur porteur massif et un sol vertical, habité par faune et flore. Tellurique, compact et enveloppant, il s’apparentait à une fabrique de jardin ponctuant la promenade. Exposition portée par la Métropole du Grand Paris Deux ouvertures tournées vers le château de Versailles offrent un enchainement de perspectives. Une toiture cintrée, comme en lévitation, couvre l’ouvrage en pierre sèche. Ce pavillon est également un démonstrateur des ressources cachées de la ville il expose le potentiel lié aux gisements de matériaux, les enjeux liés à leur revalorisation et incite à une réflexion sur la restauration des milieux écologiques en zones urbaines. Il témoigne du champ des possibles offert par le réemploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain. Chartier Dalix Concepteurs et maitres d’œuvre du mur biodiversitaire Exposition Voyage au centre de la Terre » La découverte de chef d’œuvres minéraux, naturels, bruts Contrairement à une apparente sérénité, notre planète est en perpétuel mouvement depuis sa création il y a 5 milliards d’années. De son cœur bouillonnant à jusqu’aux plaques continentales posées sur le manteau magmatique, ces déplacements provoquent quelques séismes et 60 éruptions volcaniques, enregistrés chaque année. Ces évènements géologiques créent des brassages de minéraux multicolores et d’oxydes métalliques, donnant naissance à des tableaux minéraux naturels exclusifs, véritables témoignages de la vie de notre planète que les visiteurs ont pu découvrir et admirer. Exposition portée par les Marbriers de Versailles - MDY Élément essentiel des arts et de l’architecture, le marbre est considéré par les grecs comme une matière vivante. Cette matière intemporelle émerveille, par ses couleurs, ses nuances, pour parfois donner le sentiment de se trouver face à une toile d’artiste, ou à une photographie de la terre, vue du ciel ! Ces œuvres d’art, exposées le long de l’avenue de Paris, dont vous trouverez un complément au sein de l’École Nationale Supérieure de Paysage et du Potager du Roi, sont de véritables chefs d’œuvres naturels, bruts. Les 48 plaques présentées sont issues de carrières des 5 continents. Avec cette exposition, je vous invite à découvrir cette matière unique et admirable, à vous émerveiller devant ces brèches, granits, marbres, onyx, quartzites et autres pierres, qui, au-delà de leur beauté, nous transmettent leur énergie. Philippe Ledrans Marbrier
Quelle distribution horaire? Chaque collègue anime une partie des heures dans sa discipline, quelques séances sont conjointement animées, en particulier pour la présentation, pour définir les attendus de la réalisation finale et faire un bilan de l’action. Le projet s’est déroulé sur environ un mois, selon le découpage horaire suivant - Géographie 10 h - Si 14 h En raison des contraintes horaires, une part du travail concernant les posters et autres réalisations graphiques a été réalisée par les élèves sur leur temps libre. Les logiciels choisis sont presque tous gratuits pour nos élèves, leur permettant de travailler chez eux. Quelle démarche pour quels objectifs? Le projet vise une implication citoyenne dans une démarche de développement durable et de développement personnel pour les élèves qui deviennent réellement acteurs de leur formation, réinvestissant connaissances et compétences développées en groupes de 3 à 4 élèves et en classe entière. L’épreuve du baccalauréat en STI2D est un projet et compte pour environ 70% de la note ; en termes de méthode, les élèves ont alors un premier contact avec l’apprentissage de la gestion de projet. Le projet permet de travailler le changement d’échelle en passant du quartier à la ville durable, en échangeant autour des problématiques de l’un ou de l’autre les groupes hors option travaillent sur la ville, les groupes d’option SI travaillent sur l’écoquartier. A travers l’approche multi scalaire, du quartier à l’agglomération, ils analysent et tâchent de répondre à la problématique Comment concevoir et aménager un écoquartier ou une ville durable en tenant compte des logiques du développement durable ? » En SI, ils découvrent des écoquartiers actuels en Géographie Bedzed- en SI, Fréquel- Fontarabie, font des recherches sur des écoquartiers futuristes et travaillent sur les contraintes à prendre en compte. Ils cherchent des réponses aux problèmes posés par les professeurs, pour concevoir une charte de l’écoquartier ou ville. En effet, les écoquartiers doivent être conçus sur un terrain proche du lycée, présentant des caractéristiques précises auxquelles les élèves doivent s’adapter voir capture Géoportail ci-dessous. Puis, ils organisent leur travail en fonction des objectifs définis dans un cahier des charges du projet pour répondre à la charte mise en place. Cf. Fiche d’activité 1 SI. Cette tâche est simplifiée, les classes ayant déjà traité en Géographie le thème introductif Du développement au développement durable » ainsi que les thèmes sur l’enjeu de la ressource en eau et l’enjeu énergétique. Le projet réinvestit ainsi immédiatement les connaissances des élèves. En introduction, les élèves ont préalablement identifié les enjeux du développement durable à de multiples échelles et en fonction de documents de nature différente. Deux études de cas ont été réalisées, l’une dans un PED, l’autre dans un pays développé. De plus, les deux classes ont étudié des villes futuristes dont l’aboutissement est compromis ou abandonné, notamment parce que les piliers économiques et sociaux ne sont pas développés Dongtan, Masdar, celles-ci ne pouvant donc être considérées comme répondant à la définition de ville durable. La confrontation des études de cas et la mise en perspective ont permis d’appréhender les apports théoriques nécessaires à la réalisation du projet. Ainsi, les élèves doivent pointer les équilibres et déséquilibres entre les piliers du développement durable pour envisager une logique de développement durable qui soit satisfaisante pour leur ville ou écoquartier.
Chantiers urbains planifiés en 2022 Le chant du merle résonne dans les arbres bourgeonnants, pas de doute, la saison des chantiers arrive. Incommodants mais nécessaires, ces travaux garantissent une qualité optimale du réseau routier. Ces modifications, menées par la Ville de Fribourg et ses partenaires, concernent la quasi-totalité des quartiers. Leur bon déroulement dépend des conditions météorologiques. Pour éviter les désagréments de la circulation, il est vivement recommandé de favoriser les transports publics, la mobilité douce et les parkings d'échange.
comment faire une maquette de la ville de demain